ࡱ> { objbjzz eR`}zz  d::: |:j""""""9 Ez||||||$eM["}MM""iM$ 8">l":zMzl&,6"@P4pq"f0@AD660MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMz$ : COMMISSION OCANOGRAPHIQUE INTERGOUVERNEMENTALE (de l'UNESCO) DEUXIME SESSION DE LA SOUS-COMMISSION DE LA COI POUR LAFRIQUE ET LES TATS INSULAIRES ADJACENTS LeCap, Afrique du Sud 2-4 avril 2013 1. La deuxime session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents a t officiellement ouverte par la Directrice gnrale du Dpartement des affaires environnementales d'Afrique du Sud, Mme Nosipho Ngcaba, au nom de la Ministre de leau et de lenvironnement, MmeE.Molewa. Le Vice-Recteur de l'Universit de Western Cape, M.B.O'Connell, la Secrtaire excutive de la COI, Mme Wendy Watson-Wright, et le Prsident de la COI, M. S.K. Byun, ont galement pris la parole lors de la sance d'ouverture. 2. La Sous-Commission a remerci la Secrtaire excutive de la COI de son expos dtaill sur les activits menes par la COI en Afrique pendant la priode 2008-2013, dont : (i) le dveloppement des capacits sur une gamme tendue de sujets, y compris la gestion des donnes et de linformation, lapplication de la modlisation et de la tldtection la gestion ctire, lvaluation des risques de tsunami, la modlisation des inondations ctires, et les analyses de donnes relatives au niveau de la mer ; (ii) la modernisation et linstallation de stations de mesure du niveau de la mer dans les pays suivants : Afrique du Sud, Cameroun, Congo, Djibouti, Ghana, Kenya, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Rpublique-Unie de Tanzanie, Sngal et Seychelles ; (iii) la mise en uvre du projet sur l'adaptation aux changements climatiques et ctiers en Afrique de l'Ouest ; (iii) le renforcement de la collaboration entre les spcialistes du climat et ceux de locan aux fins dune amlioration de la prvision du climat grce lincorporation de donnes relatives aux ocans ; (iv) la mise en uvre du projet sur les Produits et services intgrs dchange de donnes et dinformation pour la gestion des ocans et des zones ctires en Afrique, laccent tant mis sur le renforcement des centres nationaux de donnes et d'information ocanographiques, llaboration des atlas ctiers et marins, llaboration du registre africain des espces marines, le recensement des mammifres marins dans les grands cosystmes marins du courant des Canaries, et la constitution de dpts d'archives des publications marines et dannuaires dexperts et dinstitutions ; (v) la mise en uvre dune srie dateliers de perfectionnement destins aux dirigeants des instituts de recherche marine, et lapplication de modles de direction afin de doter ces dirigeants des comptences ncessaires pour procder des changements au sein des instituts pour que ces derniers soient viables et rpondent mieux aux besoins de leurs partenaires nationaux ; (vi) le soutien aux chaires UNESCO en sciences de la mer au Mozambique et en Rpublique-Unie de Tanzanie ; (vii) la mise en uvre de projets relatifs llaboration et lutilisation doutils daide la dcision dans les pays suivants: Bnin, Cameroun, Kenya, Mozambique, Nigria, Rpublique-Unie de Tanzanie, Seychelles et Togo. 3. La Sous-Commission a pris note des orientations fournies dans le Projet de stratgie moyen terme de lUNESCO pour 2014-2021, le Pacte pour les ocans du Secrtaire gnral de lONU, et certains lments du Projet de stratgie de la COI pour 2014-2021, et en a tenu compte lors de lexamen de son Projet de plan stratgique labor par le Groupe de travail intersessions. En outre, elle a recommand de procder des changements et des amendements, damliorer lexhaustivit des informations de base, de renforcer les lments de collaboration avec les organisations partenaires et dajouter un tableau relatif la mise en uvre prsentant des indicateurs cls (Annexe III en anglais et en franais). 4. La Sous-Commission a salu les exposs qui ont t prsents sur les activits pertinentes dautres projets et organisations. Ces exposs ont notamment t faits par les secrtariats des organismes suivants : les Conventions d'Abidjan et de Nairobi relevant du Programme pour les mers rgionales du PNUE, la Commission du courant de Benguela, lAssociation des sciences de la mer de l'ocan Indien occidental, le Projet sur les Grands cosystmes marins d'Agulhas et de Somalie, lUniversit Mtropolitaine Nelson Mandela, lUniversit de Western Cape et lUniversit de Technologie de la Pninsule du Cap. La Sous-Commission a pri le secrtariat de donner suite aux possibilits de collaboration mises en vidence lors des discussions qui ont suivi les exposs. 5. La Sous-Commission a adopt un plan de travail provisoire pour 2013-2015, qui sera ax sur les actions suivantes : (i) publication et diffusion du Plan stratgique approuv ; (ii) finalisation de ltude globale des capacits disponibles dans la rgion et laboration dun programme de renforcement des capacits partir des rsultats de ltude ; (iii) laboration dune proposition de projet de suivi sinspirant dODINAFRICA-IV; (iv) laboration dune proposition de Systme africain dobservation de locan ; (v) organisation dun cours dt africain sur la modlisation et les prvisions ctires et ocaniques ; (vi) cration dun nud africain pour le projet de salle de classe mondiale dOceanTeacher ; (vii) mise en uvre du projet sur lamlioration des capacits ocanographiques dans les pays dAfrique de lOuest ; (viii) laboration de projets phares sur la base du Plan stratgique ; (ix) prparation de nouvelles propositions de projet soumettre aux organismes de financement tels que le Fonds pour l'adaptation au changement climatique; (x)tablissement d'une collaboration et de liens officiels avec d'autres organisations et programmes; (xi) organisation dune confrence africaine sur les sciences de la mer en collaboration avec dautres partenaires; (xii) organisation de la troisime session de la Sous-Commission. 6. La Sous-Commission a lu M. Pierre Ricard Njike Ngaha (Cameroun) Vice-Prsident du Groupe A, en remplacement de M. Jean Folack. Les autres membres du Bureau de la Sous-Commission continueront dexercer leurs fonctions pendant la prochaine intersession et la troisime session de lIOCAFRICA : Prsident : M. Monde Mayekiso (Afrique du Sud) Vice-Prsident pour la rgion A : M. Pierre Ricard Njike Ngaha (Cameroun) Vice-Prsident pour la rgion B : M. Mohamudally Beebeejaun (Maurice) Vice-Prsident pour la rgion C : M. Mohamed Ahmed Said (gypte). 7. La Sous-Commission a dcid de tenir sa prochaine session en avril 2014, et s'est flicite de l'offre de lgypte d'tudier la possibilit d'accueillir la prochaine session. La Sous-Commission a remerci le Gouvernement sud-africain davoir accueilli la session et pris en charge toutes les dpenses locales, ainsi que la Rpublique de Core de son soutien financier l'organisation de la session. 8. La Sous-Commission a adopt les trois recommandations ci-aprs: Recommandation IOCAFRICA-II.1: PLAN STRATGIQUE DE LIOCAFRICA Adopte le Projet rvis de plan stratgique pour la Sous-Commission, avec les amendements convenus pendant la session; Prie le Prsident et le secrtariat de la Sous-Commission de prsenter le Projet rvis de plan stratgique lAssemble de la COI, sa 27esession, pour approbation. Recommandation IOCAFRICA-II.2: COLLABORATION AVEC DAUTRES ORGANISATIONS Recommande que des liens solides soient tablis avec d'autres organisations, programmes et projets pertinents, en particulier: (i) l'Union africaine et ses diffrentes confrences ministrielles (CMAE, AMCOMET, CMAST, etc.); (ii) les communauts conomiques rgionales (COMESA, COI, CAE, CEEAC, CEDEAO, SADC, etc.); (iii) les programmes du PNUE pour les mers rgionales concernant lAfrique, ainsi que les programmes rgionaux dautres organismes des Nations Unies; (iv) les projets relatifs aux grands cosystmes marins africains et les Commissions africaines; (v) les ONG internationales et rgionales (WIOMSA, UICN, WWF, etc.); Prie le secrtariat dtudier la possibilit dofficialiser cette collaboration au moyen de mmorandums daccord et daide-mmoires. Recommandation IOCAFRICA-II.3: PROGRAMME DE TRAVAIL 2013-2015 Adopte le programme de travail de la Sous-Commission pour 2013-2015, qui comporte les lments suivants: (i) publication et diffusion du Plan stratgique approuv de la Sous-Commission; (ii) finalisation de ltude globale des capacits disponibles dans la rgion (ressources humaines, installations et infrastructures, matriel, etc.), et laboration dun programme de renforcement des capacits dtaill partir des rsultats de ltude; (iii) prparation dune proposition de projet de suivi, sur la base des ralisations dODINAFRICA-IV, soumettre lexamen du Fonds de dpt UNESCO-Flandre pour les sciences; (iv) laboration dune proposition de Systme africain dobservation de locan, fonde sur les travaux dj raliss et axe sur la fourniture de services et dobservations ocaniques propres assurer la scurit humaine et conomique; (v) organisation dun cours dt africain sur la modlisation et les prvisions ctires et ocaniques; (vi) cration d'un nud africain pour le projet de salle de classe mondiale dOceanTeacher; (vii) mise en uvre du projet sur lamlioration des capacits ocanographiques dans les pays dAfrique de lOuest et largissement de son champ daction dautres rgions dAfrique; (viii) laboration de projets phares sur la base du Plan stratgique; (ix) prparation de nouvelles propositions de projet soumettre aux organismes de financement tels que le Fonds pour l'adaptation au changement climatique; (x) tablissement d'une collaboration et de liens officiels avec d'autres organisations et programmes; (xi) organisation dune confrence africaine sur les sciences de la mer en collaboration avec dautres partenaires; (xii) organisation de la troisime session de la Sous-Commission; Prie la Secrtaire excutive de la COI d'tudier des moyens d'obtenir des ressources extrabudgtaires supplmentaires pour la mise en uvre de ces activits; Exhorte les tats membres participer activement au programme de la Sous-Commission en fonction de leurs priorits, intrts et capacits. ANNEXE I Recommandation IOCAFRICA-II.1 PLAN STRATGIQUE DE LIOCAFRICA La Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents, Rappelant que la rsolution XXVI-3, adopte par l'Assemble de la COI sa 26esession et par laquelle la Sous-Commission a t cre, nonait les grandes lignes de la mission, des objectifs ainsi que de la structure et du fonctionnement de la Sous-Commission, Rappelant galement que la Sous-Commission, sa 1resession, a cr le Groupe de travail intersessions afin quil prpare un projet de plan stratgique pour la Sous-Commission en tenant compte des dfis actuels ainsi que du cadre rgional et international dans lequel celle-ci a t cre, Exprime sa gratitude au Groupe de travail intersessions pour ses efforts dans la prparation du Projet de plan stratgique, qui sera examin par la Sous-Commission; Note que le Plan stratgique constitue un instrument dorientation important pour le renforcement de la Sous-Commission et le dveloppement de ses programmes et activits; Note galement que le Plan stratgique de la Sous-Commission devrait suivre les orientations dfinies par le Projet de stratgie moyen terme de lUNESCO pour 2014-2021, le Pacte pour les ocans de lONU, et certains lments du Plan stratgique de la COI pour 2014-2021; Adopte le Projet rvis de plan stratgique pour la Sous-Commission, avec les amendements convenus pendant la session; Prie le Prsident et le secrtariat de la Sous-Commission de prsenter le Projet rvis de plan stratgique lAssemble de la COI, sa 27esession, pour approbation. Recommandation IOCAFRICA-II.2 COLLABORATION AVEC DAUTRES ORGANISATIONS La Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents, Notant limportance des partenariats en tant que mcanisme pour la planification et la mise en uvre conjointes des programmes, le transfert de technologies, et l'change et le partage de ressources, Se flicite des offres de collaboration formules par les organisations, programmes et projets reprsents la session; Recommande que des liens solides soient tablis avec d'autres organisations, programmes et projets pertinents, en particulier: (i) l'Union africaine et ses diffrentes confrences ministrielles (CMAE, AMCOMET, CMAST, etc.); (ii) les communauts conomiques rgionales (COMESA, COI, CAE, CEEAC, CEDEAO, SADC, etc.); (iii) les programmes du PNUE pour les mers rgionales concernant lAfrique, ainsi que les programmes rgionaux dautres organismes des Nations Unies; (iv) les projets relatifs aux grands cosystmes marins africains et les Commissions africaines; (v) les ONG internationales et rgionales (WIOMSA, UICN, WWF, etc.); Prie le secrtariat dtudier la possibilit dofficialiser cette collaboration au moyen de mmorandums daccord et daide-mmoires. Recommandation IOCAFRICA-II.3 PROGRAMME DE TRAVAIL 2013-2015 La Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents, Notant les progrs accomplis dans llaboration du Plan stratgique pour la Sous-Commission, Gardant l'esprit la pnurie de ressources laquelle sont confrontes lUNESCO et sa COI, Exprime sa gratitude aux tats membres et aux partenaires rgionaux et internationaux qui ont apport un soutien financier et technique la mise en uvre d'activits dans la rgion, en particulier aux Gouvernements de lAfrique du Sud et de la Rpublique de Core pour le soutien l'organisation de la deuxime session de la Sous-Commission, ainsi quau Gouvernement de la Flandre, de la Belgique et de lEspagne pour leur soutien constant la mise en uvre des activits de la Sous-Commission; Remercie les tats membres de la rgion qui se sont engags dtacher du personnel auprs de la Sous-Commission et lui fournir un soutien en nature; Adopte le programme de travail de la Sous-Commission pour 2013-2015, qui comporte les lments suivants: (i) publication et diffusion du Plan stratgique approuv de la Sous-Commission; (ii) finalisation de ltude globale des capacits disponibles dans la rgion (ressources humaines, installations et infrastructures, matriel, etc.), et laboration dun programme de renforcement des capacits dtaill partir des rsultats de ltude; (iii) prparation dune proposition de projet de suivi, sur la base des ralisations dODINAFRICA-IV, soumettre lexamen du Fonds de dpt UNESCO-Flandre pour les sciences; (iv) laboration dune proposition de Systme africain dobservation de locan, fonde sur les travaux dj raliss et axe sur la fourniture de services et dobservations ocaniques propres assurer la scurit humaine et conomique; (v) organisation dun cours dt africain sur la modlisation et les prvisions ctires et ocaniques; (vi) cration d'un nud africain pour le projet de salle de classe mondiale dOceanTeacher; (vii) mise en uvre du projet sur lamlioration des capacits ocanographiques dans les pays dAfrique de lOuest et largissement de son champ daction dautres rgions dAfrique; (viii) laboration de projets phares sur la base du Plan stratgique; (ix) prparation de nouvelles propositions de projet soumettre aux organismes de financement tels que le Fonds pour l'adaptation au changement climatique; (x) tablissement d'une collaboration et de liens officiels avec d'autres organisations et programmes; (xi) organisation dune confrence africaine sur les sciences de la mer en collaboration avec dautres partenaires; (xii) organisation de la troisime session de la Sous-Commission; Prie la Secrtaire excutive de la COI d'tudier des moyens d'obtenir des ressources extrabudgtaires supplmentaires pour la mise en uvre de ces activits; Exhorte les tats membres participer activement au programme de la Sous-Commission en fonction de leurs priorits, intrts et capacits. ANNEXE II ORDRE DU JOUR ADOPT 1. ACCUEIL ET OUVERTURE 2. DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES POUR LA SESSION 2.1 ADOPTION DE LORDRE DU JOUR 2.2 DSIGNATION DU RAPPORTEUR DE LA SESSION 2.3 ORGANISATION DE LA SESSION, CALENDRIER ET DOCUMENTATION PRSENTATION INVITE UNIVERSIT MTROPOLITAINE NELSON MANDELA 3. PRSENTATION DES ACTIVITS DE LA COI EN AFRIQUE EN 2008-2013 ET PROCESSUS DE PLANIFICATION DE L'UNESCO ET DE LA COI POUR LE 37C/4 ET LE 37C/5 PRSENTATION INVITE UNIVERSIT DE WESTERN CAPE 4. PROJET DE PLAN STRATGIQUE DE LA SOUS-COMMISSION PRSENTATION INVITE UNIVERSIT DE TECHNOLOGIE DE LA PNINSULE DU CAP 5. PRSENTATION DES ACTIVITS PERTINENTES DAUTRES ORGANISATIONS/ PROGRAMMES 5.1 Commission du courant de Benguela 5.2 Projet sur les Grands cosystmes marins d'Agulhas et de Somalie 5.3 Programme du PNUE pour les mers rgionales secrtariat de la Convention dAbidjan 5.4 Programme du PNUE pour les mers rgionales secrtariat de la Convention de Nairobi 5.5 Association des sciences de la mer de l'ocan Indien occidental 6. PROGRAMME DE TRAVAIL DE L'IOCAFRICA POUR 2013-2015 7. LECTION DU BUREAU DE L'IOCAFRICA 8. QUESTIONS DIVERSES 9. DATES ET LIEUX DE LA TROISIME SESSION DE LA SOUS-COMMISSION IOCAFRICA 10. ADOPTION DES DCISIONS/RECOMMANDATIONS ET DU RAPPORT 11. CLTURE ANNEXEIII PROJET DE PLAN STRATGIQUE DE LA SOUS-COMMISSION DE LA COI POUR LAFRIQUE ET LES TATS INSULAIRES ADJACENTS POUR 2014-2021 sa 45e session, le Conseil excutif de la COI a approuv, dans sa dcision EC-XLV/3.2-IV portant sur les organes subsidiaires rgionaux, le rsum excutif de la premire session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents (IOCAFRICA-I/3s) ainsi que les recommandations qui y figuraient, dont la recommandation IOCAFRICA-I.1 par laquelle la Sous-Commission: a tabli un Groupe de travail intersessions compos du Prsident de lIOCAFRICA et de trois vice-prsidents, du Vice-Prsident de la COI pour le Groupe V et dexperts qui seraient si besoin est coopts, pour llaboration du projet de plan stratgique de la Sous-Commission; a recommand que le Groupe de travail intersessions entreprenne une large consultation, en tenant compte des dfis actuels ainsi que du cadre rgional et international dans lequel la Sous-Commission avait t cre, afin de mettre au point le projet adquat; a pri le Secrtariat de la COI de soutenir le Groupe de travail intersessions, notamment en prparant des documents dinformation et en organisant deux runions afin que le Groupe de travail puisse achever sa tche avant la prochaine session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents. La prsente version intgre les observations dcoulant de la deuxime session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents, tenue au Cap (Afrique du Sud) les 3 et 4avril 2013.NONC DE MISSION ET VISION DE LA SOUS-COMMISSION 1. Selon lannexe la rsolution XXVI-3 de la COI, (i) la vision de la Sous-Commission consiste porter la voix de l'Afrique sur les questions lies locanographie et aux connaissances scientifiques ncessaires la gestion des ocans, et offrir une plate-forme unique lchelle de lAfrique, rassemblant les tats membres, les organismes des Nations Unies et dautres parties prenantes, afin de guider la recherche, les observations et la prparation aux catastrophes, ainsi que lattnuation de leurs effets, pour la gestion durable des ocans et zones ctires dAfrique; (ii) la mission de la Sous-Commission est de promouvoir la coopration rgionale et internationale pour la comprhension et la gestion des ocans et cosystmes ctiers dAfrique, afin dassurer le dveloppement durable et la sret des populations ctires, en tenant compte des priorits des tats membres dAfrique. Contexte 2. La Commission ocanographique intergouvernementale de lUNESCO a t cre en 1960, en vertu de la rsolution 2.31 de la Confrence gnrale de lUNESCO, en tant quorgane dot dune autonomie fonctionnelle au sein de lOrganisation ayant pour but de promouvoir la coopration internationale et de coordonner les programmes de recherche, les services et le renforcement des capacits afin daccrotre les connaissances relatives la nature et aux ressources des ocans et des zones ctires et dappliquer ces connaissances lamlioration de la gestion, au dveloppement durable, la protection du milieu marin et aux processus de prise de dcisions par ses tats membres. Au cours de la premire anne dexistence de la COI, six pays africains (Congo, Cte dIvoire, Ghana, Maroc, Mauritanie et Tunisie) sont devenus tats membres de la Commission. Ce nombre a augment mesure que davantage de pays africains obtenaient leur indpendance pour atteindre le total actuel de 36 tats membres. Ce chiffre reprsente presque un quart du nombre actuel dtats membres de la Commission. 3. Le Comit rgional de la COI pour l'Atlantique du Centre-Est (IOCEA) a t cr en 1984 par le Conseil excutif sa 17e session, en vertu de la rsolution EC-XVII.7. Le Bureau de projet de la COI pour lIOCEA a men ses activits depuis lInstitut nigrian d'ocanographie et de recherche marine (NIOMR) Lagos (Nigria) de 2002 2004. Le Comit rgional de la COI pour l'ocan Indien occidental (IOCWIO) a t cr en 1979 par lAssemble de la COI sa 11esession, en vertu de la rsolution XI.9, en tant que Comit rgional de la COI pour l'tude en commun du nord et du centre de l'ocan Indien occidental (IOCINCWIO). la demande de lIOCINWIO-V, ce nom a t modifi par la suite. Le Bureau de projet de la COI pour lIOCWIO a dabord t tabli lInstitut de recherches marines et halieutiques du Kenya (KMFRI) Mombasa (Kenya), de 2000 2004, avant de dmnager au Bureau rgional de lUNESCO Nairobi (Kenya), o il est rest de 2004 2009. 4. Les comits rgionaux ont coordonn et facilit llaboration et lexcution des activits de la COI dans leurs rgions respectives. travers eux, la COI a pris une part active la mise en uvre des programmes dans la rgion, contribuant ainsi au dveloppement des capacits scientifiques et techniques, au renforcement des institutions, la mise en place et au dploiement de systmes dobservation (par exemple, les stations de surveillance du niveau de la mer tablies dans les tats ctiers et insulaires dAfrique), ainsi qu la cration de programmes et de structures pour traiter les priorits de la rgion. La fermeture des deux bureaux de projet en 2004 (Lagos, Nigria) et 2009 (Nairobi, Kenya) a limit la possibilit pour la Commission de sassocier avec des institutions nationales et des organisations/programmes rgionaux, ce qui a nui la mise en uvre des activits de la COI dans la rgion. 5. sa 26e session (juin-juillet 2011, Paris, France), lAssemble de la COI a cr la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents en tant que cadre permettant damliorer la visibilit de la COI, de faciliter la coordination entre les tats membres de la rgion et dassurer la mise en uvre efficace des programmes de la COI en Afrique. La cration de la Sous-Commission est pleinement conforme au principe dintgration rgionale de lUnion africaine et sappuiera sur les solides rseaux dans le domaine de la mer et des ocans, ainsi que sur les programmes et organismes sous-rgionaux. Elle renforcera la prsence de la Commission en Afrique, accrotra lefficacit de son action et donnera concrtement effet la priorit accorde ce continent par lUNESCO. Elle constitue une tape importante dans le dveloppement des sciences de la mer dans la rgion et marque une transformation importante dans la manire dont la Commission collabore avec les tats membres africains. Un bureau rgional de la COI pour lAfrique a t tabli au Bureau de lUNESCO Nairobi pour servir de secrtariat technique la Sous-Commission. 6. sa premire session, tenue les 2 et 3 mai 2012 lOffice des Nations Unies Nairobi, la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents a cr un Groupe de travail intersessions compos du Prsident de lIOCAFRICA et de trois vice-prsidents, du Vice-Prsident de la COI pour le Groupe V et dexperts qui seront si besoin est coopts, pour llaboration du projet de plan stratgique de la Sous-Commission. La Sous-Commission a recommand que le Groupe de travail intersessions entreprenne une large consultation, en tenant compte des dfis actuels ainsi que du cadre rgional et international dans lequel la Sous-Commission a t cre, afin de mettre au point le projet adquat. Cette recommandation a t approuve par le Conseil excutif de la COI sa 45e session (juin 2012, Paris, France), qui a en outre pri le Secrtariat de la COI de soutenir le Groupe de travail intersessions. 7. Le Groupe de travail intersessions a tabli un projet de document qui a t examin par la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents sa deuxime session (LeCap, Afrique du Sud, 3-4avril 2013). ANALYSE DE LA SITUATION 8. Les ctes africaines stirent le long de deux ocans et de deux mers aux ressources marines et ctires abondantes, notamment la pche, les minerais et les hydrocarbures. Certaines des ressources ctires et marines importantes dAfrique sont surexploites et leur tat se dtriore. Des pressions sexercent pour accrotre la production halieutique afin de nourrir une population de plus en plus nombreuse. La prospection de ptrole et de gaz au large des ctes prend de limportance et des dcouvertes non ngligeables sont rapportes dans diverses parties du continent. Les mangroves reculent en raison dune exploitation non contrle du bois duvre et du bois de chauffage, de la construction dhtels et de bassins de sel, ainsi que de la pollution par les hydrocarbures et les dchets industriels, en particulier autour des principaux ports. Les rcifs coralliens sont en dclin constant. La pche lexplosif et les ruissellements partir des terres agricoles constituent dautres menaces importantes. 9. LAfrique subsaharienne a le taux de croissance de la population urbaine le plus lev du monde, environ 5% par an, les villes ctires lexpansion rapide ayant un taux de croissance de 4%. Cest le cas de villes telles que Lagos (Nigria), Accra (Ghana), Abidjan (Cte dIvoire), Dakar (Sngal), Mombasa (Kenya) et Dar es-Salaam (Rpublique-Unie de Tanzanie). De fait, prs de 40% de la population dAfrique de lOuest vit dans des villes ctires. Un tel degr durbanisation le long du littoral a augment le niveau de dtrioration et de pollution des cosystmes ctiers et marins. Par exemple, au large de lAfrique de lEst, la plupart des dgts relevs sur les habitats ctiers surviennent proximit des grandes villes et mtropoles et sont dus au rejet des eaux uses et la surexploitation. Nanmoins, cela tmoigne galement des moyens de subsistance quoffrent les ocans et les cosystmes ctiers. 10. Les zones ctires deviennent de plus en plus importantes en raison du rle cl jou par des industries telles que lextraction de lnergie, la pche et le tourisme dans lconomie des pays ctiers, notamment en matire de rduction de la pauvret. Cela ncessite une approche holistique pour aborder la question des sources terrestres de pollution, ainsi que tous les aspects de lexploitation des ressources vivantes et non vivantes. En consquence, les gouvernements deviennent plus attentifs aux problmes qui apparaissent et cherchent des moyens de les rsoudre. 11. Les instituts ocanographiques dAfrique en particulier sont cependant touchs par la pnurie de ressources financires et la mauvaise qualit des infrastructures dobservation du littoral et de locan (plates-formes et quipement). Dautres contraintes concernent notamment les ressources humaines (ncessit dun dveloppement des capacits), le manque de donnes et dinformations pour la gestion des ressources ctires et la prise de dcisions (notamment de donnes de suivi long terme pour les tudes sur le climat et le changement climatique), ainsi que la faible collaboration entre les instituts de la rgion pour la recherche de solutions aux proccupations communes. Le long de certaines ctes, la piraterie limite non seulement la possibilit pour les navires de recherche ocanographique dentreprendre des campagnes pour la collecte de donnes, mais a galement des rpercussions ngatives sur le dveloppement durable et la gestion de lenvironnement. cela sajoute la diversit des langues officielles utilises sur le continent, qui diminue les possibilits dchanger des expriences et des informations. La grande diversit des caractristiques des ocans et des mers qui entourent lAfrique reprsentera aussi un dfi lors de llaboration de programmes pour lIOCAFRICA. Initiatives de lUNESCO et de la COI dans la rgion 12. LUNESCO et la COI ont particip activement au dveloppement des sciences de la mer en Afrique et ont ralis la premire tude approfondie sur le Dveloppement des sciences et techniques de la mer en Afrique en 1980-1981, en collaboration avec la Commission conomique pour l'Afrique (CEA) de lONU, grce au financement du PNUD. 13. La Confrence panafricaine sur la gestion intgre et durable des zones ctires (PACSICOM) a t organise par la COI/UNESCO Maputo (Mozambique), du 18 au 28 juillet 1998, dans le cadre de lAnne internationale de l'ocan. 14. La COI a pris une part active llaboration et la mise en uvre du projet de taille moyenne du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) intitul Dveloppement et protection du milieu ctier et marin en Afrique subsaharienne, gnralement connu sous le nom de Processus africain, en partenariat avec le Comit consultatif sur la protection des mers (ACOPS) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Le Processus africain a donn lieu une analyse intgre des problmes touchant le milieu ctier et marin, ainsi qu llaboration dun ensemble de 19 projets abordant cinq domaines prioritaires: l'rosion ctire, la pollution, l'utilisation durable des ressources vivantes, la gestion d'habitats et cosystmes essentiels, et le tourisme. Les rsultats de cette initiative, dirige par des experts africains, ont t prsents la Confrence des partenaires qui les a approuvs. Cette confrence sest tenue pendant le Sommet mondial pour le dveloppement durable Johannesburg (Afrique du Sud), en septembre 2002, et a runi des chefs dtat africains et des reprsentants de la communaut des donateurs. Plusieurs des 19 projets ont depuis t financs et mis en uvre par des institutions locales et des organismes internationaux, contribuant ainsi faire face aux proccupations dfinies comme prioritaires. 15. La mise en place du Rseau de donnes et d'information ocanographiques pour l'Afrique (ODINAFRICA), finance par le Gouvernement flamand (Belgique), constitue lune des principales initiatives prises par la COI dans la rgion. Lanc avec le projet de Coopration rgionale en matire d'changes d'information scientifique dans l'ocan Indien occidental (RECOSCIX-WIO), mis en uvre en Afrique de lEst partir de 1989, et ax sur lchange et le partage de documents scientifiques, le Rseau avait, en 2000, largi sa porte jusqu couvrir la totalit de lAfrique et inclure tous les aspects relatifs la gestion et lchange de donnes et dinformations sur les ocans. Les ralisations du projet, qui se trouve actuellement dans sa quatrime phase, comprennent la cration de centres nationaux de donnes et dinformation ocanographiques (notamment la fourniture dquipements, de logiciels et lorganisation de formations), la mise en place du Rseau africain d'observation du niveau de la mer (qui comprend actuellement une trentaine de stations de mesure du niveau de la mer), la constitution dannuaires dexperts et dinstitutions, ainsi que de bases de donnes ocanographiques, du Registre africain des espces marines et datlas ctiers et marins. Le rseau ainsi cr a renforc la collaboration entre experts et institutions de la rgion, ce qui a conduit llaboration de projets et dinitiatives portant sur des questions transfrontires. 16. La COI a collabor avec lAgence sudoise d'aide au dveloppement international pour mettre en uvre diverses initiatives de renforcement des capacits, dont des ateliers et des formations, llaboration dun manuel et de principes directeurs et la fourniture dquipements et de logiciels. Une grande varit de sujets a t traite, tels que lrosion ctire, les efflorescences algales nuisibles, lvolution du niveau de la mer, la modlisation et la tldtection, les dirigeants et la constitution dquipes. 17. En Afrique occidental, le projet rgional intitul Projet Adaptation au changement climatique dans les zones ctires (ACCC) est financ par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et mis en uvre par la COI et le PNUD pour aider les tats membres faire face aux effets du changement climatique dans les zones ctires, notamment aux effets propres ces zones tels que lrosion ctire. Ce projet entre dans le cadre du plan relatif lenvironnement du Nouveau Partenariat pour le dveloppement de l'Afrique (NEPAD) et porte sur des sites ctiers situs au Cap-Vert, en Gambie, en Guine-Bissau, en Mauritanie et au Sngal. Cette zone du littoral dAfrique occidentale constitue un cosystme trs productif la diversit biologique marine importante et abrite plusieurs zones protges comprenant une biodiversit dimportance mondiale. Des activits pilotes ont t mises en uvre dans des sites slectionns dans le but de rduire la menace de lrosion ctire, tout en augmentant la biodiversit et en renforant les capacits dadaptation des communauts et des cosystmes locaux. En outre, le projet a introduit les aspects du changement climatique dans diffrents plans de dveloppement, par exemple les stratgies en matire de tourisme et les plans directeurs des villes ctires. 18. Les autres initiatives mises en uvre par la COI dans la rgion comprennent: le Systme d'alerte aux tsunamis et de mitigation dans l'ocan Indien (IOTWS), le Systme d'alerte rapide aux tsunamis et de mitigation dans l'Atlantique du Nord-Est, la Mditerrane et les mers adjacentes (NEAMTWS), le programme relatif aux Efflorescences algales nuisibles (HAB), la Carte bathymtrique internationale de l'ocan Indien occidental (IBCWIO), la Carte bathymtrique internationale de l'Atlantique du Centre-Est (IBCEA) et le renforcement des capacits de cartographie ctire dans l'ocan Indien (COAST-MAP-IO). Autres initiatives du systme des Nations Unies, dont les projets relatifs aux grands cosystmes marins 19. Les projets relatifs aux grands cosystmes marins (LME) ont jou un rle cl dans ltude et la gestion des zones ctires dAfrique. La mise en uvre de ces projets a t coordonne par diverses organisations du systme des Nations Unies et des organismes apparents comme suit: (i) Le programme relatif aux grands cosystmes marins dAgulhas et de Somalie (ASCLME): ce programme multi-projets et pluri-institutions visait institutionnaliser la gestion en coopration des deux LME. Les objectifs globaux du programme taient: (a) acqurir suffisamment de donnes de rfrence pour favoriser une approche de la gestion des deux LME fonde sur les cosystmes; (b) produire une analyse diagnostique transfrontire et un plan daction stratgique pour le LME du courant dAgulhas et pour celui du courant de Somalie. Les trois projets taient: le projet relatif aux activits terrestres dans locan Indien occidental (WIO-Lab) coordonn par le PNUE, le projet relatif aux grands cosystmes marins des courants dAgulhas et de Somalie coordonn par le PNUD, et le projet sur la pche dans le Sud-Ouest de locan Indien (SWIOFP) coordonn par la Banque mondiale. (ii) Le programme relatif au LME du courant de Benguela (BCLME) a t conu pour amliorer les structures et les capacits dAfrique du Sud, dAngola et de Namibie sagissant de grer les problmes environnementaux qui surviennent au-del des frontires nationales, pour que le grand cosystme marin du courant de Benguela puisse tre gr dans son ensemble. La mise en uvre du programme a t coordonne par le PNUD. La Commission du courant de Benguela a t cre pour mettre profit les ralisations du BCLME. Il sagit actuellement de la seule commission ddie un LME. (iii) Le Projet Protection du grand cosystme marin du courant des Canaries (CCLME) est unique de par sa combinaison stratgique de pches et de cadres de gouvernance de lcosystme. Il permettra aux pays participants, par le biais de rformes de la gouvernance, dinvestissements et de programmes de gestion, de faire face aux proccupations transfrontires prioritaires concernant le dclin des pches, de la biodiversit qui y est associe et de la qualit de leau. Le projet de CCLME est mis en uvre par lOrganisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) dans le cadre dun effort conjoint visant mettre fin la dgradation du grand cosystme marin du courant des Canaries provoqu par la surpche, la modification de lhabitat et la modification de la qualit de leau, et ce grce ladoption dune approche de gestion fonde sur lcosystme. (iv) Le projet relatif au grand cosystme marin du courant de Guine (GCLME), mis en uvre par lOrganisation des Nations Unies pour le dveloppement industriel (ONUDI) sest attach lutter contre lpuisement des ressources vivantes et la dgradation des zones ctires du grand cosystme marin du courant de Guine. Les objectifs de dveloppement long terme du projet sont les suivants: (a) reconstituer et maintenir les stocks halieutiques puiss; (b) restaurer les habitats dgrads; (c)rduire la pollution dorigine terrestre et celle cause par les navires en mettant en place un cadre rgional de gestion pour une utilisation durable des ressources vivantes et non vivantes dans le GCLME. Les domaines daction prioritaires comprennent le fait de mettre fin la dgradation des zones ctires et lpuisement des ressources vivantes, en sappuyant largement sur le renforcement des capacits rgionales. 20. Le Groupe des projets relatifs aux grands cosystmes marins africains, officialis lors d'une runion Accra (Ghana) en mai 2011, rassemble quatre projets de ce type mis en uvre le long des ctes africaines : les projets concernant les courants des Canaries, de Guine, de Benguela, d'Agulhas et de Somalie. Ce groupe a pour but de resserrer la coopration entre les projets relatifs aux grands cosystmes marins africains en ce qui concerne les problmes communs, l'apprentissage et le partage d'expriences, l'amlioration de la communication et de la coordination, et la dfinition de mthodes pour travailler en synergie. La COI a coopr troitement avec les projets relatifs aux grands cosystmes marins pour la mise en uvre d'activits. Un aide-mmoire a t sign avec le projet sur les grands cosystmes marins d'Agulhas et de Somalie (ASCLME), et des dispositions similaires sont en cours d'examen avec les autres projets relatifs aux grands cosystmes marins. 21. LOrganisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) met en uvre le Projet Nansen-AEP sur le renforcement de la base des connaissances pour la mise en uvre dune approche cosystmique des pches maritimes dans les pays en dveloppement. Le principal objectif de ce projet est dlargir la base des connaissances scientifiques sur les cosystmes marins, de renforcer le lien entre les sciences de la mer et la gestion des pches et de contribuer au renforcement des capacits grce des programmes de formation bord de navires et dans les pays. Ds 1975, le Programme Nansen financ par lAgence norvgienne de coopration pour le dveloppement (NORAD) a effectu des tudes sur les ressources halieutiques et lenvironnement dans des pays en dveloppement dAfrique, dAsie et dAmrique latine laide du navire de recherche battant pavillon de lONU, le docteur Fridtjof Nansen, exploit par lInstitut de recherche marine (IMR) de Bergen (Norvge). En dcembre 2006, le programme est devenu le Projet Nansen-AEP dans le but de renforcer les capacits des pays en dveloppement en matire de gestion fonde sur lAEP (approche cosystmique des pches), notamment en effectuant des tudes sur les cosystmes grce au navire de recherche, le docteur Fridtjof Nansen. Ce projet constitue un partenariat entre la NORAD, lIMR et la FAO. Au fil des ans, le Projet Nansen-AEP et ses prdcesseurs ont volu vers un mcanisme unique de coopration, tirant des enseignements et des connaissances de lvaluation et du suivi des cosystmes marins dans le monde en dveloppement, en particulier en Afrique subsaharienne. Fort de prs de 38 ans de donnes dobservation et dinformations sur lenvironnement marin et les ressources halieutiques en Afrique, et actuellement ax sur les changements des cosystmes marins lis au climat et leurs effets sur la biodiversit, le Projet Nansen-AEP est particulirement bien plac pour contribuer au programme de travail de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents (IOCAFRICA). 22. Dautres organismes du systme des Nations Unies tels que lOrganisation mtorologique mondiale (OMM), lOrganisation maritime international (OMI) et lOrganisation hydrographique international (OHI) ont aussi mis en uvre des programmes relatifs la mer en Afrique. QUESTIONS PRIORITAIRES 23. Lvaluation la plus complte des questions prioritaires a t mene dans le cadre du projet de taille moyenne du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) intitul Dveloppement et protection du milieu ctier et marin en Afrique subsaharienne (le Processus africain), mis en uvre par la COI en partenariat avec le Comit consultatif sur la protection des mers (ACOPS) et le PNUE. Onze pays de diffrentes rgions du continent (Afrique du Sud, Cte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Kenya, Maurice, Mozambique, Nigria, Rpublique-Unie de Tanzanie, Sngal et Seychelles) ont pris part cette initiative qui a donn lieu une analyse intgre des problmes touchant le milieu ctier et marin, ainsi qu llaboration dun ensemble de 19 projets abordant cinq domaines prioritaires: l'rosion ctire, la pollution, l'utilisation durable des ressources vivantes, la gestion d'habitats et cosystmes essentiels, et le tourisme. Les rsultats de cette initiative, dirige par des experts africains, ont t prsents la Confrence des partenaires qui les a approuvs. Cette confrence sest tenue pendant le Sommet mondial pour le dveloppement durable Johannesburg (Afrique du Sud), en septembre 2002, et a runi des chefs dtat africains et des reprsentants de la communaut des donateurs. Plusieurs des 19 projets ont depuis t financs et mis en uvre par des institutions locales et des organismes internationaux, contribuant ainsi faire face aux proccupations dfinies comme prioritaires. 24. Dautres valuations ont t ralises au niveau sous-rgional, principalement les analyses diagnostiques transfrontires effectues par les diffrents projets relatifs aux Grands cosystmes marins (LME). Le tableau ci-dessous donne un aperu de quelques-unes des questions recenses: Processus africainGCLMEBCLMEAnalyse diagnostique transfrontire WIO-LaBASCLME/ SWIOFPPerte/modification des cosystmes Surexploitation des ressources Modification de lcoulement fluvial Recours des pratiques de pche destructricesDiminution du stock de poissons du GCLME et prlvement non optimal des ressources vivantes Perte de lintgrit et du rendement des cosystmes dans un environnement trs variable, notamment les effets du changement climatique mondial Dtrioration de la qualit de leau Destruction et altration des habitats Diminution des stocks de poisson commercialis du BCLME et prlvement non optimal des ressources vivantes Incertitude quant l'tat de l'cosystme et des rendements dans un environnement trs variable Dtrioration de la qualit de leau chronique ou suite des catastrophes Destruction et altration des habitats Perte dintgrit biotique et menace sur la biodiversit/ espces menaces et vulnrables Capacits humaines et infrastructures inadquates pour valuer la sant de lcosystme Efflorescences algales nuisiblesDgradation de la qualit de leau et des sdiments en raison de la pollution dorigine terrestre Altration physique et destruction des habitats Altration des flux d'eau douce et de la charge sdimentaire des riviresDgradation de la qualit de leau Modification de lhabitat et de la communaut Dclin des ressources marines vivantes Variabilit imprvisible de lenvironnement et phnomnes extrmesCADRES INTERNATIONAUX ET RGIONAUX 25. Les pays de la rgion sont signataires de divers accords internationaux ayant un impact sur la gestion du milieu marin et de ses ressources, notamment les suivants: (i) Convention sur la prvention de la pollution des mers rsultant de l'immersion de dchets (Convention de Londres de 1972); (ii) Convention internationale de 1973 pour la prvention de la pollution par les navires (MARPOL); (iii) Conventions de Rio CCNUCC et CDB (1992); (iv) Code de conduite de la FAO pour une pche responsable; (v) Accord sur les stocks de poissons chevauchants et grands migrateurs (1995); (vi) Programme d'action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activits terrestres (GPA-LBA), 1995; (vii) Mandat de Jakarta sur la diversit biologique marine et ctire (1995). 26. Des Conventions et Commissions ont galement t mises en place au niveau sous-rgional pour traiter les questions relatives la mer, notamment: Le Programme pour les mers rgionales du PNUE, qui a pour but de lutter contre la dgradation toujours plus rapide des ocans et des zones ctires du monde par des mthodes de gestion et dutilisation durables du milieu marin et des zones ctires. Pour ce faire, il engage des pays voisins prendre ensemble des mesures globales et spcifiques pour protger le milieu marin quils ont en partage. Il y parvient en encourageant llaboration, au titre de programmes pour les mers rgionales, de recommandations pour une gestion saine de l'environnement, qui doivent tre coordonnes et mises en uvre par les pays ayant des eaux communes. Les programmes du PNUE pour les mers rgionales relatifs aux ctes africaines sont notamment: (i) la Convention dAbidjan (Convention relative la coopration en matire de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones ctires de la rgion de l'Afrique de l'Ouest et du Centre); (ii) la Convention de Nairobi (Convention relative la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et des zones ctires de la rgion de l'Afrique de l'Est); (iii) la Convention de Jeddah (Convention rgionale pour la conservation du milieu marin de la mer Rouge et du golfe d'Aden), qui est associe lOrganisation rgionale pour la conservation de l'environnement de la mer Rouge et du golfe d'Aden (PERSGA), organe de coordination charg de sa mise en uvre; (iv) la Convention de Barcelone (Convention pour la protection de la mer Mditerrane contre la pollution). La Sous-Commission a dj nou des relations avec les Conventions dAbidjan et de Nairobi et devrait tudier la possibilit de faire de mme avec les Conventions de Barcelone et de Jeddah. Les commissions pour la pche telles que la Commission sous-rgionale des pches (CSRP), le Comit rgional des pches du golfe de Guine (COREP), lOrganisation des pches de l'Atlantique Sud-Est (OPASE), le Comit des pches pour l'Atlantique Centre-Est (CPACE), la Commission du sud-ouest de l'ocan Indien (SWIOC) et la Commission des thons de l'ocan Indien (IOTC). 27. La Commission de l'Union africaine et les communauts conomiques rgionales sont des tribunes importantes pour traiter les questions qui touchent les pays africains. LUnion africaine labore actuellement la Stratgie africaine intgre pour les mers et les ocans lhorizon 2050 (Stratgie AIM 2050), qui vise promouvoir la cration de plus de richesses grce aux mers, ocans et eaux intrieures de lAfrique, et ce en mettant en place une conomie maritime prospre et en tirant le meilleur profit du potentiel des activits maritimes de manire prserver durablement lenvironnement. La stratgie souligne la ncessit de renforcer les capacits dans les domaines de la formation maritime et de la recherche scientifique (hydrographie, ocanographie, pche, formation relative aux eaux ctires et aux eaux continentales, recherche et transfert de technologie). Elle propose de cooprer avec la Commission ocanographique intergouvernementale de l'UNESCO. 28. Les organisations non gouvernementales, tant internationales que rgionales, offrent galement un mcanisme utile pour la mise en uvre dactivits relatives au milieu marin. LUnion internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) mnent des programmes sur tout le continent. La COI travaille en troite collaboration avec lAssociation des sciences de la mer de l'ocan Indien occidental (WIOMSA) pour mettre en uvre une large gamme dactivits, notamment des enqutes concernant les capacits, des analyses de donnes relatives au niveau de la mer, des tudes sur les ocans et le climat, un renforcement de la collaboration entre les ocanographes et les spcialistes du climat pour aider produire des prvisions mtorologiques et climatiques saisonnires plus prcises et la participation des forums rgionaux sur les perspectives climatiques ainsi qu des ateliers de formation au leadership. La COI et la WIOMSA ont coparrain la cration du Forum des chefs dtablissements universitaires et dinstituts de recherche (FARI) dans la rgion de locan Indien occidental. PROCESSUS DE PLANIFICATION PERTINENTS DE LONU, DE LUNESCO ET DE LA COI 29. La Confrence des Nations Unies sur le dveloppement durable (CNUDD galement appele Rio+20), tenue en juin 2012 Rio de Janeiro (Brsil), a t loccasion pour les gouvernements de renouveler leur engagement en faveur du dveloppement durable et de la promotion d'un avenir durable sur les plans conomique, social et environnemental, pour notre plante comme pour les gnrations actuelles et futures. Le document final de la CNUDD, intitul L'avenir que nous voulons, reconnat galement que les ocans, les mers et les zones ctires font partie intgrante et essentielle de l'cosystme de la Terre et sont indispensables sa survie. La CNUDD a soulign limportance que revtent la conservation et lexploitation durable des ocans, des mers et de leurs ressources pour assurer un dveloppement durable, notamment grce au rle quelles jouent en contribuant radiquer la pauvret, assurer une croissance conomique soutenue et la scurit alimentaire et crer des moyens de subsistance durables et des emplois dcents, tout en protgeant la biodiversit et le milieu marin et en remdiant aux consquences du changement climatique. 30. Le Pacte pour les ocans: des ocans en bonne sant pour un monde prospre, lanc par le Secrtaire gnral de lONU en aot 2012, dfinit, pour le systme des Nations Unies, une vision stratgique relative aux ocans qui lui permette de sacquitter de manire plus cohrente et plus efficace de ses mandats relatifs aux ocans, ainsi quil est prescrit dans le document final de la Confrence Rio+20 Lavenir que nous voulons . Il vise fournir tous les acteurs un cadre qui facilite leur collaboration aux fins de la ralisation rapide de lobjectif fix par le Pacte : Des ocans en bonne sant pour un monde prospre . Trois thmes interdpendants servent cet objectif: (i) protger les personnes et amliorer la sant des ocans; (ii) protger et remettre en tat le milieu et les ressources naturelles des ocans, assurer leur prennit et rtablir leur pleine capacit de production alimentaire ainsi que les services indispensables quils fournissent; (iii)faire mieux connatre les ocans et veiller ce quils soient mieux grs. Ces objectifs supposent une infrastructure robuste dobservation des ocans et de gestion des connaissances marines sur le plan mondial et le bon fonctionnement de lvaluation mondiale de l'tat du milieu marin des Nations Unies. 31. Les objectifs primordiaux de la Stratgie moyen terme de lUNESCO pour 2014-2021, en cours dlaboration, porteront sur la contribution une paix durable et au dveloppement durable, ainsi qu lradication de la pauvret. LAfrique et lgalit des genres resteront les priorits globales de lUNESCO pendant cette priode. Les objectifs stratgiques proposs pour les programmes relatifs aux sciences sont les suivants: (i) consolider linterface entre la science, les politiques et la socit, renforcer les capacits et soutenir llaboration de politiques de dveloppement durable; (ii) renforcer la coopration scientifique internationale en faveur de la paix, de la durabilit et de linclusion. 32. La COI labore elle aussi une stratgie moyen terme pour la mme priode. Celle-ci fait cho aux objectifs stratgiques du programme de lUNESCO et propose de renforcer les connaissances et les capacits pour la protection et la gestion durable des ocans et des zones ctires. La COI suggre de se concentrer sur les grands thmes suivants: (i) amliorer la comprhension scientifique des processus ocaniques et ctiers dans un environnement en mutation grce la recherche et lobservation systmatique de locan; (ii) dvelopper les capacits des systmes dalerte rapide et dvaluation afin de rduire les risques et les impacts des alas lis locan; (iii) soutenir ladoption de mesures dadaptation au changement climatique et de mitigation de ce phnomne; (iv) maintenir des cosystmes ocaniques sains et renforcer les capacits institutionnelles pour une gestion et une gouvernance durables de locan. Objectifs et rsultats escompts pour la Sous-Commission en 2014-2021 33. Les objectifs de la Sous-Commission sont conformes aux dispositions de lannexe la rsolution XXVI-3 de la COI. 34. La COI aspire aider les tats membres atteindre collectivement les objectifs suivants: (i)des cosystmes ocaniques sains et des services cosystmiques durables; (ii) des systmes dalerte rapide efficaces et des mcanismes de prparation aux tsunamis et aux alas naturels lis aux ocans efficients; (iii) renforcement de la rsilience face au changement et la variabilit du climat par des services et des stratgies dadaptation et de mitigation scientifiquement fonds; (iv)amlioration des connaissances concernant les questions dactualit dans le domaine de locanographie; (v) renforcement des capacits pour une gestion durable de locan et des zones ctires. 35. Conformment ces objectifs et aux rsultats escompts de la COI au niveau mondial, la Sous-Commission sattachera atteindre les rsultats suivants: Rsultat escompt1 au niveau mondial: Amlioration de la comprhension scientifique des processus ocaniques et ctiers grce la recherche et lobservation systmatique de locanRsultat escompt1 au niveau rgional: Meilleure comprhension des processus ocaniques et ctiers en Afrique, ainsi que de leur impact sur lenvironnement et les ressourcesUne gestion intgre des ressources marines et ctires est essentielle pour trouver un quilibre entre des besoins concurrents et contribuera llimination de la pauvret et au dveloppement durable en Afrique. Il est primordial davoir accs des donnes et des informations fiables dans le cadre de ce processus. Le systme dobservation de locan pour lAfrique devrait tre ax sur les informations relatives locan aux fins de la scurit humaine et conomique. Les observations devraient notamment porter sur les grandes questions suivantes: (i) la scurit alimentaire et les pches; (ii) lalerte rapide en cas dalas lis aux ocans et la rduction des risques de catastrophe; (iii) les services et la durabilit des cosystmes; (iv) la gestion et la gouvernance des ctes; (v)la variabilit/le changement climatique et ladaptation ses effets; (vi) lducation et la formation. Le GOOS-AFRIQUE devrait tre en harmonie avec le Cadre du GOOS pour l'observation de l'ocan et la Sous-commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents. Rsultat escompt2 au niveau mondial: Dveloppement des capacits des systmes dalerte rapide et dvaluation afin de rduire les risques et les impacts des alas lis locan, soutien ladoption de mesures dadaptation au changement climatique et de mitigation de ce phnomne, et maintien de la bonne sant des cosystmes ocaniquesRsultat escompt2 au niveau rgional: Dveloppement des capacits techniques aux fins de la surveillance et de lalerte rapide pour les risques naturels lis aux ocans et aux zones ctiresDes stations de mesure du niveau de la mer ont t installes dans divers endroits du littoral africain, elles peuvent servir de base un systme dalerte rapide. Les nouvelles stations ont t installes sur la cte africaine Djibouti (Djibouti), Pointe Noire (Congo), Limbe (Cameroun), Lagos (Nigria), Takoradi (Ghana), Dakar (Sngal), Nouakchott (Mauritanie), et Alexandrie (gypte). Takoradi possde les premiers enregistrements disponibles de la cte africaine.Rsultat escompt3 au niveau rgional: Meilleure comprhension de la manire dont les ocans et les zones ctires dAfrique seront touchs par les changements climatiquesSelon les projections, le changement climatique devrait entraner la perte dhabitats ctiers importants et dinfrastructures le long des ctes africaines (ports, infrastructures touristiques, sites de dbarquement de pche, etc.) du fait des phnomnes naturels, exacerbs par le changement climatique/llvation du niveau de la mer et dune utilisation inapproprie de lespace ctier. Il importera de comprendre comment les ocans et les zones ctires dAfrique seront affects par les changements climatiques.Rsultat escompt4 au niveau rgional: Amlioration de la prparation des tats membres et des communauts ctires sagissant de limiter les impacts des alas ctiers et du changement climatiqueLa COI a men un programme de dveloppement des capacits dans les pays dAfrique de lEst et de locan Indien occidental pour les aider dans les domaines de lvaluation du risque de tsunami, de la modlisation des inondations ctires et de llaboration de procdures oprationnelles normales (SOP) pour lalerte et lintervention durgence en cas de tsunami. En Afrique de lOuest, un projet relatif ladaptation aux changements climatiques et ctiers a t mis en uvre dans les pays de la rgion du LME du courant des Canaries. Rsultat escompt3 au niveau mondial: Renforcement des capacits institutionnelles pour une gestion durable des ocansRsultat escompt5 au niveau rgional: Renforcement des tablissements de formation et de recherche dans les domaines des sciences de la mer et de locanographieUn autre domaine prioritaire de la COI consiste renforcer les capacits des institutions pour leur permettre de sacquitter efficacement de leur mandat. En collaboration avec la WIOMSA et le Forum des chefs dtablissements universitaires et dinstituts de recherche (FARI), la COI a organis une srie dateliers de perfectionnement destins aux dirigeants dinstituts lis la mer. Des dirigeants et acteurs de haut rang taient prsents lors des formations afin de doter les participants des comptences ncessaires pour tablir une collaboration et dfinir, prvoir et mettre en uvre des changements au sein des instituts pour que ces derniers soient plus viables et rpondent mieux aux besoins de leurs partenaires nationaux. La COI soutient les chaires UNESCO en sciences de la mer de lUniversit Eduardo Mondlane au Mozambique et de lUniversit de Dar es-Salaam en Rpublique-Unie de Tanzanie. Les infrastructures et les installations de formation et de recherche ont encore besoin dtre amliores.Rsultat escompt6 au niveau rgional: Cration dune masse critique de professionnels des sciences de la mer chargs de dterminer les principaux problmes concernant lAfrique et dy remdierDes progrs ont t accomplis en matire de dveloppement des capacits rgionales relatives aux sciences de la mer, grce des efforts nationaux et au soutien apport par la COI et dautres organisations, cependant il faut encore mettre en place des formations de haut niveau (master/doctorat). Des initiatives devraient tre lances pour conserver la main-duvre qualifie et favoriser le recours aux comptences disponibles, y compris celles de la diaspora africaine. Il importe dintgrer une formation en ocanographie dans les universits et de la rattacher au secteur de lducation afin dintroduire locanographie plus tt dans le cursus (au niveau du secondaire et du premier cycle du suprieur). 36. Le Plan de mise en uvre (comprenant des indicateurs de performance, des indicateurs de rfrence et des chances) figure lAnnexeI. MOYENS DACTION 37. La Sous-Commission collaborera troitement avec les tats membres de la rgion et ses partenaires pour mettre en uvre la stratgie, en coopration avec dautres partenaires et parties prenantes. 38. La vaste couverture gographique de la Sous-Commission et la grande diversit des caractristiques des ocans et des mers entourant lAfrique constitueront un dfi en termes de gestion pour le bureau rgional de la COI pour lAfrique situ Nairobi, dont les effectifs sont limits. Ce bureau devrait tudier la possibilit de cooprer troitement avec les autres bureaux de lUNESCO sur ce continent. La cration de cinq bureaux rgionaux multisectoriels de lUNESCO en Afrique (Nairobi pour lAfrique de lEst, Yaound pour lAfrique centrale, Abuja pour lAfrique de lOuest, Dakar pour la rgion du Sahel en Afrique de lOuest, et un autre bureau pour lAfrique australe dont lemplacement doit tre convenu par les tats membres de la rgion) dans le cadre du programme de rforme du dispositif hors Sige de lOrganisation, offre la possibilit dtablir un lien entre le programme de la Sous-Commission et les communauts conomiques rgionales. 39. La Sous-Commission se concentrera sur les cinq domaines suivants pour atteindre ses objectifs: (i) la production et la gestion des connaissances; (ii) le dveloppement des capacits; (iii) la cration de partenariats; (iv) le plaidoyer et la sensibilisation du public; et (v) la mobilisation de ressources. 40. La Sous-Commission mettra en place cinq groupes de travail couvrant les sous-rgions suivantes: grands cosystmes marins des courants dAgulhas et de Somalie, grands cosystmes marins du courant de Benguela, grands cosystmes marins du courant de Guine, grands cosystmes marins du courant des Canaries, et les rgions de la Mditerrane et de la mer Rouge. Ces groupes de travail aideront laborer des plans dtaills et tabliront des liens avec dautres organisations et programmes des sous-rgions. Cela permettra la Sous-Commission de faire face aux priorits et aux particularits rgionales. Production et gestion des connaissances 41. Ces dernires annes, le volume dinformations disponibles sur les ocans et les ctes dAfrique a augment du fait de plusieurs initiatives nationales, rgionales et internationales. Des campagnes ocanographiques, organises dans le cadre de programmes internationaux, ont permis de collecter des donnes sur la pche et locanographie; des stations de mesure du niveau de la mer ont t installes dans des endroits cls des ctes africaines; et des instituts nationaux ont men des enqutes sur un large ventail de sujets tels que la pollution, la pche, lrosion ctire, etc. 42. Cependant, il reste encore beaucoup faire pour produire suffisamment de donnes, ainsi que pour analyser ces donnes et laborer les produits essentiels une gestion intgre et durable du milieu marin et ctier et de ses ressources. 43. Les activits devraient comprendre la production de nouvelles donnes, lanalyse et linterprtation dimportants volumes de donnes issues de nombreuses campagnes dj effectues dans la rgion, ainsi que le traitement et larchivage de donnes afin de fournir des informations de rfrence pour de futures tudes. 44. La Sous-Commission devrait veiller ce que lAfrique bnficie des programmes mondiaux de la COI. LAfrique doit passer dune participation symbolique une participation quitable aux programmes. Dveloppement des capacits 45. Bien que des progrs aient t accomplis ces 20dernires annes en matire de dveloppement des capacits rgionales relatives aux sciences de la mer, et ce grce des efforts nationaux et au soutien apport par la COI et dautres organisations, un grand nombre de pays ctiers dAfrique ne disposent toujours pas dune masse critique de spcialistes. Il faut encore mettre en place des formations de haut niveau et amliorer les infrastructures ddies la formation et la recherche. 46. Lvaluation globale des capacits disponibles et des besoins en renforcement des capacits sera entreprise par la Sous-Commission, en tenant compte des prcdentes enqutes. Ltude devrait en outre dfinir la masse critique de comptences ncessaires dans chaque domaine/ chaque niveau et valuer ce qui manque. Cette valuation constituera la base des activits menes pour renforcer les capacits dans la rgion, et servira de rfrence pour mesurer les futurs progrs. 47. Le programme de dveloppement des capacits devrait comprendre les lments ci-aprs: (i) renforcement des laboratoires des sciences de la mer qui doivent prendre part des observations, des activits de suivi ou des applications dans le domaine des sciences de la mer; (ii) cration de nouveaux programmes universitaires ou renforcement de ceux qui existent dj afin de former la prochaine gnration de dirigeants; (iii) renforcement des chaires UNESCO en tant quinstrument de dveloppement des capacits et cration de centres dexcellence (par exemple avec la cration d'un nud africain pour le projet de salle de classe mondiale dOceanTeacher); (iv) organisation de formations cibles, telles que des ateliers et des cours dt頻 axs sur les besoins particuliers identifis par les tats membres; (v) formation professionnelle continue, pour faire en sorte que le personnel scientifique et technique se tienne inform des dernires volutions dans leur domaine (notamment grce des bourses, la participation des confrences, des programmes de mobilit des chercheurs, etc.); (vi) participation quitable des spcialistes africains des sciences de la mer aux programmes de la COI ainsi qu dautres programmes mondiaux de recherche et dobservation sur les ocans; (vii) collaboration avec dautres Sous-Commissions de la COI (WESTPAC et IOCARIBE) en matire de dveloppement des capacits. 48. Laccent devrait tre plac sur la formation de la jeune gnration de scientifiques pour garantir une base solide aux sciences de la mer. Les chaires UNESCO devraient tre renforces et utilises cette fin, et des dispositifs devraient tre crs pour permettre aux chaires de recourir lexpertise de la diaspora africaine. Dautres moyens devraient tre examins pour faire appel la diaspora. 49. La formation (comptences acquises) ne sera pas mise profit sans une amlioration de lenvironnement de travail (installations et quipements). Une composante consacre au suivi aprs la formation sera donc incluse cette fin. La Sous-Commission devrait sinspirer des expriences de diffrentes rgions du monde, mais lAfrique devrait tre responsable des efforts de formation dployer sur le continent, y compris de la dfinition des priorits. Partenariats 50. Conformment la vision de la Sous-Commission, qui est doffrir une cadre rassemblant les tats membres, les organismes des Nations Unies et dautres parties prenantes, les partenariats constitueront dimportants outils permettant une planification et une mise en uvre conjointes, le transfert de technologies, ainsi que lchange et le partage de ressources. Les collaborations antrieures avec la WIOMSA, le projet ASCLME, la Commission du courant de Benguela, le Centre de prvision et d'applications climatologiques de l'IGAD, etc. ont montr que beaucoup pouvait tre fait lorsque les organisations/programmes travaillent ensemble et bnficient de synergies. La Sous-Commission devrait donc tablir de nouveaux partenariats, et renforcer ceux qui existent dj, avec diffrents acteurs de la rgion, notamment des organismes et programmes/projets rgionaux et internationaux. Les possibilits suivantes seront notamment examines: - organisations intergouvernementales: Commission de lUnion africaine et communauts conomiques rgionales, Programme pour les mers rgionales du PNUE, secrtariats des Conventions dAbidjan et de Nairobi, Commission du courant de Benguela, Commission de l'ocan Indien, Commission des thons de l'ocan Indien, Organisation hydrographique internationale, Organisation maritime internationale, etc.; - les organisations non gouvernementales telles que lAssociation des sciences de la mer de l'ocan Indien occidental, le WWF et lUICN. 51. Les partenariats devraient tre bien structurs, par exemple laide dun mmorandum daccord, de lchange dinformations ou de la reprsentation lors de runions/activits. Les partenariats devraient tre fonds sur un intrt mutuel et les responsabilits de chaque partenaire (qui fait quoi, qui paye quoi, etc.) consignes dans un mmorandum daccord, un aide-mmoire, etc. Une fois le plan stratgique de lIOCAFRICA finalis, une dlgation de haut niveau devrait tre envoye auprs des partenaires potentiels afin dtudier les possibilits dune collaboration. 52. La Sous-Commission devrait organiser une confrence africaine sur les sciences de la mer en partenariat avec dautres organisations et programmes. Cette confrence pourrait servir de forum pour passer en revue les ralisations des spcialistes et des tablissements africains, ainsi que pour dterminer la voie suivre lavenir. Mobilisation de ressources 53. La Sous-Commission devrait recevoir davantage de ressources du budget du Programme ordinaire de la COI, au titre de la priorit globale Afrique de lUNESCO. Cependant, en raison de la rduction des budgets de lOrganisation, la Sous-Commission devrait galement envisager dautres sources de financement. 54. La Sous-Commission devrait lancer une tude visant examiner la possibilit dobtenir une contribution des pays ses activits. Il faudra commencer par dfinir les cots oprationnels de la Sous-Commission (cots de personnel compris). partir de l, il sera possible de dterminer les sommes que les tats membres devront verser. Ltude portera galement sur les modalits de mise en uvre. 55. Lapport de contributions en nature par les tats membres de la rgion, notamment la fourniture de personnel, devrait tre encourag en vue de renforcer la Sous-Commission. 56. La Sous-Commission devrait diriger llaboration de produits en collaboration avec diffrents secteurs et industries, qui pourraient leur tour coparrainer la mise en uvre dactivits dans des domaines o ils ont des intrts communs avec la Sous-Commission. Les partenaires potentiels de telles initiatives comprennent les autorits portuaires et les industries du ptrole et du gaz. Sensibilisation du public et plaidoyer 57. La Sous-Commission devrait dvelopper et renforcer les liens entre la communaut scientifique, les gouvernements et dautres acteurs qui utilisent les donnes, informations et produits ocanographiques manant de la rgion. La mise en place dune solide communaut dutilisateurs crera une structure de base qui appuiera laction de la Sous-Commission. 58. Les publics sont trs varis et nont pas les mmes besoins. Il peut sagir dcoliers, de collgiens et dtudiants, de chercheurs et de gestionnaires de ressources ou de responsables de llaboration de politiques et de dcideurs. Chacun de ces groupes a besoin dinformations plus ou moins prcises et prsentes de manire diffrente. 59. Voici quelques-uns des outils de communication qui devraient tre mis en place pour amliorer la sensibilisation: (i) production de rapports dtape priodiques sur des sujets dactualit lintention des dcideurs (notes dorientation, rapports techniques, etc.); (ii) organisation rgulire dune confrence africaine sur les sciences de la mer; (iii) publication dune revue sur les sciences de la mer; (iv) organisation dvnements spciaux et de runions concernant les ocans (par exemple en marge de runions de chefs d'tat et de ministres telles que la Commission de lUnion africaine, la CMAE, le CMAST, etc.); (v) production de rapports techniques (par exemple, rapport dtape sur les effets du changement climatique rdig par des experts); (vi) laboration de matriels de sensibilisation/publicit tels que des affiches/brochures, des dpliants, des documentaires, des programmes tlviss, etc. 60. La Sous-Commission devrait semployer faire sa propre promotion en diffusant largement ses produits et en dialoguant avec les diffrentes catgories dutilisateurs de ses produits. SUIVI ET VALUATION 61. Lvaluation et le suivi priodiques de lensemble des activits de la Sous-Commission, en particulier de ses activits de dveloppement des capacits, devraient inclure une analyse objective des effets, de lefficience, de la comptitivit et de lefficacit des stratgies et des mesures utilises. Ces mesures devraient tre flexibles pour pouvoir les adapter lvolution des priorits et lapparition de nouvelles priorits, le cas chant. 62. cet gard, les rapports dtape priodiques constituent des outils importants pour examiner lefficacit et lefficience des programmes daction de la Sous-Commission. 63. La premire valuation des progrs et des ralisations de la Sous-Commission devrait tre effectue la fin des deux premires annes de travail de la Commission, laide dune approche participative dauto-valuation faisant intervenir des membres dsigns au sein du Bureau de la Sous-Commission (le Prsident et trois Vice-Prsidents), le coordonnateur de lIOCAFRICA et des administrateurs responsables, en plus dun petit nombre de reprsentants des principaux partenaires et donateurs. 64. Lauto-valuation offrirait la Sous-Commission la possibilit de cerner tous les problmes rencontrs lors de la mise en uvre du plan de travail, de proposer des solutions ces problmes et dadapter laction en consquence. 65. Par la suite, une valuation conjointe devrait tre rgulirement effectue, la fin de chaque exercice biennal, par un petit groupe dexperts slectionns lintrieur et lextrieur de la rgion, afin dassocier le point de vue dexperts locaux au point de vue plus objectif et peut-tre plus large dobservateurs extrieurs. ANNEXE I: PLAN DE MISE EN UVRERsultat escompt 1 au niveau mondial: Amlioration de la comprhension scientifique des processus ocaniques et ctiers grce la recherche et lobservation systmatique de locanRSULTATS ESCOMPTS AU NIVEAU RGIONALACTION TITRE INDICATIFPRINCIPAL INDICATEUR DE PERFORMANCEINDICATEURS DE RFRENCEOBJECTIFS DE LA SOUS-COMMISSION201520172021Rsultat escompt 1 au niveau rgional: Meilleure comprhension des processus ocaniques et ctiers en Afrique, ainsi que de leur impact sur lenvironnement et les ressourceslaboration et mise en uvre dun systme dobservation de locan pour lAfrique fournissant des services et des observations ocaniques durables aux fins de la scurit humaine et conomiqueProposition dtaille concernant le systme africain dobservation de locan pour lAfrique et calendrier de mise en uvreProposition dtaille 25% de mise en uvre du systme dobservation50% de mise en uvre80% de mise en uvreParticipation de spcialistes africains des campagnes ocanographiques organises par des institutions africaines et autres dans les eaux des ocans et des zones ctires dAfriqueNombre de campagnes Volume des donnes disponibles dans les CNDOAu moins une campagne rgionale par exercice biennalAnalyse et interprtation de donnes issues des observations et de la recherche et diffusion des rsultats aux utilisateursNombre de publications dinstitutions et de spcialistes de locan africainsNombre de publications dans des revues pratiquant lexamen collgial doublNombre de publications dans des revues pratiquant lexamen collgial triplRsultat escompt 2 au niveau mondial: Dveloppement des capacits des systmes dalerte rapide et dvaluation afin de rduire les risques et les impacts des alas lis locan, soutien ladoption de mesures dadaptation au changement climatique et de mitigation de ce phnomne, et maintien de la bonne sant des cosystmes ocaniquesRSULTATS ESCOMPTS AU NIVEAU RGIONALACTION TITRE INDICATIFINDICATEUR DE PERFORMANCEINDICATEURS DE RFRENCEOBJECTIFS DE LA SOUS-COMMISSION201520172021Rsultat escompt 2 au niveau rgional: Dveloppement des capacits techniques aux fins de la surveillance et de lalerte rapide pour les risques naturels lis aux ocans et aux zones ctiresModernisation et maintenance du Rseau africain d'observation du niveau de la mer Mise en place dune solide plate-forme dchange de donnes en temps quasi rel pour lassimilation des donnes des capteurs ocaniques et leur intgration dans les systmes de prvision mtorologique et dalerte rapide Programme de surveillance des ventuelles efflorescences algales nuisibles (HAB)Nombre de stations du GLOSS et autres stations de mesure du niveau de la mer tablies et maintenues le long du littoral africain Nombre de capteurs alimentant les systmes de prvision mtorologique et dalerte rapide Nombre de rgions de LME ayant ralis une tude initiale sur les HABAugmentation de 10%du nombre de stations installes laboration dune proposition de plate-forme dchange de donnesTotalit des stations du GLOSS installes et oprationnelles Plate-forme dchange de donnes oprationnelle tude initiale sur les HAB ralise dans toutes les rgions de LMERsultat escompt 3 au niveau rgional: Meilleure comprhension de la manire dont les ocans et les zones ctires dAfrique seront touchs par les changements climatiqueslaboration de scnarios relatifs au changement climatique et dfinition de stratgies dadaptationScnarios et stratgies dadaptationScnarios et stratgies dadaptation labors pour 2rgions de LMEScnarios et stratgies dadaptation labors pour 3rgions de LMEScnarios et stratgies dadaptation labors pour toutes les rgions de LMERsultat escompt 4 au niveau rgional: Amlioration de la prparation des tats membres et des communauts ctires sagissant de limiter les impacts des alas ctiers et du changement climatiquelaboration et validation de produits ncessaires la gestion des zones ctires et lattnuation des impacts des alas naturels dorigine marine tels que les tsunamis et les ondes de tempte (dont des modles et des cartes de zones dinondation) Poursuite de llaboration du registre africain des espces marinesRsultat escompt 3 au niveau mondial: Renforcement des capacits institutionnelles pour une gestion durable des ocansRSULTATS ESCOMPTS AU NIVEAU RGIONALACTION TITRE INDICATIFINDICATEURS DE PERFORMANCEINDICATEURS DE RFRENCEOBJECTIFS DE LA SOUS-COMMISSION201520172021Rsultat escompt 5 au niveau rgional: Renforcement des tablissements de formation et de recherche dans les domaines des sciences de la mer et de locanographievaluation des capacits institutionnelles afin dtablir des donnes de dpart Cration de nouvelles chaires UNESCO et renforcement des chaires existantes Mise en place de centres dexcellence dont des branches africaines du projet de salle de classe mondiale OceanTeacher Renforcement des instituts de recherche en sciences de la mer existants grce la fourniture dquipements et au jumelage avec dautres institutsRapport dvaluation complet Nombre de chaires UNESCO cres/ renforces Nombre de centres dexcellence ou de branches du projet OceanTeacher crs en Afrique Nombre de scientifiques utilisant dans leur travail lexpertise acquise par le biais dOceanTeacher Nombre de pays suivant les orientations de la COI en matire de gestion par zone et participant activement des projets/programmes rgionauxInformations fournies par le biais de lvaluation des capacitsRapport dvaluation complet Une chaire UNESCO supplmentaire cre et les chaires existantes renforces Premire branche du projet OceanTeacher creDeux chaires supplmentaires par rapport aux donnes de dpart Deuxime branche du projet OceanTeacher creQuatre chaires supplmentaires par rapport aux donnes de dpart Troisime branche du projet OceanTeacher creRsultat escompt 6 au niveau rgional: Cration dune masse critique de professionnels des sciences de la mer chargs de dterminer les principaux problmes concernant lAfrique et dy remdiervaluation des capacits humaines disponibles afin dtablir des donnes de dpart et une masse critique Organisation rgulire de formations spcialises, notamment de cours dt頻 portant sur des sujets prioritaires Formation de professionnels africains au niveau de masters/doctorats Organisation dune confrence africaine sur les sciences de la mer en collaboration avec dautres partenairesRapport dvaluation complet Nombre dexperts formsInformations fournies par le biais de lvaluation des capacits Rapport dvaluation complet Cours dt organiss chaque anne sur un sujet prcis Constitution de 25% de la masse critique de spcialistes des sciences de la merCours dt organiss chaque anne sur un sujet prcis Constitution de 50% de la masse critique de spcialistes des sciences de la merCours dt organiss chaque anne sur un sujet prcis Masse critique de spcialistes des sciences de la mer constitue ANNEXE II Annexe la rsolution XXVI-3 Une nouvelle structure de gouvernance en Afrique Sous-Commission de la COI pour lAfrique et les tats insulaires adjacents (COI en Afrique) Mission La Sous-Commission de la COI pour lAfrique et les tats insulaires adjacents est un organe subsidiaire intergouvernemental de la Commission ocanographique intergouvernementale de l'UNESCO ayant vocation promouvoir la coopration rgionale et internationale, et dvelopper et coordonner les programmes de recherche et docanographie de la Commission, les services ocaniques, les systmes dobservation des ocans, le renforcement des capacits et les activits connexes dans la rgion en prenant en considration les priorits et intrts spcifiques des tats membres africains. Objectifs Les objectifs de la Sous-Commission sont les suivants: (a) Promouvoir la coopration rgionale et internationale et coordonner les programmes, projets et autres activits adopts par les organes directeurs de la Commission ocanographique intergouvernementale de lUNESCO dans les tats membres concerns et la communaut scientifique marine le cas chant, et formuler, si ncessaire, des recommandations cet effet lintention de son organe crateur. (b) laborer un plan daction dtaill pour la mise en uvre des programmes, projets et autres activits adopts. (c) Dfinir les problmes rgionaux, tablir des priorits et chercher des solutions, ce qui ncessite de cooprer sur le plan international et de coordonner les activits relatives aux ocans. (d) Encourager la coopration avec les organisations, organismes et institutions comptents en vue dassurer la complmentarit. (e) Cooprer avec dautres organes subsidiaires de la COI sur des sujets dintrt commun. Historique et justification La Commission ocanographique intergouvernementale de l'UNESCO a deux comits rgionaux en Afrique: Le Comit rgional de la COI pour l'ocan Indien occidental (IOCWIO), cr en 1979 par lAssemble de la COI sa 11esession aux termes de la rsolution XI.9 en tant que Comit rgional de la COI pour l'tude en commun du nord et du centre de l'ocan Indien occidental (IOCINCWIO). la demande de lIOCINWIO-V, ce nom a t modifi par lAssemble sa 22esession, le Comit sintitulant dsormais IOCWIO (rsolutionXXII.10). Le Comit rgional de la COI pour l'Atlantique du Centre-Est (IOCEA), cr en 1984 par le Conseil excutif de la COI sa 17esession aux termes de la rsolution EC-XVII.7. Les comits rgionaux coordonnent et facilitent la conception et la mise en uvre des activits de la COI dans leur rgion respective. Lobjectif de ces deux comits est de renforcer les capacits nationales dans les domaines des sciences de la mer et des services ocaniques grce la coopration entre les tats membres de leur rgion et avec ceux dautres rgions. Il a t admis que labsence de secrtariat rgional constituait un obstacle au dveloppement de lIOCEA et de lIOCWIO. Des bureaux de projets ont t crs pour lIOCWIO ( lInstitut de recherches marines et halieutiques du Kenya (KMFRI), Mombasa, Kenya, de 2000 2004 ; et au Bureau rgional de lUNESCO Nairobi, Kenya, de 2004 2009) et pour lIOCEA ( lInstitut nigrian d'ocanographie et de recherche marine (NIOMR), Lagos, Nigria, de 2000 2004). La cration dune sous-commission de la COI pour lAfrique et les tats insulaires adjacents est pleinement conforme au principe dintgration rgionale de lUnion africaine. Elle renforcera la prsence de la Commission en Afrique, accrotra lefficacit de son action et donnera concrtement effet la priorit accorde ce continent. Les comits rgionaux existants (IOCEA et IOCWIO) seront dissous la premire session de la Sous-Commission de la COI pour lAfrique et les tats insulaires adjacents, sans prjudice de la coopration internationale en cours dans ces rgions. Les caractristiques particulires de ces rgions seront prises en compte dans le cadre de programmes cibls labors par des groupes de travail thmatiques qui seront crs par la Sous-Commission. Structure Les principales composantes de la Sous-Commission sont: (i) les tats membres; (ii) les membres lus au Bureau; (iii) le secrtariat rgional; (iv) les groupes de travail thmatiques ou quipes spciales qui traiteront de problmes ocanographiques spcifiques ayant des dimensions sous-rgionales, rgionales ou internationales. Composition La composition de la Sous-Commission est rgie par les Principes directeurs de la COI relatifs la structure et aux responsabilits des organes subsidiaires de la Commission ainsi qu la cration de bureaux dcentraliss. Les tats membres devront dsigner une administration/institution nationale en qualit de point de contact officiel de liaison avec la Sous-Commission. Bureau de la Sous-Commission Le Bureau de la Sous-Commission comprend le prsident et trois vice-prsidents lus par la Sous-Commission qui exerceront leurs fonctions conformment aux Directives concernant la structure et les fonctions des organes subsidiaires de la Commission. Secrtariat de la Sous-Commission Un bureau rgional de la COI sera cr pour remplir les fonctions de Secrtariat de la Sous-Commission de la COI pour lAfrique et les tats insulaires adjacents, et aider mettre en uvre lensemble des programmes et activits de la COI dans la rgion. Il exercera les fonctions suivantes: (i) promouvoir le dveloppement et l'utilisation, au niveau rgional, des observations et services ocaniques et des activits d'appui connexes qui seront coordonns ou grs par la COI; (ii) faciliter l'change de donnes et informations scientifiques et le transfert des connaissances rsultant de la recherche scientifique ocanologique; (iii) aider recenser les besoins de la rgion en matire de dveloppement des capacits surtout dans le cadre des programmes de la Sous-Commission, s'il y a lieu, et promouvoir les activits de dveloppement des capacits requises; (iv) organiser de grandes confrences scientifiques ou techniques, y compris les runions de la Sous-Commission; (v) tablir et entretenir des liens avec tous les programmes et projets de la COI; (vi) tablir et entretenir des liens avec d'autres organisations, institutions, partenaires et programmes appropris en vue de promouvoir la coopration rgionale et internationale. Programme et budget La Sous-Commission de la COI pour lAfrique et les tats insulaires adjacents, sera finance au moyen du budget ordinaire de la COI et par des contributions extrabudgtaires. Elle devrait tudier activement les possibilits de mobiliser des ressources complmentaires pour mettre en uvre ses programmes.  Afrique du Sud, Algrie, Angola, Bnin, Cameroun, Cap-Vert, Comores, Congo, Cte d'Ivoire, Djibouti, gypte, rythre, thiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guine, Guine-Bissau, Kenya, Libye, Madagascar, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Nigria, Rpublique dmocratique du Congo, Rpublique-Unie de Tanzanie, Sngal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Togo et Tunisie.     IOCAFRICA-II/3s page PAGE \* MERGEFORMAT4 IOCAFRICA-II/3s page PAGE \* MERGEFORMAT3 IOCAFRICA-II/3s Nairobi, le 14 mai 2013 Original anglais IOCAFRICA-II/3s Annexe I page PAGE \* MERGEFORMAT2 IOCAFRICA-II/3s Annexe I page PAGE \* MERGEFORMAT3 IOCAFRICA-II/3s Annexe I IOCAFRICA-II/3s Annexe II IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT12 IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT11 IOCAFRICA-II/3s Annexe III    IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT22 IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT21 IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT20 Rsum excutif Conformment larticle 48.3 du Rglement intrieur, la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents (IOCAFRICA), en tant quorgane subsidiaire principal de la COI, est tenue de soumettre un organe directeur un rapport sur ses sessions. LAssemble de la COI, sa 27e session, sera invite examiner le prsent rsum excutif. IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT18 IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT19 IOCAFRICA-II/3s Annexe III page PAGE \* MERGEFORMAT17 02?@ABCDEJK­qaqSE7ShMdh5ehmHnHuhMdhg%hmHnHuhMdh]O5hmHnHuhMdhnG0^JhmHnHuhMdhnG0hmHnHuhMdhl^Jy(hMdhl^JaJ#hMdhl>*CJOJQJ^JaJ hMdhl)hMdhl5>*CJOJQJ\^JaJ#hMdhl>*CJOJQJ^JaJhMdhlCJaJ@hMdhl5;>*B*CJOJPJQJ\aJhnH phtH @ABCiX$& #$/Ifb$$ dd$& #$/If[$\$a$b$Wkd$$Ifl4"&! 6 !6292 44 lae4f4yt]O5 $ <d$& #$/If\$a$b$gd$0CD 6}vvgd<gd5egds{gd]O5gd]O5gd35bkdt$$Ifl0"&&( 6 !62 44 lae4yt]O5  ;     @ A D  y s w } ~ u9Wz{hMdh5e6] hMdh hMdhGhMdh5e5\ hMdh< hMdhE, hMdh7B hMdh5e hMdh]O5 hMdhPx> hMdh@hMdh5ehmHnHuhMdh]O5hmHnHujhN}UmHnHu3  56cdTW@A6B#+CGPQRhp0;bpqv %&hABD\u v !!M!N!l! hMdh4; hMdh<hcV hMdh'= hMdh, hMdh5e5\ hMdho hMdh5e hMdhLAi +!n!o!#F###$$q%%1&&*'p''gdV';gd /Hgd<gd@Fwgd5e 7^7gd< 7^7gd<gd<l!m!o!p!r!!!!#### #$#%#E#F#c#f#####$$$$$$$$$$$$T%^%q%%%%%%% & & &!&&&,&-&ӼӼĢěēěĪӼěěěěěěhMdh@Fw\hMdh^Mm>*\hMdh /HH* hMdh@FwhMdh /H5hMdh /H>*\hMdh7B\hMdh /H\ hMdh /HhcVh /H5hMdh /H5\ hMdh7BhMdh5e5\hcV hMdh5e hMdh<2-&/&1&a'b'f'l'p't''''''''((4(:(w(x((((()))))))V*l*m*o****+++[+l++++,Y,`,w,--^-_---ܱܱܪܣ hMdh=J_ hMdhnx hMdhz hMdhJ#_ hMdh<hMdhWB5hMdhWB5\hMdhWB\hMdhWB>*\ hMdhWBhMdhV';5 hMdh@Fw hMdh /H hMdhV';9'4((()*++Y,-Y--_..//B0C0L0j0001gdrgdKogd|&Igdngd]O5gd0gd<gdWBgdV';gdWB-c.e...////B0C0L0i0j0000&1'111111111111111222F2L2R2223333:3B3K3a3b3c3m3|3}3333ü㴥 hMdho hMdh>rhMdh>r5 hMdhrhMdhKoH*hMdhKo5 hMdhKo hMdh|&IhMdh|&I5hMdh|&I5>* hMdhn hMdh]O5hMdh05 hMdh< hMdh08133W4i556666"77d88G99;:::h;i;;;;gdsp4gdsp4gdegdegd^MmgdGgdGgdGgdKogd<3 444"4%454W4f455i5o555f6m6n6x66666666"7)7G7S7777d8n88::h;i;w;Ӻә̙ӑwpfhMdhsp45>* hMdhsp4hMdhe5hMdhe\hMdhe5\hMdh^Mm5 hMdh^MmhMdhG\hMdh^Mm5>*hMdhG>*hMdhG5>*hMdheH* hMdhe hMdhGhMdhG5hMdhbr6hMdhbr5 hMdhr hMdhbr(w;x;;;;;;R<d<<<<<x==>>M>i>>>>>:?@?????@@AABBCCeCfCD DdDeDEEjEkEEEF!FFFHGIGLGܸܸܿܿܰơơơơơơơơơơơơƨƨƚ hMdhKo hMdhbr hMdh<hMdhE,5hMdh;?25 hMdh;?2 hMdhcV hMdhE,hMdh>r5 hMdhsp4 hMdh>rhMdhsp4\hMdhsp45>*\hMdhsp4>*\7;R<<>:???@ABC_CD_DDeEEFFHGKGLGWGlGG$a$gd3igdngdKogdGgdE,gdE,gd<gdsp4LGlGGGGGGGGH@HUHVHHHHHHI IIII,I-IIILI|I}IIIIIIIIJJJ8J>J~JJJJ0K4KtKuKxKKKKKKKKKKhMdhN 5hMdhH!5hMdhk5 hMdhN hMdh=J hMdh<hMdhcV5hMdh<5hMdh3i5hMdh<^JaJ hMdh3i hMdhX:hMdhn5 hMdhn:GGGH@HHIII}IIJ:JJJ1KuKKKK1LkL$a$gd<$ 7n^n`a$gd=J$ 77^7a$gd<$7^7`a$gd3i$ 77^7a$gd3i$a$gd3iKL1L3LlLmLvLwLxLMMMQR5T6TVW,YYY`ZaZmZnZZD[E[\\-b.bbf˽˯ثؠvmcmcmcmXhMdh$0PJaJhMdh$0H*PJhMdh$0PJ!jhMdh$00JPJUaJhMdh$0PJ^JaJhMdh$06PJaJhMdh$0PJaJhcVhMdh$06@^JaJhMdh$0@H*^JaJhMdh$0@^JaJ hMdh$0hMdh$05hMdh]O55hMdhn5hMdhH!5!kLwLxLLMNOPQR$1$Ifgd$0l  & F 7x$1$Ifgd$0l x$1$IfgdcVl gd$0$a$gd3i RRR(S;UzVVZ^#bfJj4kLkFo}gd$0gd$0gd$0gd$0nkd$$IfTl  0244 layt$0Tfffii4kLkuttlz{A}}}}+%*~XYWXӹԹ߸߮ߢߘߏ߮߁tctΘ hMdh$0CJPJaJnHtHhMdh$0CJPJaJhMdh$05CJPJaJhMdhcVPJhMdh$0PJhhMdh$056PJhMdh$06PJhMdh$0PJaJhnH tH  hcVPJ hMdh$0hMdh$0H*PJhMdh$0PJhMdh$0PJaJhMdh$0PJ^JaJ"For#u8zlz{|ώ11u+͟ѫ۲gd$0gd$0$ z`za$gd$0gd$0gd$0IX$<<$Ifa$gdh[l XY0kdi$$Iflr7~"% t0644 lap2ytcVY|K۵)Bi÷<θ;iӹ*$ & F 7<<$G$If^`a$gdh[l ӹԹ0+&&gd$0gd$0kd!$$Iflr7~"% t0644 lap2ytcV{co|67X_%&'N~@B'(NP-.NOPʤʝʗʝʤʝʗʝʗʝʝʤʝʗʗʝʝ hcVPJ hMdh$0hMdh$05PJhh[PJaJhMdh$0>*PJaJhMdPJaJhMdh$0PJhcVPJaJ2hMdh$0B*PJ^JaJfHphq hMdh$0PJaJ9lco+|6$$Ifa$gdcVl gd$0gd$0  & F 7G$gd$067%zz$$Ifa$gdcVl nkd$$Ifl&/' t0/'644 lap ytcV%&'~xnX$$Ifa$gdcVl $a$gd$0kd[$$Ifl0 & t0/'644 lapytcV~Azz$$Ifa$gdcVl nkd$$Ifl&/' t0/'644 lap ytcVxbb$$Ifa$gdcVl kdw$$Ifl0 & t0/'644 lapytcVv```$$Ifa$gdcVl kd$$Ifl0 & t0/'644 lapytcV'vlV$$Ifa$gdcVl $a$gd$0kd$$Ifl0 & t0/'644 lapytcV'(zzz$$Ifa$gdcVl nkdM$$Ifl&/' t0/'644 lap ytcVNxbb$$Ifa$gdcVl kd$$Ifl0 & t0/'644 lapytcVNOPs>~vojejjjj`jjgd$0gd$0gd$0gd$0kdi$$Ifl0 & t0/'644 lapytcV >     er">#$B'f*!+*+++5+111222223N3O3S3쭦||d||/hMdh$0CJPJ^JaJhmH nH sH tH 'hMdh$0CJPJ^JaJhnH tH *hMdh$05CJPJ^JaJhnH tH  hMdh$0h(lh$0CJaJhhMdh$0PJ^Jh hcVPJhhMdh$0^JaJhhMdh$0PJhhMdh$0PJhhMdh$0PJaJhMdh$0h'~ r     er">~ !`"# nS^S`gd$0gd$0gd$0gd$0#$t%&B''/(j(C))f*!+5+,-/0111$@&Ifgd$0l gd$0gd$0gd$0gd$0112s 7xx$G$IfgdcVl nkd$$Ifl}<< t0<644 lap ytMd22223.3N3ppppp $ 7xx$G$Ifa$gdcVl nkd$$Ifl}<< t0<644 lap ytMdN3O3/kd# $$Ifl4r !(}<`h ``d` t0<644 lap2ytcVO3P3Q3R3S3X3]3b3c344P5Q5g555555{666Ffy 7xx$G$IfgdcVl FfS $ 7xx$G$Ifa$gdcVl S3b3c3d4e45566Z8[889999 :%:&:F:G:K:Z:[:;<;=;<s>t>>>6@V@@@@@CC(CyCzC̸̢̎}ll̢!hh[CJPJ^JaJhnH tH !hcVCJPJ^JaJhnH tH 'hMdh$0CJPJ^JaJhnH tH *hMdh$05CJPJ^JaJhnH tH 'hMdh$0CJOJPJQJhnH tH 'hMdh$0CJPJ^JaJhnH tH  hMdh$0/hMdh$0CJPJ^JaJhmH nH sH tH *6666666r77778Z8[89FfFf 7xx$G$IfgdcVl 9999 :&:F:ppppp $ 7xx$G$Ifa$gdcVl nkd$$Ifl}<< t0<644 lap ytMdF:G:/kd?$$Ifl4r !(}<`h ``d` t0<644 lap2ytcVG:H:I:J:K:P:U:Z:[:;o;L<<= 7<$G$If]gdcVl  7PP$G$IfgdcVl  7xx$G$IfgdcVl Ffo $ 7xx$G$Ifa$gdcVl =x====6>s>>>>>?? @!@e@@@@ABBFf 7xx$G$IfgdcVl Ff 7PP$G$IfgdcVl BBBBBCCzC{CQnkd$$$Ifl}<< t0<644 lap ytMd 7xx$G$IfgdcVl Ff" 7PP$G$IfgdcVl zC{CCCCCCCDDD#D$DDEEEtFFFHHHIIIJ=K\KKKL,N-N.N͸夓nnn夓chMdh$0PJaJ!hcVCJPJ^JaJhnH tH 'hMdhcVCJPJ^JaJhnH tH !hcVCJPJ^JaJhnH tH 'hMdh$0CJPJ^JaJhnH tH )hcVCJPJ^JaJhmH nH sH tH /hMdh$0CJPJ^JaJhmH nH sH tH 'hMdh$0CJPJ^JaJhnH tH  hMdh$0"{CCCCCD $ 7xx$G$Ifa$gdcVl DD/kd2%$$Ifl4r :!(}<`3 `s`` t0<644 lap2ytcVDDDDDDD#D$DDEeEEtFFFG 7P$G$IfgdcVl  7x$G$IfgdcVl  7$G$IfgdcVl Ffb' $ 7xx$G$Ifa$gdcVl GwGHFHcHHHIKIIIIJq 7$G$IfgdcVl Ff|* 7$G$IfgdcVl  7xx$G$IfgdcVl  7P<$G$IfgdcVl  7P$G$IfgdcVl JJ]KKL-LELLLL,McMMM,N-N.N/N0Ngd$0Ff- 7xx$G$IfgdcVl  7P$G$IfgdcVl  7<<$H$IfgdcVl .N/N0N:NXNNN9QCQU8UUVVWWWWWK^U^^^^^^^_Ŭo[o[o[oGGG'h(lhh[CJPJ^JaJhnH tH &h(lh$0CJH*^JaJhnH tH #h(lh$0CJ^JaJhnH tH 'h(lh$0CJPJ^JaJhnH tH -h(lh$05CJPJ\^JaJhnH tH 1h(lh$05CJKHPJ\^JaJhnH tH .h(lh$0CJKHPJ\^JaJhnH tH h(lh$0CJaJhMdh$0PJaJhMdh$05PJaJ0N:NXNNN9QCQ{Q S~S@TTU8UULWWkY?[$ & F 7SSH$^S`a$gd$0$ 7nn^n`a$gd$0 $a$gd$0 $$@&gd$0$$$@&a$gd$0gd$0?[\K^U^^^^^__`'aDa?babcBdde:ffDgXghgdh[gdh[$ 7nn^n`a$gd$0 $$@&gd$0 $a$gd$0__'aDa?babDgihxhhhhjjjjjjjjjj j*j+j/j7j8jMjNjȹȨypyp_S_hPx>hcV\^JaJ jhPx>hcVU\^JaJhcV\^JaJh]O5hcV\^JaJjh0Uh0h_ohcV6CJaJh_ohcVCJaJ!jh_ohcV0JCJUaJh(lh$0CJ\]aJhh(lh$0CJaJh'h(lh$0CJPJ^JaJhnH tH -h(lh$05CJPJ\^JaJhnH tH hhjjjjjjjjj jQjRjjjjjjjj $If^gdM/ $IfgdM/><$If^>gd< >$If^>gd<$a$gdPx>gdl$a$gd$0gdh[NjOjPjQjRj]j^jajijjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjk̩؃{ppephN}mHnHsH ujhPx>hcVUhcVmH sH h<hcVmH sH jhN}UmHnHuhcV5CJ(\^JaJ(h]O5hcVCJ\^JaJhPx>hcV\^JaJhcV\^JaJh]O5hcV\^JaJh0hcV jhPx>hcVU\^JaJhN}\^JaJmHnHu'jjjjjk:k;kTkUkpkqkkkzq^gd35u^ugd35u^ugd<gd<gdPx>fkd/$$IfT47F !(m V+6    4af4ytM/ k k k k!k6k7k8k9k:k;kFkGkJkSkTkUk`kakdkokpkqkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk l l lllǾǾǾǾӳӳӉ{jhN}UmHnHu h]O5hcVjh$0hcVUmH sH h$0hcV^JaJh mHnHu h$0hcVhcVhcV\^JaJh]O5hcV\^JaJh0hN}mHnHsH ujhPx>hcVUhcVmH sH h<hcVmH sH 0kkk l lllllllllllllYlZlllllllY^YgdMdgdMdgd$0^gd$0^gd$0lllllllllllll>l?lTlUlWlXlYlZl}l~llllllllllllllllllllllmnn2nYnZn\nnnnnnnnnnnnnn㹪ءءh mHnHu h@hcVh5ehcVH* h]O5hcV hcVPJhRmHnHuhcVmHnHujhPx>hcVUhcVh0 h$0hcVjhN}UmHnHu?lllllllmZn[n\nnnnnoooogdh[gdMdgd<gd35gdMdnnnnnnoooooooh(lh$0CJaJhh mHnHu h$0hcVh0hcVjhPx>hcVU F 00P&P 1h:p%. A!n"n#$n%S DpF 00P&P 1h:p%. A!n"n#$n%S DpF 00P&P 1h:p%. A!n"n#$n%S DpF 00P&P 1h:p$0. A!n"n#$n% Dp< 0&P 1h0:pcVA .!n"#n$n% 9 0&P 1h:pcV. A!n"n#$n% n860ᴅm8*PNG  IHDRWOvsRGB pHYs  8DIDATx^]񯽋ro^/.@?F6iBԤ^lXc"I5$5TBR",¥)\.zq<<9xc׿?9ݧp|G9(v ;\k瀣5pppksQu9v8 ]|G9(v ;\k瀣5pppksQu9v8 ]|G9(v ;\kc~Tow^L'o|~q_?ßd˖-;v/{?;&瀣"&vGGpmhp!(0 kϝ;wmsŋeK Ok \HĿG܎V{[޽;eC|b8sN$w 7@ؽ{78䀣@CBu_~x^lgfap@ ?pQ`zA_ti`ue7Ӳ Qr}9 p[^x}߿zGTڵk0.rRt=__?9Ʉj#ob(!opP[;@%\r̙ʏeѣ0}Y7"n>2?y˖-ā//ڵ}WɁ3gPnxה_Mլ]ꫯ_bٳg*z\,o۶-~}hgϞvZLh ~[fr\K/42@=x [ѣG=sd(.@n?l-wX GixOq)[c&VZDdSh_cdt;w;c 9[`Ynt%.`2KePr'K9[y&(۪F(S|5Y8;ɜ2>Lm@̚F3k2ːŷ65XW|]g. G]␡nke 4_yQ@ !Y7nZci+( n )`~e!pG mmƱp2P6uR`{-AZ5va` RHn(2'~a,,7/_|aJ.zu28_0~֭[7n`{զ,PSOᦽ+'8[K4 .ߤ1p6rr{7\0}D Q nӆIz3@h*^E{7lLܹgpD.3<⹘'|r | /<dFTaDg΁ůħ~mb>zMɁzɯP,GdJsСC~g)QieOJ L {%.xF`Zu'ာ I~3· [ZBLYEt_B4(;Ş|Iϋ5rJh8m좛Hx ؿ$&/71Lշ'P)' Ν;7I2xqbGKe'KW99ͪ\u’%jz3"9pA z^Flr.i-K倬 -(p%Q,U|^#G>>UQ|d9#:qرc9T.Ϊ(ojk4A9P8J9[UQ*ׇp̂#tRe|fl}8@`7fY8"J JHx u5יx=pM_3790/p̙35)y^}qAA ʚjWBI5=J_~D*OÁ E]`k4MF2ypPPsƙByzSSsԈHCm?s&J#Tݻw7?)msi,ިpLj͹ T{29Sh1WԀ`x#3vY^6ߣWq&dCEi瞀 8 ҋFV ƫf{kDx N_L+y%*2@qΝg8@X;-msyơ;+bfn?d 2<8YsAO{,T+Ō+ W<"PT†R?>`훞?iRZ;Q~#}G@]/W~ s DVD }'Ũ,U &ڹs']ts}t-Kz饗TEI[.>%zׇq'8o3q+ x{. ):uE@'?C~7S}ǎ 8[UxUiݓw Hۏ[Ϫe8M`KHuw^([bnV;Z_eGi.FR;3u ռ؉45 ;lb`v!zH \d`񑜚5WCbDV ߔ5:2ߣ e6j؊n{;{YRԉR(>pQꕓ|NcRnMl5A}dabՠ:p@YBP | $=((%DDn`Ӎuw}P#뢷B4cN<<D)^qHN ] X~uK>2yJ *ؔX2/1((০mh_&SI>V&A,TΔ@0YWx z|$)*C5#)(5ޤ>bMF/I-2, L/J'i,Kd #gڱWY,dn3; $2ViU]@zO8R96zZu(D%h}t h^,M<:"GIg}RFL 7 o_1 &yW m"=sdj&&':8 4 lK݇bul0<Ge"smBu@iJ3 tGʩ(![`sD7,go.w(ghFH2U9X{GZ0_z -: nf䚁с@m-zG'c(A? RDX& L \uTZbcrB񖣪KJ>('+9UP\  is64; (͡x3UYܢJ9G J9 `jU.at@?O jBɓ %dJ(ތbaS}webBǖ0?i u[68 2+굟S.VfJL Tѭ&Dn`D 8ű 5^54 (i;9Sʄ&(0Φpg2)/u~M!Vv ~wQ`];@oN~p!P> Di7&7)їiXlQՉJAFMS;؞{vyIyZpWF|ۤz We0t+k;ͮezD,Q3l`cu+' 8! hOL]U Y'z@ՒʼsG!JRosZJ)rxٷ"u=?eKU)D q`[^Rz M8:_˯k:Ж?fEMDYKtR$P 4*P Er+(ճ(*w gyE/ iT(%ބ Z[}P)P JOiH^φ?,BrV77<%޾}>#Vx_goG%onhx}gr07b{K] {ΝXi(pQ%UP~p_>'b)fE{ΖuxWv׮]?mb͏?t"('7obeµkמ}W_}8Э 0A2nͪD!YTG JrLH &UF+.)/d9\P>.`&ȑ!#;[>Ad>t5U&Mj4P^1V1aPM-Ê?Բ 0ˑ;ըϔm- X`+U |-(j\$/0 h(>|Hm{J s'N D.\y]0Gݱch"S0LT2J8(ZX YB$Q`KToZW_}]w5'Lv.:\;߿_I̞={-3AJ|p?@gR8y)ضmѣrԗԹ}B\P^|&9WhɂԏU`ٿyBޟ351Ngņvn h>r(iz&mt::A SkdhZ0 cf:Œ\&,G 7 $]GHsd*zo%bI ڃr,zioQh]F).'}tGuAB VĴ kPS]a’?EQmBTFZsQ3[& | 4zܦTvA51h\Ϥ9dmP _|*T͇H!/ODg>W^ytr^]~T.$Fp`ۇgΜ,D6!([W^_~ [ IlSaZް =xpVVoƦT#ƭ~@:VQ@9M#귫h.L[҈+>GTƆ9v*k"¤{ޘFdO=~xMa'y}lO}DI%42MJ&WBGt5n2Z 5/&M^L$v.p` O/spLk>GXSiR9"+{m窉@ jS?aB,ݜac(լ`c@ 5J6LoD""LE/~`j}g֭>111qɀ- `V ,ͅP~NlޗNRz #G>@o^RW7`@ܽD?'л2ĢBECD _"@- MfZ5ۆB}A0G|J)  QΙIsf s*@ׯH@J~ P8Pቑo%UȬG^i7ؖp=ri)uMУ@,'+YQ G3eN9p(,\gLqf猪~P K\O( 87oe(@(lSRs]Q`6B9@/ʧ^b\PZKTs1~uht2ӋCܔ)b4F7jtN3D9=ZX n?7Ϣ' V^U ѐt *O7Av:ǥ;QpHmn(60 *g 4G(c"8t(D5''5b4E֠U M*}36_ I<HTT`f25fR` })]2Ub==3K@;2|_$PU8r#}g~9-VlsSO=E_j %QBW|4Ɣ"0!O>D#r:Wp1/ G4F H_Gz.yLZ6T.# 6{mFv䚗( mG:K-6md漡HQٸ ȷM=D-;tP#@Xô-0ZٽeĈ4W? eZ KWtupS>LT*1!|[1dpo/x(TT.CVi$@wW :1Ǹ-oxZD~`:bf1rHJRm%; \ax <K4( }f+ϊ5~M;{o@0`}piq=I|!z@?UBGMoЪc QQB$,ҀMD*VY Eve^:MƁ/bOgKsw23ki$$IPSL09#,AJwxtJmWS@;C^{9)7F /  'EҗDr0Po i͡sh zQs1uDQ(@6rAY l97mL 0LP1·2"ptZ(ai KDfؚY0vx83:Z9t0 GswҚ\:q%TF!xDn lzoTG&SL:hQ|;B-#]CiȥLYBպC'ҨU6h; .)((,zkmy(pEAM2mb5M(Hry4'y{y@ kv]Y&p COޠmP(s&imA×Q8{I(8`D4]]ME@Q1PV&6T٤ k`(`8tLX_ p*Ut~reFn+e$J8#i*XqAh5q Lex>HQ$ tb@cErO^kt= k%LX(-56o( `2(3&d2I]eR8:*4ʭ;'_' mUN&n Oڴ<@SX!FլnI|!wc6AOwE4}=RXNDO vQh\@w-?0\O8ϛɳ\ vp6XBH2):P43FpMn$m4 0~(3 jC#C+!-79O/% l $Tpr)J@;`2姦٣@M Hs*ؠ9vκMp7 Urd 6mDXK@0GˋLfa1M~3I͹ѫPzz F&X_/̢59pUd 0hlG. AnbfEd{<cX@{)XY0NrjvEX/@Z]ڛنPsfP!`(P !CYn n+wE_нm}=-6Opy|MAIuT)) +GZ7thSJdY!r͖C1ʉʍeլK SrϺ.L4os_, SYv+[ÞH/, M (zU&=nDxXf^ Е*M-(v_97}ě'ü{9\Oă Y̹j}b,Jڜ"nڣ>L# :[I덎Z\Ą 2,rV)4j(9d7_!ԝ܋~c|v`9 ׂ`MV N{dHT&:j5\k C((5ٖɅz[ t>U&&Ӆ0?tkճSC; !I wb99auI]zVi9s]$]/l5mכFE =眰(h D0yqzfu(@\.rje*P+:Y?LDVbՁ Wi^) u*:T99Xۼ219;CpZcN}(@^zoKR5 Ė]ZBYvi(7Q7:0rp@(uM PV0FQmc"n߾}ɻw'ǭ?VF駟_߼y3+믿oٲŤCt~CY?~Z=gEj/h\Yo*5#0[j)`,R;lJ?ޭ*54ɻrE[ h4bdmԆavkK@??kf5?G0 "ɹaά*XpȱZ@cQBc,`mEjPYQPpaQo-`(w or c+_a-ͷJv6w#T*.j/*-m#GzAu}!ϖ vb @pѕ#nQVhf&.Թ#0,"в3ӻvte>RdrJB:;ad H~.0RQ|E_޳gOz_B?Çƍ_u|7#_۷o۶ /1eCLʕ+A!6ZA8 po{Ts޻wo!_sGD[n;v_ Akd/_ ?V%6q$ہm*p|1gT()Tn!imt~b "+tju~7ݻKZܹsZlU0~kk(Pq$" 0;f| < 7ɴ; LoGgqIV]v&(`Q*|D(QH2F=gnT~`KTWR0}PXZHk@k=XZ}9edrU;~C _}rP8],2GyHL@֭[ÄabM(Pc )F ᅈ~ԓ}!>WQ h`#b5q{@%-0uz\HO9w8+瀣+s`pX΁sQ`w8 8Gk9(:X;֮>瀣s`pX΁sQ`w8 8Gk9(:X;֮>瀣s`pX΁sQ`w8 8Gk9(:X;֮>gb IENDB`n r#tG24*PNG  IHDR;d pHYsgRtEXtSoftwareAdobe ImageReadyqe<IDATx]^#95Mt6MfM֐M7 mm6k&da4dO0MiRT9vJRIGW^IW[߾} B70LNOOewww:nBG򲿿o?Pas6E"t{{{C_onnǏ ݅/ B1N` a4ݝ/t)tPxb :p(G3i/tb /݁|>B`3`J ]辷Ο'''bf#-G ?I rP }~BV (WoV:N{^ՆáFHd2A%JqS8)tC4,6X DLhgA1vww sKogؿfӰmBxs"bzFzGvr]sqq!/}ai(BA mJ)Ve&q17KeAV y 7[SSW2d ߄$|`m?>>y~~.ɉ&-܈b9|~REw~-3 t+irTx#-D#M[ Lz/Ke>'a0Tx;EyݲEeEBTHbᝠбJ mPO6\8TQ{!/a`_BP_%jא5HF6]g .à.ڰw<o=٬TH[ Ŕ6M].~An(usP"մM̃uemq{?AX 6d"Z/tPݩh*Ef#C_vvv\ gc5mS9s ݅/= a 2Ǜ9}^L'D`ge2"0^^^AOYv9ʀ(-^[XwwSAB:JmFܟprrڗJ{,, X] ~x24K fF+_5.pÃ<;;sǁt{'w^j\˳xV~vCNłJ`˲=M +&Hc=N\ߙSc]~cvwwQkQɻ<# T#Ne]Ђbd.a",'~_# Ű]/ χ!g*/xwi@q ' [ /ͧ4;StGUBC7 i>!7/wKqK]!^.UO覓ZVamZ'h<+kx9^n݆"'EQOMP~66pb4Atsߴm/l;z؟5] $,40C$`0Wá0GO2vvv ,>Օ؟Z|q6|=A_ޯJ~aƭ-ooozvmxxxFb{^W`6I:B)ب^!777\b >o߾A  b]2|~Ab BP(mfΎ}dRKʛ6a65U Aſj{=D,Ǐ^L'wa )Dw\"9>>.HׯkkSG~T{#pntbμjo՜t6-._{o\/'Sb;]L'IhP-2arOF"#. 6ЯfR?ONN:~Au/tm`)!B#+.-pknQB$}ˆzB~A;hCDUJ4Aχ!!)!>==K4Gb4?CiNW,{˗/nv~_z!0 ػПBeZ1݅/tx xV: ؿNLPhe@,ylq,BfwdԔXb ﻻS)9N.oBnnnXcv~6ٝ:C7;O?99۳/?t X%UЋ ?`p$ {'ё79:f"iW2E'ݞ4,EBe8wP- k9Q3,*́봠X-yj@WFnw /_ׯ_y?PyZZb0qS5F0YOY{xAB!nG ,saWؿh?` -hi@2529e{Ɂp&LJXg0{&&wٱCb6ٟwؿN"@kL Zd1bmt*LSفxTaRF{鄷ymz^BEޠTlhWwh/GFf?؃r/vx0ek*ˀv6։Lۢ +j 'i2^Awu4CDs/̗Q6C\'r߯:H DG,G1PYjy > ooo)z#8W?| E MyГ8]H? e5TBAՕi93;n u.wcG\ 5L$^R& ʝ) GLjŋ Y !fd L( 4Vu>TBE(V4mˀȹl id`gPW3#HP ߩ B˭) 95fV 4 \pBKqy /b 6㹼K} [Ăᙼ5?CfommT{^r6`fun6Z?0H]MɦӒ׵ EVb\<% l2U 5p-r -2>-򔛾1*3~RPʻd҂g-"doU\b{{]O5)\xsk RQY!.[ٻ;in-!CZ^5;ra8$oC0SӂNPkl*<Ǿ#[b+sd߲]&y]nfL{dZj58]n#S/3wBrI,o°9N^ ӓ|)wSrV|d k0Yxp[}_~Ff0^O4 o+f* ʗm^wo%[jY@@ygc~6c7 iShb#l`O imn̍g0Z2ͳ̀e=6R.nLutMxuxx4ӧO^tWc/yiNOO///CQ׻l1N/l.BHʎ~}}]֋CAM{Mx=|bP̭HOiN5/uXє拔߷mOI65 C*Quٮ{fjխRzB',J||uh71M {5HxI#θnN]h[R_j%c fkf?8%^^3MˆHv6֐v (`k$l\=b_Ƴ,>z9-|~Ofix.C$<'(Q-Y#1TeHF b ct:k v}}͝USThAcWv%HF<ŀZpno 1|/+*z Fk1J Ź'gWc9 P3JFic¡啊)=XW讘tڅRϳ`r$#0[dI;S KE{ALXΐ;]DB#Y&XWt]B?88w ;Ufd|p6QgV9Sb1J)=2TUno{||Bgk]̚oZ=K3f, .a$LdNIfQjwaHGĖJJevy惊 zBw'ǐC"'b4u%(oſx1+ѸdK F"!-=2/;ʃ{*Ob۪'7?SRx"iC|T X]x3`:O^{9ѩ̏U:'|Nb]/b /b /b /b /b /b /qa" + h40wwwb<>>~UxJ/t=f8JdC|sTIENDB`r$$Ifl!vh#v":V l4 6 !65!9292 e4f4yt]O5q$$Ifl!vh#v#v8 :V l 6 !655( 92 e4yt]O5$$If!vh#v :V l05 2ayt$0T$$If!vh#v#v:V l t0655p2ytcV$$If!vh#v#v:V l t0655p2ytcV$$If!vh#v/':V l t0/'65/'p ytcV$$If!vh#v#v:V l t0/'655pytcV$$If!vh#v/':V l t0/'65/'p ytcV$$If!vh#v#v:V l t0/'655pytcV$$If!vh#v#v:V l t0/'655pytcV$$If!vh#v#v:V l t0/'655pytcV$$If!vh#v/':V l t0/'65/'p ytcV$$If!vh#v#v:V l t0/'655pytcV$$If!vh#v#v:V l t0/'655pytcV$$If!vh#v<:V l t0<65*B*CJOJQJhph:A : Police par dfautVi@V 0Tableau Normal4 l4a 2k 2 0 Aucune liste BOB (a)^7`a$PJtH 2O2 (b) 7n^n>> (c) 7^`a$BO"B alinaG$^7a$ PJhtH h&`1h &Appel note de bas de p.,=0: A=>A:8-FNH*>@B> )0En-tte 9r PJtH 6OR6 Par `7a$PJtH *OQb* Marge`@r *-Note de bas de page,FOOTNOTES,fn,single space ^7`CJPJaJtH H @H Pied de page 9r PJtH FQ@F Corps de texte 3 B* ph4)4 Numro de pagePP TIRET bul 1cm F 7SH$a$LOL Serre7*$@&G$a$PJaJhtH 6Oa6 tiret ^`mH sH .o. PointSoul>*BU`B ,Lien hypertexte >*B*phNoN  Marge Car#CJOJQJ_HaJhmH sH tH >Oa> %m0COI! F  7 CJOJQJTo!T ]O5 Titre 1 Car%5CJKHOJPJQJ\aJhtH XOA2X @0 Doc. heading #a$5;CJ\^JhmH sH HoAH @ Marge CharOJPJQJ^JaJmH sH <oQ< !@0COI CharCJPJaJhtH N@bN 'i*Texte de bulles&CJOJQJ^JaJ^oq^ &i*Texte de bulles CarCJOJQJ^JaJhnHtHx x ]O5Grille du tableau7:V(0(JoJ $00 En-tte CarCJOJPJQJaJhtH o $0=Note de bas de page Car,FOOTNOTES Car,fn Car,single space CarOJPJQJhtH PK![Content_Types].xmlN0EH-J@%ǎǢ|ș$زULTB l,3;rØJB+$G]7O٭V,cy$gc.bAn̖kեC A0vs<>6r=*%@&ٖ6دk.~8$ 6./lS _//"JFV!zn^3ੵ,_wr%8/[k.$eVi2[Psjcs7f WKՆ7dg ȘJj|j(KD- dXiJ؇2x$( :'vɗsKZj{Zb&^>{?=уG]8 ˻^|ɟ>D<Ϫ~j ̜?_|+!D7!18fZNFl;I(q =9S̲8vt xur1xEu5$ IA.N&)f^݈8f2((}B*C .X;u0 ɐjmڦ1eZ3ۉm-r"+00~Hƫxp\%rcVu*#Sq= !a"e՞-%ƪL.R(_%:漌iv@}OCbU|Cp0ݷ)q}2ܢcҬ@ULC5@W4;fj8?| Tބӫg"qzr7$%G[r~KS򌅁,bm3v 1el\fp}X̕4A 6{ASLt(Q%\rl_٫fS_B,sHvx`Wr~(BshUr) 64Cebs)bMjBUkp:6GyZL3E2rQ$)9G񄨕v$5˳:Y+x%vYRnNöj.7= .Yo|%lٟ̦gl厹MPW6s;< liGY Dk/7!@Ί5( Z2_]Zѱ_3*E шMR*uahG.9gMW~#fpv4; !6o%JۍsgwŴ9R.+<+΀FS*BiDpT ߅PT/ȁa.jHP8T$Z2wzvvY,d*dL#r@Ps>=A6hן=Qr9LV638h&T-;ƬFtExZƚxY(wHH>vu[xA@U_iG08E[LZ m6:9Oc֖&g v1^<`gvbm2{Eai_dLbd_.$z ~30%M1T =0}o5PK! ѐ'theme/theme/_rels/themeManager.xml.relsM 0wooӺ&݈Э5 6?$Q ,.aic21h:qm@RN;d`o7gK(M&$R(.1r'JЊT8V"AȻHu}|$b{P8g/]QAsم(#L[PK-![Content_Types].xmlPK-!֧6 0_rels/.relsPK-!kytheme/theme/themeManager.xmlPK-!Ttheme/theme/theme1.xmlPK-! ѐ' theme/theme/_rels/themeManager.xml.relsPK] mRg|g|?~g?~C(L?xD)0Fg##H### #^ >ppp'''AAAAAA]]Fl!-&-3w;LGKfS3zC.N_NjklnoC'1;GkLRFoXYӹ6%~'N~#12N3O369F:G:=B{CDDGJ0N?[hjklo#9;Ukm "$*@Ci!!!!!!!!!#9<bx{!!!  /Xb$60ᴅm8*8b$r#tG24* Q2# @ (  B  s :?"Line 96#"wPK!8[Content_Types].xmlAN0EH%N@%邴K@`dOdlyLhoDX3'AL:*/@X*eRp208J妾)G,R}Q)=HiҺ0BL):T뢸WQDY;d]6O&8* VCLj"󃒝 yJ.;[wIC_ :{IOA !>Ø4 p;fɑ3׶Vc.ӵn(&poPK!8! _rels/.relsj0 }qN/k؊c[F232zQLZ%R6zPT]( LJ[ۑ̱j,Z˫fLV:*f"N.]m@= 7LuP[i?T;GI4Ew=}3b9`5YCƵkρؖ9#ۄo~e?zrPK!}'c #drs/e2oDoc.xmlS0W?XC "ªJE!V۲ URU3o.DgnЪ8ň+P{ݎ9O#R+^+wiݪ39FK-Ih[p-DŽYz+IΓN[f98Kuͩk=n>6&ɏF ,Z"$CUtVP6u-(5@5Y[5/ 1<q&`"@;iAP-5q9xjoCq^N)]6Dyz5MH8 }Զ tr\rG?iB!X?sݢ`XI;.![!eY*x9bRpܜ=JiљI_nݬ>)Nf{"doCrtnV? ?r,dMӪ}ږ|}UZ6W0d=~yoC= H:GuouaՄQ܃׿PK!\p drs/downrev.xmlLN0DHH\I q*ƅu/IDNc |=[ǝyWԁz6Pĕ-T;dˋ3Jup@ci(Pk;Q]I[ P;]3&4=<1W=HcT_C!~6nq+i J= /PK-!8[Content_Types].xmlPK-!8! /_rels/.relsPK-!}'c #.drs/e2oDoc.xmlPK-!\p fdrs/downrev.xmlPKn@od b    H||"Group 97"|c4cPK!g [Content_Types].xmlN0 HC+jSv@݁# 4 J6q8IM!/r# qX۲ P9m橸猢D-GP_5WD#|?Aj+t0u:z=EU 0" ,[z{=gf>şDNhnbB}UD34O7Ĭs{I*C|6 HµNgdIK:lgt.[/ 0]& cPK!8! _rels/.relsj0 }qN/k؊c[F232zQLZ%R6zPT]( LJ[ۑ̱j,Z˫fLV:*f"N.]m@= 7LuP[i?T;GI4Ew=}3b9`5YCƵkρؖ9#ۄo~e?zrPK!C drs/e2oDoc.xmlW]o6}`N0fUCRڍ X 6=3^ϭ}j?.s ܽ{ZR1Dy!J]8HiK N+Uλ?mI% \%~4Z穢Q7+!;V^)w`]gb 2HkzzOSR}CI̴A<=rӲ>gmk5B_thLێr=t-@#jX$m(T/}#ʓqF5F8uC<_q8wx=qS?Ӝd(@ڬgc0{W[j4Ymӣ2h RHLJذZR]4fXr,Xt7*`s;flgab GYo2ҏTt jHBMvPڴ$ͅ!ܖ a8%)z^n@RyܟGm?԰<9L7i+rQm1W쨻Bn>[0#7ㅋ!0'鏗K'ȲtImk#I4mYtM$1楥V(LG(hX2@= |6>얃ߊϭJLϝுo^>X{bW7{k :/ya !_1ƧZPK!.ldrs/_rels/e2oDoc.xml.rels0 a۴=,"Wq`Hi$eAAqfc/L) Aql_+ \+eϏ,5g R⏔Y17!RdeD}DKoo0<0(H;Ӄ8\cm~4m>yB:_+qs=ݿ|xpPK!(DĠ drs/downrev.xmlLj0EBw8CmWPSmbwj=97_Mq G Jg|g |dtêufH;\B> LJ_h|4ܶ2giuCnj,/U1qor܎mJ=>L%SWա`UX0`4'_d PK !88drs/media/image1.pngPNG  IHDRWOvsRGB pHYs  8DIDATx^]񯽋ro^/.@?F6iBԤ^lXc"I5$5TBR",¥)\.zq<<9xc׿?9ݧp|G9(v ;\k瀣5pppksQu9v8 ]|G9(v ;\k瀣5pppksQu9v8 ]|G9(v ;\kc~Tow^L'o|~q_?ßd˖-;v/{?;&瀣"&vGGpmhp!(0 kϝ;wmsŋeK Ok \HĿG܎V{[޽;eC|b8sN$w 7@ؽ{78䀣@CBu_~x^lgfap@ ?pQ`zA_ti`ue7Ӳ Qr}9 p[^x}߿zGTڵk0.rRt=__?9Ʉj#ob(!opP[;@%\r̙ʏeѣ0}Y7"n>2?y˖-ā//ڵ}WɁ3gPnxה_Mլ]ꫯ_bٳg*z\,o۶-~}hgϞvZLh ~[fr\K/42@=x [ѣG=sd(.@n?l-wX GixOq)[c&VZDdSh_cdt;w;c 9[`Ynt%.`2KePr'K9[y&(۪F(S|5Y8;ɜ2>Lm@̚F3k2ːŷ65XW|]g. G]␡nke 4_yQ@ !Y7nZci+( n )`~e!pG mmƱp2P6uR`{-AZ5va` RHn(2'~a,,7/_|aJ.zu28_0~֭[7n`{զ,PSOᦽ+'8[K4 .ߤ1p6rr{7\0}D Q nӆIz3@h*^E{7lLܹgpD.3<⹘'|r | /<dFTaDg΁ůħ~mb>zMɁzɯP,GdJsСC~g)QieOJ L {%.xF`Zu'ာ I~3· [ZBLYEt_B4(;Ş|Iϋ5rJh8m좛Hx ؿ$&/71Lշ'P)' Ν;7I2xqbGKe'KW99ͪ\u’%jz3"9pA z^Flr.i-K倬 -(p%Q,U|^#G>>UQ|d9#:qرc9T.Ϊ(ojk4A9P8J9[UQ*ׇp̂#tRe|fl}8@`7fY8"J JHx u5יx=pM_3790/p̙35)y^}qAA ʚjWBI5=J_~D*OÁ E]`k4MF2ypPPsƙByzSSsԈHCm?s&J#Tݻw7?)msi,ިpLj͹ T{29Sh1WԀ`x#3vY^6ߣWq&dCEi瞀 8 ҋFV ƫf{kDx N_L+y%*2@qΝg8@X;-msyơ;+bfn?d 2<8YsAO{,T+Ō+ W<"PT†R?>`훞?iRZ;Q~#}G@]/W~ s DVD }'Ũ,U &ڹs']ts}t-Kz饗TEI[.>%zׇq'8o3q+ x{. ):uE@'?C~7S}ǎ 8[UxUiݓw Hۏ[Ϫe8M`KHuw^([bnV;Z_eGi.FR;3u ռ؉45 ;lb`v!zH \d`񑜚5WCbDV ߔ5:2ߣ e6j؊n{;{YRԉR(>pQꕓ|NcRnMl5A}dabՠ:p@YBP | $=((%DDn`Ӎuw}P#뢷B4cN<<D)^qHN ] X~uK>2yJ *ؔX2/1((০mh_&SI>V&A,TΔ@0YWx z|$)*C5#)(5ޤ>bMF/I-2, L/J'i,Kd #gڱWY,dn3; $2ViU]@zO8R96zZu(D%h}t h^,M<:"GIg}RFL 7 o_1 &yW m"=sdj&&':8 4 lK݇bul0<Ge"smBu@iJ3 tGʩ(![`sD7,go.w(ghFH2U9X{GZ0_z -: nf䚁с@m-zG'c(A? RDX& L \uTZbcrB񖣪KJ>('+9UP\  is64; (͡x3UYܢJ9G J9 `jU.at@?O jBɓ %dJ(ތbaS}webBǖ0?i u[68 2+굟S.VfJL Tѭ&Dn`D 8ű 5^54 (i;9Sʄ&(0Φpg2)/u~M!Vv ~wQ`];@oN~p!P> Di7&7)їiXlQՉJAFMS;؞{vyIyZpWF|ۤz We0t+k;ͮezD,Q3l`cu+' 8! hOL]U Y'z@ՒʼsG!JRosZJ)rxٷ"u=?eKU)D q`[^Rz M8:_˯k:Ж?fEMDYKtR$P 4*P Er+(ճ(*w gyE/ iT(%ބ Z[}P)P JOiH^φ?,BrV77<%޾}>#Vx_goG%onhx}gr07b{K] {ΝXi(pQ%UP~p_>'b)fE{ΖuxWv׮]?mb͏?t"('7obeµkמ}W_}8Э 0A2nͪD!YTG JrLH &UF+.)/d9\P>.`&ȑ!#;[>Ad>t5U&Mj4P^1V1aPM-Ê?Բ 0ˑ;ըϔm- X`+U |-(j\$/0 h(>|Hm{J s'N D.\y]0Gݱch"S0LT2J8(ZX YB$Q`KToZW_}]w5'Lv.:\;߿_I̞={-3AJ|p?@gR8y)ضmѣrԗԹ}B\P^|&9WhɂԏU`ٿyBޟ351Ngņvn h>r(iz&mt::A SkdhZ0 cf:Œ\&,G 7 $]GHsd*zo%bI ڃr,zioQh]F).'}tGuAB VĴ kPS]a’?EQmBTFZsQ3[& | 4zܦTvA51h\Ϥ9dmP _|*T͇H!/ODg>W^ytr^]~T.$Fp`ۇgΜ,D6!([W^_~ [ IlSaZް =xpVVoƦT#ƭ~@:VQ@9M#귫h.L[҈+>GTƆ9v*k"¤{ޘFdO=~xMa'y}lO}DI%42MJ&WBGt5n2Z 5/&M^L$v.p` O/spLk>GXSiR9"+{m窉@ jS?aB,ݜac(լ`c@ 5J6LoD""LE/~`j}g֭>111qɀ- `V ,ͅP~NlޗNRz #G>@o^RW7`@ܽD?'л2ĢBECD _"@- MfZ5ۆB}A0G|J)  QΙIsf s*@ׯH@J~ P8Pቑo%UȬG^i7ؖp=ri)uMУ@,'+YQ G3eN9p(,\gLqf猪~P K\O( 87oe(@(lSRs]Q`6B9@/ʧ^b\PZKTs1~uht2ӋCܔ)b4F7jtN3D9=ZX n?7Ϣ' V^U ѐt *O7Av:ǥ;QpHmn(60 *g 4G(c"8t(D5''5b4E֠U M*}36_ I<HTT`f25fR` })]2Ub==3K@;2|_$PU8r#}g~9-VlsSO=E_j %QBW|4Ɣ"0!O>D#r:Wp1/ G4F H_Gz.yLZ6T.# 6{mFv䚗( mG:K-6md漡HQٸ ȷM=D-;tP#@Xô-0ZٽeĈ4W? eZ KWtupS>LT*1!|[1dpo/x(TT.CVi$@wW :1Ǹ-oxZD~`:bf1rHJRm%; \ax <K4( }f+ϊ5~M;{o@0`}piq=I|!z@?UBGMoЪc QQB$,ҀMD*VY Eve^:MƁ/bOgKsw23ki$$IPSL09#,AJwxtJmWS@;C^{9)7F /  'EҗDr0Po i͡sh zQs1uDQ(@6rAY l97mL 0LP1·2"ptZ(ai KDfؚY0vx83:Z9t0 GswҚ\:q%TF!xDn lzoTG&SL:hQ|;B-#]CiȥLYBպC'ҨU6h; .)((,zkmy(pEAM2mb5M(Hry4'y{y@ kv]Y&p COޠmP(s&imA×Q8{I(8`D4]]ME@Q1PV&6T٤ k`(`8tLX_ p*Ut~reFn+e$J8#i*XqAh5q Lex>HQ$ tb@cErO^kt= k%LX(-56o( `2(3&d2I]eR8:*4ʭ;'_' mUN&n Oڴ<@SX!FլnI|!wc6AOwE4}=RXNDO vQh\@w-?0\O8ϛɳ\ vp6XBH2):P43FpMn$m4 0~(3 jC#C+!-79O/% l $Tpr)J@;`2姦٣@M Hs*ؠ9vκMp7 Urd 6mDXK@0GˋLfa1M~3I͹ѫPzz F&X_/̢59pUd 0hlG. AnbfEd{<cX@{)XY0NrjvEX/@Z]ڛنPsfP!`(P !CYn n+wE_нm}=-6Opy|MAIuT)) +GZ7thSJdY!r͖C1ʉʍeլK SrϺ.L4os_, SYv+[ÞH/, M (zU&=nDxXf^ Е*M-(v_97}ě'ü{9\Oă Y̹j}b,Jڜ"nڣ>L# :[I덎Z\Ą 2,rV)4j(9d7_!ԝ܋~c|v`9 ׂ`MV N{dHT&:j5\k C((5ٖɅz[ t>U&&Ӆ0?tkճSC; !I wb99auI]zVi9s]$]/l5mכFE =眰(h D0yqzfu(@\.rje*P+:Y?LDVbՁ Wi^) u*:T99Xۼ219;CpZcN}(@^zoKR5 Ė]ZBYvi(7Q7:0rp@(uM PV0FQmc"n߾}ɻw'ǭ?VF駟_߼y3+믿oٲŤCt~CY?~Z=gEj/h\Yo*5#0[j)`,R;lJ?ޭ*54ɻrE[ h4bdmԆavkK@??kf5?G0 "ɹaά*XpȱZ@cQBc,`mEjPYQPpaQo-`(w or c+_a-ͷJv6w#T*.j/*-m#GzAu}!ϖ vb @pѕ#nQVhf&.Թ#0,"в3ӻvte>RdrJB:;ad H~.0RQ|E_޳gOz_B?Çƍ_u|7#_۷o۶ /1eCLʕ+A!6ZA8 po{Ts޻wo!_sGD[n;v_ Akd/_ ?V%6q$ہm*p|1gT()Tn!imt~b "+tju~7ݻKZܹsZlU0~kk(Pq$" 0;f| < 7ɴ; LoGgqIV]v&(`Q*|D(QH2F=gnT~`KTWR0}PXZHk@k=XZ}9edrU;~C _}rP8],2GyHL@֭[ÄabM(Pc )F ᅈ~ԓ}!>WQ h`#b5q{@%-0uz\HO9w8+瀣+s`pX΁sQ`w8 8Gk9(:X;֮>瀣s`pX΁sQ`w8 8Gk9(:X;֮>瀣s`pX΁sQ`w8 8Gk9(:X;֮>gb IENDB`PK !D` drs/media/image2.pngPNG  IHDR;d pHYsgRtEXtSoftwareAdobe ImageReadyqe<IDATx]^#95Mt6MfM֐M7 mm6k&da4dO0MiRT9vJRIGW^IW[߾} B70LNOOewww:nBG򲿿o?Pas6E"t{{{C_onnǏ ݅/ B1N` a4ݝ/t)tPxb :p(G3i/tb /݁|>B`3`J ]辷Ο'''bf#-G ?I rP }~BV (WoV:N{^ՆáFHd2A%JqS8)tC4,6X DLhgA1vww sKogؿfӰmBxs"bzFzGvr]sqq!/}ai(BA mJ)Ve&q17KeAV y 7[SSW2d ߄$|`m?>>y~~.ɉ&-܈b9|~REw~-3 t+irTx#-D#M[ Lz/Ke>'a0Tx;EyݲEeEBTHbᝠбJ mPO6\8TQ{!/a`_BP_%jא5HF6]g .à.ڰw<o=٬TH[ Ŕ6M].~An(usP"մM̃uemq{?AX 6d"Z/tPݩh*Ef#C_vvv\ gc5mS9s ݅/= a 2Ǜ9}^L'D`ge2"0^^^AOYv9ʀ(-^[XwwSAB:JmFܟprrڗJ{,, X] ~x24K fF+_5.pÃ<;;sǁt{'w^j\˳xV~vCNłJ`˲=M +&Hc=N\ߙSc]~cvwwQkQɻ<# T#Ne]Ђbd.a",'~_# Ű]/ χ!g*/xwi@q ' [ /ͧ4;StGUBC7 i>!7/wKqK]!^.UO覓ZVamZ'h<+kx9^n݆"'EQOMP~66pb4Atsߴm/l;z؟5] $,40C$`0Wá0GO2vvv ,>Օ؟Z|q6|=A_ޯJ~aƭ-ooozvmxxxFb{^W`6I:B)ب^!777\b >o߾A  b]2|~Ab BP(mfΎ}dRKʛ6a65U Aſj{=D,Ǐ^L'wa )Dw\"9>>.HׯkkSG~T{#pntbμjo՜t6-._{o\/'Sb;]L'IhP-2arOF"#. 6ЯfR?ONN:~Au/tm`)!B#+.-pknQB$}ˆzB~A;hCDUJ4Aχ!!)!>==K4Gb4?CiNW,{˗/nv~_z!0 ػПBeZ1݅/tx xV: ؿNLPhe@,ylq,BfwdԔXb ﻻS)9N.oBnnnXcv~6ٝ:C7;O?99۳/?t X%UЋ ?`p$ {'ё79:f"iW2E'ݞ4,EBe8wP- k9Q3,*́봠X-yj@WFnw /_ׯ_y?PyZZb0qS5F0YOY{xAB!nG ,saWؿh?` -hi@2529e{Ɂp&LJXg0{&&wٱCb6ٟwؿN"@kL Zd1bmt*LSفxTaRF{鄷ymz^BEޠTlhWwh/GFf?؃r/vx0ek*ˀv6։Lۢ +j 'i2^Awu4CDs/̗Q6C\'r߯:H DG,G1PYjy > ooo)z#8W?| E MyГ8]H? e5TBAՕi93;n u.wcG\ 5L$^R& ʝ) GLjŋ Y !fd L( 4Vu>TBE(V4mˀȹl id`gPW3#HP ߩ B˭) 95fV 4 \pBKqy /b 6㹼K} [Ăᙼ5?CfommT{^r6`fun6Z?0H]MɦӒ׵ EVb\<% l2U 5p-r -2>-򔛾1*3~RPʻd҂g-"doU\b{{]O5)\xsk RQY!.[ٻ;in-!CZ^5;ra8$oC0SӂNPkl*<Ǿ#[b+sd߲]&y]nfL{dZj58]n#S/3wBrI,o°9N^ ӓ|)wSrV|d k0Yxp[}_~Ff0^O4 o+f* ʗm^wo%[jY@@ygc~6c7 iShb#l`O imn̍g0Z2ͳ̀e=6R.nLutMxuxx4ӧO^tWc/yiNOO///CQ׻l1N/l.BHʎ~}}]֋CAM{Mx=|bP̭HOiN5/uXє拔߷mOI65 C*Quٮ{fjխRzB',J||uh71M {5HxI#θnN]h[R_j%c fkf?8%^^3MˆHv6֐v (`k$l\=b_Ƴ,>z9-|~Ofix.C$<'(Q-Y#1TeHF b ct:k v}}͝USThAcWv%HF<ŀZpno 1|/+*z Fk1J Ź'gWc9 P3JFic¡啊)=XW讘tڅRϳ`r$#0[dI;S KE{ALXΐ;]DB#Y&XWt]B?88w ;Ufd|p6QgV9Sb1J)=2TUno{||Bgk]̚oZ=K3f, .a$LdNIfQjwaHGĖJJevy惊 zBw'ǐC"'b4u%(oſx1+ѸdK F"!-=2/;ʃ{*Ob۪'7?SRx"iC|T X]x3`:O^{9ѩ̏U:'|Nb]/b /b /b /b /b /b /qa" + h40wwwb<>>~UxJ/t=f8JdC|sTIENDB`PK-!g [Content_Types].xmlPK-!8! ;_rels/.relsPK-!C :drs/e2oDoc.xmlPK-!.lYdrs/_rels/e2oDoc.xml.relsPK-!(DĠ Udrs/downrev.xmlPK- !88bdrs/media/image1.pngPK- !D` 3Adrs/media/image2.pngPK`a  A.??.IOC-noir ss txt -100mmPicture 98IOC-noir ss txt -100mm#"ÛPK!9^[Content_Types].xmlAN0EH%NY tA*T0'E2 JMN vi{ɖz$cȢ*%2鉣-uAg>zӶ/3[0߀:r5a8>GT8Wr>wOo?aΫǮUv_PK!3/A9drs/picturexml.xmlQ(K-*ϳU23PRHKOKU qӵPR(.IKIKUL-VPK!drs/downrev.xmlDO0!7dя\Mk,(Bn+9I7i`k<^WMxp>nM6.R^~ o\PK-!9^[Content_Types].xmlPK-! 1_rels/.relsPK-!3/A9.drs/picturexml.xmlPK-!drs/downrev.xmlPK {  A??unesco_logo_frPicture 99unesco_logo_fr#"ÝPK!9^[Content_Types].xmlAN0EH%NY tA*T0'E2 JMN vi{ɖz$cȢ*%2鉣-uAg>zӶ/3[0߀:r5a8>GT8Wr>wOo?aΫǮUv_PK!3/A9drs/picturexml.xmlQ(K-*ϳU23PRHKOKU qӵPR(.IKIKUL-VPK!idrs/downrev.xmlDn0V8TPAZ8%il} hfLf4L-+')K?ˤ̴̦ι/EPA}I銊 Ķ;Π+ᦑ/i:k QQqOFA}އ-0_kzO[[+JrPK-!9^[Content_Types].xmlPK-! 1_rels/.relsPK-!3/A9.drs/picturexml.xmlPK-!idrs/downrev.xmlPKb@ ]  n? "Zone de texte 2C"ÓPK!8[Content_Types].xmlAN0EH%N@%邴K@`dOdlyLhoDX3'AL:*/@X*eRp208J妾)G,R}Q)=HiҺ0BL):T뢸WQDY;d]6O&8* VCLj"󃒝 yJ.;[wIC_ :{IOA !>Ø4 p;fɑ3׶Vc.ӵn(&poPK!8! _rels/.relsj0 }qN/k؊c[F232zQLZ%R6zPT]( LJ[ۑ̱j,Z˫fLV:*f"N.]m@= 7LuP[i?T;GI4Ew=}3b9`5YCƵkρؖ9#ۄo~e?zrPK!Cdrs/e2oDoc.xmlSM0#,i.Ktt)BZ>ܦX8cMwe"glϼyf:IəyqY`%Ge*5T Uj誢U :eAACO)feyU(Ttz7^Uo%⧦ *2SsMkZBZ-N4Xt-%@A/N 84Z\U3-r-$Np=ӲWYEߩQL*%z*|p78Psݣu vnǾU 4EOBG@ 3.G0BV/!Lb:'r>[):G;;KF=?>KJhmƳШlwBXbS|NGe_KP%5Zڌ611$ORd&!78N.42|?g=m=xřyoI4gß+Z\QԍFgR'4Y[It~#PK!MV drs/downrev.xmlLN0DHHZ.IS!D%*NM:n>ͼ6 ZG*[%ng10iYB ?`_^d*v<f\$4)j(7=R`qMErZ 8 ..{[?}?쟣W0!N=v &Y/+aHؙYX)AØ4 p;fɑ3׶Vc.ӵn(&poPK!8! _rels/.relsj0 }qN/k؊c[F232zQLZ%R6zPT]( LJ[ۑ̱j,Z˫fLV:*f"N.]m@= 7LuP[i?T;GI4Ew=}3b9`5YCƵkρؖ9#ۄo~e?zrPK!51drs/e2oDoc.xmlSMo0 t_dIq.]mIɢ&KIma>ȔD>O3l|hk>)+PjWWVAj~P_^XR3lHPm* ZAS.D]!=ޙbVE^:B@%_eQ"~n"35b^}^i-VKv\ű *:Жn!{/N 84Zu3-r/DNpg_<Ӳ旜YhD?hPL*%z*w8Шsݡu vnǾU i,8!l()[\PŽ%ƟabKJhmƳ=T6;f,kf1[dd)>ӑltW2});+AѦJ=ғv 偈8J ӟ[|DwR'c{2I<_A љHx#I~^OOyPK!A drs/downrev.xmlLN0DHHZ'Q mS!D%V=:6 M{G46[Ocg\kIBġzPc(7ORXhTO V_Hp=afy yp*퉴c]ȋ0+`Bx"g/PK-!8[Content_Types].xmlPK-!8! /_rels/.relsPK-!51.drs/e2oDoc.xmlPK-!A wdrs/downrev.xmlPK Z  n? "Zone de texte 2C"ÐPK!8[Content_Types].xmlAN0EH%N@%邴K@`dOdlyLhoDX3'AL:*/@X*eRp208J妾)G,R}Q)=HiҺ0BL):T뢸WQDY;d]6O&8* VCLj"󃒝 yJ.;[wIC_ :{IOA !>Ø4 p;fɑ3׶Vc.ӵn(&poPK!8! _rels/.relsj0 }qN/k؊c[F232zQLZ%R6zPT]( LJ[ۑ̱j,Z˫fLV:*f"N.]m@= 7LuP[i?T;GI4Ew=}3b9`5YCƵkρؖ9#ۄo~e?zrPK!!Wdrs/e2oDoc.xmlSM0#,i.5]-]i4n 3g̼7^^FAtRr&VmͿ}ݼxY`[he2gUr=VzF 6Ty"^te@Ѝ.feyU [QxW뤈.tͩW&j փ8Pe)"WA%<D)딐fZ}N^.4+>xښP IbdQQYhp"{Gq|#I ,{[y=JI'$f-] 4v$F$"\,+]M|xS@uv> KF=ɟabKJPvmڳ=ШlwBM[6bS|""V,ӗ¡Jlm#(}mO$FıD]x\zidHNۚ_;3iφ?+zࣹ1B-ސD=>I;4OEPK!P[ drs/downrev.xmlLN0DHHܨMBITQ Dh+NM:nьfdt섃k-I `H-0iYB ?`_^d*v7<f\$4)j(7=Rv09\j ܨBz|j*F[qWnښKy}5=>80:䁩GҎuA-%,#`|'J Q,byPK-!8[Content_Types].xmlPK-!8! /_rels/.relsPK-!!W.drs/e2oDoc.xmlPK-!P[ xdrs/downrev.xmlPK (  K  `x\x\?"Text Box 24#"ÛPK!8[Content_Types].xmlAN0EH%N@%邴K@`dOdlyLhoDX3'AL:*/@X*eRp208J妾)G,R}Q)=HiҺ0BL):T뢸WQDY;d]6O&8* VCLj"󃒝 yJ.;[wIC_ :{IOA !>Ø4 p;fɑ3׶Vc.ӵn(&poPK!8! _rels/.relsj0 }qN/k؊c[F232zQLZ%R6zPT]( LJ[ۑ̱j,Z˫fLV:*f"N.]m@= 7LuP[i?T;GI4Ew=}3b9`5YCƵkρؖ9#ۄo~e?zrPK!.+Vdrs/e2oDoc.xmlTێ }@7v$XqVlSU^~F؛nzyp̙oI8/t>)C-M[/WWLQGmo T-Aޖ Yy'43 Ykڱѵyzpux{;.7Sx*)r iuih ,4nY`oPZr03hEds1+R.(gOuIWDb duo/ xeNz{'3qNG5a hhڡѱLD./׋MmMY.W)+[;MI>ӝ+\b4JT:+GN 䐾 MҗtZF OZlx%uIN5ujHYIȨݨba*L#J`llDtScS;2'(QM,g&xZ-%V]ؘW@ɸ݇qzɶhc3r62 >2c&A~v?PK!] drs/downrev.xmlLQK0Co.]EdoYs4V'}<܏sS; NNJCzݻNBrZ ޡo noJUhuxcǨąBI015hUX~*R:'ur;D[;`Ԉ{W=[ `y???[?v?@@@@&ADAEAJAAAAAMMMMNNNNNNO4O5OJO{OOOOQQQQQRR'RKR[R]RnRRRRRSSS,STTTT^WWWW`bbbbbbbb b)bRb[bbbbbbbbbc ccc;cDcUc^cqczccccc d dddddd$dZdcddddd[f\fefffffggv//.7W X\\`bbbbbbbb bbb d ddddddd[f\fgg3333"//`WX\]`b7bPbibbbbbb c9c d dddddg|YL4T ~ ^#.c&x ]d0b/M3hkR40YT DV&l0Gj*dL KYj:!p9TZ r+"TjN ^0Yi$ij* ^`OJQJo(^`OJQJ^Jo(o  ^ `OJQJo( w ^w `OJQJo(G^G`OJQJ^Jo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo(^`OJQJ^Jo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo(-^`OJQJ^Jo(o p^p`OJQJo( @ ^@ `OJQJo(^`OJQJ^Jo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo(^`OJQJ^Jo(o P^P`OJQJo( h^`OJQJo( ^`OJQJo(o UU^U`OJQJo( % % ^% `OJQJo(   ^ `OJQJo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo( ee^e`OJQJo(o 55^5`OJQJo( 756^Jo(. ?^`?OJQJo(pLp^p`L^J.@ @ ^@ `^J.^`^J.L^`L^J.^`^J.^`^J.PLP^P`L^J. ^`OJQJo(o^o`OJQJ^Jo(o ? ^? `OJQJo(  ^ `OJQJo(^`OJQJ^Jo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo(O^O`OJQJ^Jo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo( S^S`OJQJo( ^`OJQJo(o pp^p`OJQJo( @ @ ^@ `OJQJo( ^`OJQJo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo( ^`OJQJo(o PP^P`OJQJo( ^`OJQJo(^`OJQJ^Jo(o p^p`OJQJo( @ ^@ `OJQJo(^`OJQJ^Jo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo(^`OJQJ^Jo(o P^P`OJQJo( S^S`OJQJo( ^`OJQJo(o pp^p`OJQJo( @ @ ^@ `OJQJo( ^`OJQJo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo( ^`OJQJo(o PP^P`OJQJo( ;^`;56o(^`.pLp^p`L.@ @ ^@ `.^`.L^`L.^`.^`.PLP^P`L. S^S`OJQJo( ^`OJQJo(o pp^p`OJQJo( @ @ ^@ `OJQJo( ^`OJQJo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo( ^`OJQJo(o PP^P`OJQJo( ^`OJQJo(^`OJQJ^Jo(o p^p`OJQJo( @ ^@ `OJQJo(^`OJQJ^Jo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo(^`OJQJ^Jo(o P^P`OJQJo( S^S`OJQJo( ^`OJQJo(o pp^p`OJQJo( @ @ ^@ `OJQJo( ^`OJQJo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo( ^`OJQJo(o PP^P`OJQJo( S^S`OJQJo( ^`OJQJo(o pp^p`OJQJo( @ @ ^@ `OJQJo( ^`OJQJo(o ^`OJQJo( ^`OJQJo( ^`OJQJo(o PP^P`OJQJo(M3M3 N ^R4l0Gi$ip9T  dL KdL K.c&T D +"Td0|Y         е(                "l                                         .        Vҍ                         Vҍ        (l9'3 ; fk 8,065<`UKZ]],!1 )./*i*E,m,1.$0nG0;?2sp435]O59:X:V';'=Px>A'A /H|&IJP3Sj&T"X `Xh[v{]9^J#_=J_O;cMd5e>-jl^MmKocr,r>rnt1v]Pv@Fw Ex szN}nY~g%~3iWB4;nx@M@F*M/N <CO~j$UiuR!W:hJs{2mreH! %McVn(GR)2jz)brJee0A=JoGG.Ke, b7B(O``@g@Unknown G*Ax Times New Roman5Symbol3. *Cx Arial?= *Cx Courier NewI Arial Unicode MS9Perpetua;(SimSun[SO5. .[`)Tahoma;WingdingsACambria Math#17''m'<6N* |<6N* |an0__BHX  ?<2! xx 5M:\French\pool\TEMPLATE\C O I\Fr_COI_Assembl_2009.dotaDeuxime session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les Etats insulaires adjacentsIOCAFRICA-II/3S1425.12FCLDBoned, PatriceD         Oh+'0(<X p|    dDeuxime session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les Etats insulaires adjacentsIOCAFRICA-II/3SCLD 1425.12FFr_COI_Assembl_2009Boned, Patrice2Microsoft Office Word@F#@p@p@p <6N*՜.+,D՜.+, hp  Unesco|_ bDeuxime session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les Etats insulaires adjacentsdPremire session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les Etats insulaires adjacents TitreTitle0cksJob noJobDMS Language4Q@F  !"#$%&'()*+,-./0123456789:;<=>?@ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghijklmnopqrstuvwxyz{|}~      !"#$%&'()+,-./0123456789:;<=>?@ABDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghijklmnopqrstuvwxyz{|}~Root Entry F@P4pData *01TableCWordDocument eRSummaryInformation(DocumentSummaryInformation8MsoDataStore`.D4p@P4pLSBNEWGPO1A==2`.D4p@P4pItem  PropertiesUCompObj r   F Document Microsoft Word 97-2003 MSWordDocWord.Document.89q