ࡱ> /2,-.y .%bjbj I{{664(ddd$PCbXX(p$%<% BBBBBBB$}E/HBd&~$@$@&&BB^+^+^+&RdB^+&B^+^+>B"NAG(?BB0C@8I)I0NAIdNA8&&^+&&&&&BB*&&&C&&&&I&&&&&&&&&6$ Z: COMMISSION OCANOGRAPHIQUE INTERGOUVERNEMENTALE (de l'UNESCO)PARIS, le 16 mai 2012 Original anglaisQuarante-cinquime session du Conseil excutif UNESCO, Paris, 26-28 juin 2012 Point 3.2 de lordre du jour provisoire RAPPORT DE LA SECRTAIRE EXCUTIVE SUR LA MISE EN UVRE DU PROGRAMME (2011-2012)  Principales ralisations et valuation globale 1. Depuis la 26esession de lAssemble, quatre nouveaux tats membres ont rejoint la Commission, savoir le Honduras, Kiribati, le Montngro et Saint-Kitts-et-Nevis, portant 144 le nombre total dtats membres. 2. Le Systme d'alerte aux tsunamis et de mitigation dans l'ocan Indien (IOTWS) est devenu pleinement oprationnel en octobre 2011, lorsquun nouveau service consultatif rgional sur les tsunamis assur par lAustralie, lInde et lIndonsie est devenu exploitable, amorant ainsi une nouvelle re de coopration rgionale en faveur des systmes dalerte aux tsunamis dans locan Indien. Cette ralisation marque laboutissement de six annes de dveloppement et de prparation depuis que la COI a t charge de coordonner la mise en place dun systme dalerte rapide aux tsunamis dans locan Indien. 3. Le niveau de mise en uvre du Systme mondial d'observation de l'ocan (GOOS) a t maintenu avec succs au-dessus de 60 %, comme prvu, le taux global de mise en place du systme stablissant 62 %. La COI et ses partenaires ont dmontr que les observations et les services ocaniques pourraient tre fournis de manire plus efficace grce des financements supplmentaires. Maintenant quelle dispose du Systme d'informations biogographiques relatives aux ocans (OBIS), la COI joue un rle plus important dans lchange de donnes et dinformations ocanographiques dans le monde. 4. Les programmes de la COI sur lobservation de locan et les sciences ocaniques ont jou un rle essentiel dans la constitution de la base de connaissances sur le changement climatique et continueront dexercer ce rle. Ils apportent aussi une contribution essentielle laction de lUNESCO en faveur de lattnuation des effets du changement climatique et de ladaptation ces effets par le biais de la plate-forme intersectorielle qui y est spcialement consacre, tablie en 2008 et dirige par la Secrtaire excutive de la COI. 5. En sa qualit de principal organisme de parrainage du Projet international de coordination des donnes sur le carbone ocanique (IOCCP), la COI a contribu lmergence de nouvelles branches de la science relatives lacidification et la fertilisation des ocans. Dans le domaine de la sant des ocans, des progrs substantiels ont t accomplis au niveau de la surveillance des Efflorescences algales nuisibles (HAB) et des systmes dalerte rapide afin dattnuer ou de minimiser limpact des HAB sur la sant humaine mais aussi de protger le march des fruits de mer. 6. Les approches, mthodes et outils mis au point par la COI pour lamnagement de lespace marin ont t largement reconnus. 7. Conformment la Priorit Afrique de lUNESCO, lAssemble a approuv sa 26esession, en 2011, la mise en place de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents, mcanisme qui runit les organes rgionaux africains afin damliorer la visibilit de la COI et de faciliter la coordination entre les tats membres de la rgion, et qui assurera la mise en uvre efficace des programmes de la COI en Afrique. La nouvelle Sous-Commission a tenu sa premire session Nairobi (Kenya) les 2 et 3 mai 2012. Elle mettra en uvre les programmes de la COI en Afrique dans les domaines du renforcement des capacits, des observations et des sciences ocaniques. 8. Afin de soutenir les efforts du Secrtaire gnral des Nations Unies pour mettre laccent sur les questions relatives locan lors de la Confrence Rio + 20, lUNESCO, par le biais de la COI et en collaboration avec lOMI, la FAO et le PNUD, joue le rle de chef de file dans la formulation dun certain nombre de propositions et dobjectifs cls pour la durabilit des ocans, notamment la gouvernance, la coordination intersectorielle et lconomie bleue/verte, en vue de leur examen par les tats membres. Ces propositions et objectifs ont t prsents lUNESCO le 1er novembre 2011 sous la forme du rapport et rsum destin aux dcideurs intitul Plan pour la durabilit de locan et des zones ctires. 9. Mettant profit son rle dans lobservation long terme du niveau de la mer lchelle mondiale, lexpertise acquise en matire dapproches de ladaptation au changement climatique dans les zones ctires, et son rle de chef de file de la plate-forme intersectorielle sur la contribution de lUNESCO lattnuation des effets du changement climatique et ladaptation ces effets, la COI aidera lOrganisation jouer son rle dorganisme dexcution multilatral accrdit auprs du Fonds pour l'adaptation de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en vue de llaboration dactions nationales dans le domaine du changement climatique et de ladaptation des zones ctires, une attention particulire tant accorde aux petits tats insulaires en dveloppement (PEID). 10. En 2010-2011, les dfis auxquels la COI sest trouve confronte avaient encore trait lampleur de son mandat et des demandes des tats membres par rapport la limitation de son budget dactivit ainsi que de ses effectifs. Les amliorations actuelles portent sur la coordination interne, les mesures de rentabilit, la communication et la coopration avec le rseau hors Sige ainsi que sur la rationalisation des structures subsidiaires de gouvernance. La cration dun Bureau administratif (AO) a permis de raliser des conomies significatives sur les frais de fonctionnement courants (examen collgial des factures tlphoniques, par exemple), les fonds tant redistribus aux programmes. Le recours au budget ordinaire pour les contrats de type contrats dembauche a t ramen un taux presque nul. Les frais de voyage financs par le Programme ordinaire ont t maintenus en dessous du plafond fix 10%. 11. En 2010-2011, la COI a mobilis prs de 10 millions de dollars de ressources extrabudgtaires, soit lgrement plus que le budget qui lui est allou au titre du Programme ordinaire. 12. Les consquences des difficults financires de lUNESCO, suite la suspension des contributions statutaires et volontaires des tats-Unis d'Amrique et dIsral, sur la mise en uvre des programmes de la COI sont prsentes dans les documents IOC/EC-XLV/2 Annexe 3 (2011) et IOC/EC-XLV/2 Annexe 8 (2012-2013). Questions de politique gnrale Mcanisme de notification et d'valuation systmatiques l'chelle mondiale de l'tat du milieu marin, y compris les aspects socioconomiques (Mcanisme rgulier) 13. La COI a continu de jouer un rle actif dans la fourniture dun soutien scientifique et technique au Mcanisme rgulier des Nations Unies. Comme premire tape du cycle lanc en 2011, un certain nombre dateliers rgionaux sur le Mcanisme rgulier ont t organiss avec le soutien et la participation de la COI, parmi lesquels latelier rgional pour le Pacifique du Sud-Est (Santiago, Chili, 13-15 septembre 2011), latelier rgional pour l'Asie du Sud-Est (Sanya, Chine, 21-23 fvrier 2012), et les ateliers prvus pour lEurope (Bruxelles, Belgique, 27-29 juin 2012) et pour la rgion largie des Carabes (Miami, tats-Unis d'Amrique, septembre 2012). Les organes du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) chargs des mers rgionales et les organes subsidiaires rgionaux de la COI cooprent troitement par le biais de ces ateliers rgionaux afin didentifier les valuations, les lacunes, les besoins et les exigences en matire de renforcement des capacits existants. Suite la rponse positive reue par le Groupe de travail spcial plnier sur le Mcanisme rgulier sa runion en juin 2011, la COI et le PNUE ont commenc laborer, avec le soutien technique de la GRID Arendal du PNUE, un systme dchange dinformations sur le Mcanisme rgulier qui comprendra un site Web public, une base de donnes mise jour sur les valuations existantes (fonde sur la base de donnes de lvaluation des valuations du Mcanisme de notification et d'valuation systmatiques l'chelle mondiale de l'tat du milieu marin, y compris les aspects socioconomiques) ainsi quun bureau virtuel permettant aux experts de travailler ensemble la prparation du premier Rapport mondial dvaluation de ltat de locan. Afin daider le Groupe dexperts sur le Mcanisme rgulier (qui se compose de 20 personnes), un vivier dexperts beaucoup plus vaste doit tre mis en place pour aider prparer la premire valuation mondiale de ltat de locan et assurer un examen par les pairs efficace afin de garantir des rsultats de haute qualit. Ces experts seront dsigns par les tats membres des Nations Unies par lintermdiaire des groupes rgionaux, conformment au principe de la reprsentation gographique quitable et dans le respect dun quilibre souhaitable entre les sexes. Par le biais de la lettre circulaire n 2424, les tats membres de la COI ont t informs de ce processus de candidature et invits proposer des noms dexperts nationaux par lintermdiaire de leur Mission permanente auprs de l'Organisation des Nations Unies (New York). Rle de la COI dans le domaine de locanographie oprationnelle/des services de prvision ocanique (voir galement le document IOC/EC-XLV/2 Annexe 5) 14. Suite la dcision 4.7, prise par lAssemble sa 26e session, de charger le Bureau dlaborer un rapport technique sur la porte de locanographie oprationnelle, un rapport a t prpar qui dcrit en dtail la ncessit de dfinir locanographie oprationnelle, dans le cadre de la mission et des programmes de la COI, afin de prendre en compte lvolution actuelle des technologies et des besoins. Le rapport a t valu par le Bureau de la COI et de nouvelles consultations ont t sollicites. Le Prsident de la COI, avec le gnreux soutien financier du Gouvernement coren, a organis un atelier des anciens prsidents de la COI pour examiner ces questions. Dans le contexte de locanographie oprationnelle, les participants latelier ont convenu que les dfinitions de locanographie oprationnelle et scientifique ntaient pas universellement reconnues. En principe, il a t convenu quon entendait par oprationnelles des activits qui contribueront renforcer les produits de prvision de ltat des ocans. Locanographie oprationnelle constitue linfrastructure des services ocaniques et en tant que telle, devrait tre un principe de base des activits de la COI. Ces rflexions sur lavenir de la COI ont amen le groupe de travail tudier la faon de renforcer le soutien de la COI en faveur de locanographie oprationnelle. Plusieurs options sont possibles, mais le groupe a conclu que le moment tait peut-tre venu dlaborer un instrument juridique qui, une fois accept par les tats membres au plus haut niveau, pourrait mettre en vidence le rle de la COI au sein de lUNESCO, des Nations Unies et de la communaut ocanographique en tant quorganisme chef de file pour la gouvernance intergouvernementale de locanographie oprationnelle. Examen de lABE-LOS/COI (voir galement le document IOC/EC-XLV/2 Annexe 7) 15. LAssemble sa 26e session a, par la rsolution XXVI-4, dcid de rtablir le Groupe de travail intersessions composition non limite charg de lexamen de lABE-LOS/COI et demand la Secrtaire excutive de redistribuer le questionnaire sur lOrgane consultatif d'experts sur le droit de la mer de la COI (ABE-LOS/COI) aux tats membres de la Commission. LAssemble a donn son accord pour que le dlai initial de rponse au questionnaire soit repouss afin de laisser au groupe de travail suffisamment de temps pour recueillir et analyser de nouvelles rponses, et mettre des recommandations destines tre prsentes la 45esession du Conseil excutif (dcision 4.8). LAssemble de la COI a charg le Groupe de travail intersessions composition non limite, compos dexperts dsigns par les tats membres, de runir et danalyser les rponses et, sur la base de cette analyse: (i) dtablir un rapport en guise dtude de lABE-LOS/COI; et (ii) de suggrer un mcanisme permettant de recenser et de hirarchiser les questions qui prsentent un grand intrt pour la COI et ses tats membres. Aprs lAssemble, le Vice-Prsident de la COI charg des rgions, M. Adot Blim Blivi, a t lu nouveau coordonnateur du Groupe de travail intersessions composition non limite. La Secrtaire excutive de la COI a envoy la lettre circulaire n 2410 sur lExtension du dlai de rponse au questionnaire sur lOrgane consultatif d'experts sur le droit de la mer de la COI (ABE-LOS/COI) afin de sacquitter de la mission qui lui avait t confie par la 26e session de lAssemble. Au 30 novembre 2011, 10rponses avaient t reues, portant ainsi 24 le nombre de rponses reues ce jour. Groupe consultatif ad hoc pour la Section des sciences ocaniques (voir galement le document IOC/INF-1294) 16. Par sa dcision 8.1, lAssemble sa 26e session a dcid de re-convoquer le Groupe consultatif ad hoc pour la Section des sciences ocaniques de la COI (OSS) pour quil aide la prparation de la prochaine Stratgie moyen terme et fixe lordre de priorit des activits de lOSS. Au cours des premiers mois de lanne 2012, le mandat du Groupe consultatif a t labor et ses nouveaux membres dsigns. En mars, le Groupe consultatif a entrepris de fournir des conseils sur lorientation et les priorits et, adoptant le point de vue de la communaut ocanographique dans son ensemble, des conseils sur la pertinence et lefficacit de lOSS. Le rapport du Groupe consultatif tend dfinir la vision et les objectifs ayant trait aux domaines de comptence de la COI et dcrire/prciser leur porte. Le rapport consultatif comprend par ailleurs une courte liste des mesures spcifiques que pourrait prendre lOSS et indique la manire dont ces initiatives pourraient tre mises en uvre. ONU-Ocans 17. La 9e runion dONU-Ocans sest tenue le 17 juin 2011 New York, au Sige du Programme des Nations Unies pour le dveloppement (PNUD), et la 10e runion devrait se tenir Yeosu (Rpublique de Core) en aot 2012. La COI dirige depuis juin 2011 l'quipe spciale concernant la prise en compte des ocans. Dans ce contexte, la Commission ocanographique a organis un vnement parallle la runion dONU-Ocans consacr lacidification des ocans lors de la 17eConfrence des Parties la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC/COP-17) (Durban, Afrique du Sud, 3 dcembre 2011), divers documents dinformation sur lONU-Ocans ont t imprims et distribus aux organismes partenaires dONU-Ocans, et le site Web du rseau a t mis jour et associ lAtlas des ocans des Nations Unies. Par ailleurs, la COI a apport son soutien la prsidence dONU-Ocans pour diffrentes questions relatives lorganisation dautres vnements et activits tels que des confrences de presse New York. Le Corps commun d'inspection (CCI) du systme des Nations Unies a inclus dans son programme de travail pour 2012 un examen intitul valuation dONU-Ocans en vue de crer un mcanisme remani de renforcement de la cohrence et de la coordination des Nations Unies dans le domaine des ocans. Cette valuation a pour objectif dtudier le mcanisme interinstitutions ONU-Ocans et de proposer des recommandations concrtes afin den amliorer lefficience et lefficacit. Concrtement, les rsultats, les conclusions et les recommandations du projet de rapport du CCI seront pris en compte dans la rvision du mandat dONU-Ocans. Initiative polaire internationale 18. Le Secrtariat de la COI est reprsent au sein du groupe directeur interinstitutions charg dlaborer une note conceptuelle pour ce quon appelle dsormais lInitiative de coopration internationale dans les rgions polaires (Initiative polaire internationale, IPI, anciennement propose sous le nom de Dcennie polaire internationale). Cette initiative est dirige par Jan-Gunnar Winther (Norvge) et David Hik (Canada), et runit des reprsentants des organismes suivants: Programme de surveillance et d'valuation pour l'Arctique (AMAP), Association des scientifiques polaires en dbut de carrire (APECS), Conseil polaire europen de la Fondation europenne de la science (FES), Comit scientifique international de l'Arctique (CSIA), Association internationale des sciences sociales arctiques (IASSA), Conseil international pour la science (CIUS), COI, Comit scientifique pour les recherches antarctiques (SCAR), Organisation mtorologique mondiale (OMM), Universit de lArctique et Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). 19. Un projet de note conceptuelle a t prsent la confrence finale de lAnne polaire internationale 2012 (22-27 avril 2012, Montral, Canada) et a reu dans lensemble un bon accueil de la part dun public majoritairement scientifique. La note sera encore amliore grce aux prsentations et aux observations formules lors de la Confrence scientifique ouverte du SCAR (13-25 juillet 2012, Portland, Oregon, tats-Unis d'Amrique) et dautres ateliers et confrences sur les sciences polaires organiss en 2012. 20. Les principales composantes du projet dInitiative polaire internationale sont notamment les suivantes: lvolution continue de la connaissance scientifique des processus polaires et de leurs effets lchelle mondiale, llaboration de plans de mise en uvre conjoints pour favoriser lharmonisation des actions nationales, et la coordination en vue de lefficacit et du partage des ressources, de politiques solides en matire de donnes et du dveloppement des connaissances pour mieux agir. Le groupe directeur vise 2015-2017 pour lachvement de la premire version du plan conjoint dactivits polaires, la signature de lAccord-cadre et le lancement de lIPI. Il se pourrait quen 2013 lAssemble de la COI soit officiellement appele participer llaboration de lIPI. Contribution de la COI au processus Rio + 20 (voir galement le document IOC/INF-1292) 21. Conformment la rsolution XXVI-5, la COI a transmis au secrtariat de Rio+20 sa dclaration sur la Contribution spciale de la COI au dveloppement durable, en tant que contribution lavant-projet de document final. Par ailleurs, la COI a jou un rle de plaidoyer dans le processus de ngociation de Rio+20, en vue de promouvoir les principaux domaines prsentant un intrt pour ses tats membres, comme la question de lacidification des ocans, limportance des observations ocaniques lappui du Mcanisme rgulier des Nations Unies et la mission de la COI dans la consolidation des besoins de ses tats membres en matire de renforcement des capacits. En tant que contribution essentielle au processus de Rio, la COI a coordonn (avec le PNUD, la FAO et lOMI) la prparation du rapport interinstitutions intitul Plan pour la durabilit de locan et des zones ctires, qui a t lanc par la Directrice gnrale de lUNESCO durant la 36e session de la Confrence gnrale, le 1er novembre 2011. Ce rapport et son rsum destin aux dcideurs disponible en anglais, arabe, coren, espagnol et franais, souligne limportance de locan pour un avenir durable, met en vidence les nombreuses menaces qui psent sur sa sant et dvoile 10 propositions pour la sauvegarde de locan. La COI a galement organis un certain nombre dvnements parallles sur les ocans afin de sensibiliser les dcideurs, notamment une sance dinformation de la Commission ocanographique organise au Parlement europen (6 mars 2012) et quatre manifestations parallles sur les ocans organises au Sige des Nations Unies New York (12 septembre 2011, 26 mars et 26avril 2012). Un vnement officiel de la COI sur les ocans se tiendra durant la Confrence Rio+20, le 20 juin 2012, paralllement louverture du Sommet des chefs dtat. La Commission coorganisera galement la Journe des ocans intitule Faire avancer la cause des ocans, des ctes et des tats ctiers Rio + 20 et au-del࠻, initiative du Forum mondial sur les ocans, les ctes et les les. Comits ocanographiques nationaux 22. Durant la priode intersessions, la Secrtaire excutive avait invit les tats membres changer des points de vue et des expriences sur la cration, le renforcement et les travaux des comits ocanographiques nationaux (NOC). Cette initiative sinscrit dans le cadre dun effort constant de la Secrtaire excutive pour promouvoir, renforcer et dvelopper le principe des comits ocanographiques nationaux dont la cration avait t demande en 1982 par lAssemble (rsolution XII-8). Un groupe de travail cr pour la dure de la session sest runi les 23 et 28 juin 2011 afin de discuter de cette question, sous la prsidence de M. Reyna Moreno (Vice-Prsident de la COI), le Secrtaire excutif adjoint de la COI et le Secrtaire technique de la Sous-Commission pour le Pacifique occidental (WESTPAC) faisant office de modrateurs. Le groupe de travail a convenu de raliser une enqute auprs des tats membres afin de dterminer la composition, les fonctions, les ralisations et les dfis des comits ocanographiques nationaux aux endroits o ils ont t tablis, et lAssemble a accept dinscrire un point sur le renforcement et les travaux des comits ocanographiques nationaux lordre du jour de la 45esession du Conseil excutif en 2012. 23. Compte tenu du temps limit disponible durant lactuel Conseil excutif, ce point sera prsent sous la forme dun rapport complet la 27e session de lAssemble en 2013. ce jour, lenqute a couvert 22 tats membres et se poursuit actuellement. Les rsultats prliminaires seront toutefois prsents dans le rapport oral de la Secrtaire excutive. Objectif de haut niveau 1: Prvention des risques naturels et rduction de leurs effets 1a. Promouvoir des systmes intgrs et permanents de surveillance et d'alerte aux risques naturels lis aux ocans et aux zones ctires, en troite coordination avec d'autres organisations intergouvernementales comptentes si besoin est, en faisant appel des rseaux ctiers et ocaniques renforcs, et notamment des activits ducatives et de formation 24. Le Prestataire rgional de services relatifs aux tsunamis (RTSP) de lIOTWS est entr en fonction le 12 octobre 2011 suite lexercice IOWave11, marquant laboutissement de six annes de planification et de coopration internationale coordonnes par la COI. Les RTSP de lAustralie, de lInde et de lIndonsie offrent dsormais des services consultatifs de base sur les tsunamis aux centres nationaux d'alerte aux tsunamis de la rgion de locan Indien et ont dlivr leurs premiers bulletins lchelle de locan le 11 avril 2012. Le Service consultatif provisoire assur par le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC) et lOffice mtorologique japonais (JMA) depuis 2005 continuera de fonctionner en parallle jusqu la fin de lanne 2012. 25. La 8e session du Groupe intergouvernemental de coordination du Systme d'alerte rapide aux tsunamis et de mitigation dans l'Atlantique du Nord-Est, la Mditerrane et les mers adjacentes (GIC/NEAMTWS-VIII) (Santander, Espagne, 22-24 novembre 2011) a reconnu les progrs constants raliss dans la mise en place de services dalerte aux tsunamis dans la rgion. La France, la Grce, lItalie, le Portugal et la Turquie ont confirm quils greront des centres nationaux dalerte aux tsunamis sous peu, certains ds 2012. En 2012, certains de ces centres nationaux dalerte aux tsunamis offriront galement des services oprationnels de veille aux tsunamis, titre provisoire (sur demande) aux autres tats membres de la rgion NEAM. Aprs le succs du test de communication du 10 aot 2011, fort de la participation de 31 points focaux nationaux dalerte aux tsunamis de la rgion, le GIC a dcid de mener un exercice grande chelle nomm NEAMWave12 dans le courant du 4e trimestre 2012 afin de tester ltat de prparation du systme et celui des tats membres. 26. La 7e session du Groupe intergouvernemental de coordination du Systme d'alerte aux tsunamis et autres risques ctiers dans la mer des Carabes et les rgions adjacentes (GIC/CARIBE-EWS-VII) sest tenue Willemstad, Curaao, du 2 au 4 avril 2012. De nets progrs ont t raliss dans les Carabes dans le domaine de la surveillance du niveau de la mer, avec 38 stations de mesure du niveau de la mer disponibles aux fins de la surveillance des tsunamis dici avril 2012, contre 19 seulement en 2009. La surveillance sismique sest elle aussi beaucoup amliore, avec plus de 100 stations fournissant des donnes en temps rel pour la surveillance des tsunamis. La session a dcid de recommander au Conseil excutif dlargir la zone de responsabilit du CARIBE-EWS pour y inclure toute la rgion de lAtlantique Ouest. 27. Lexercice Pacific Wave 2011 (PacWave11) sest avr le plus grand men depuis que la rgion Pacifique a dmarr ses exercices internationaux dalerte et de communication en 2006. Au total, 39 pays y ont particip les 9 et 10 novembre 2011. Dans certains pays, les exercices se sont poursuivis au niveau local et ont inclus des vacuations dcoles et de communauts. Aux Fidji par exemple, plus de 17000 lves et enseignants ont t vacus de 27 coles Suva, tandis qu Samoa, les habitants de huit villages des rgions ctires mridionales dUpolu et de Savaii ont particip lexercice dvacuation. Des formations sur les procdures oprationnelles normales (SOP) relatives aux tsunamis ont t proposes dans plusieurs pays, notamment au Nicaragua, au Chili, en Hati et au Prou. Le Systme d'alerte aux tsunamis et de mitigation dans le Pacifique (PTWS) met laccent sur llaboration de nouveaux produits exprimentaux de prvision des tsunamis, qui ont t introduits dans le cadre de lexercice PacWave11 lchelle du bassin et comprenaient des cartes indiquant le(s) niveau(x) de menace pour chaque pays. 1b. Enseigner aux communauts menaces des mesures de prvention, de prparation et de mitigation concernant l'impact des risques naturels 28. LIOTWS a continu laborer des matriels ducatifs afin de sensibiliser davantage les communauts, en association avec les programmes dinformation, de prparation et de formation du Centre d'information sur les tsunamis Jakarta (JTIC). Un document de synthse sur les Bonnes pratiques pour la diffusion des alertes est galement en cours de prparation. LIOTWS a organis une srie dateliers de renforcement des capacits pour aider les centres nationaux d'alerte aux tsunamis et les bureaux de gestion des catastrophes laborer des procdures oprationnelles normales (SOP) pour les alertes aux tsunamis et les interventions durgence. Le rle crucial des organisations nationales de mdias dans la diffusion des alertes aux tsunamis a par ailleurs t reconnu, et des modules de formation destins aux mdias ont t intgrs aux ateliers sur les SOP. 29. Plus de 20 brochures et manuels scolaires ont t produits par les projets DIPECHO, le Centre international d'information sur les tsunamis (CIIT) et le Centre d'information sur les tsunamis Jakarta (JTIC) dans plusieurs langues. Plus de 10 formations destines aux enseignants ont t dispenses en quateur, en Colombie, au Chili, au Prou, au Nicaragua, en Hati, en Indonsie et aux Philippines. Une formation NEOWAVE (modlisation numrique des tsunamis) a t dispense au Chili en novembre 2011 des participants originaires dAmrique du Sud, dAmrique centrale et des Carabes. Une formation sur le ComMit (modlisation numrique des tsunamis) a t dispense en Guadeloupe (France) en octobre 2011, avec des participants originaires de la rgion des Carabes. Anguilla (Royaume-Uni) est devenue la premire communaut internationale labellise TsunamiReady en dehors des tats-Unis d'Amrique, grce une initiative pilote conduite par la COI et la NOAA. 30. Le Centre d'information sur les tsunamis pour l'Atlantique du Nord-Est, la Mditerrane et les mers adjacentes (NEAMTIC), financ par la Commission europenne, a produit des matriels dinformation, ducatifs et techniques sur la prparation aux tsunamis (poster ducatif, album dessiner et puzzle pour les enfants, directives pour lvacuation des htels, recueil dtudes de cas et de bonnes pratiques relatives aux mthodes de gestion des risques lis au niveau de la mer). 31. Le grand sisme et le tsunami qui ont frapp lest du Japon le 11 mars 2011 ont fait prs de 19000 victimes. Depuis la catastrophe, de nombreuses enqutes de terrain post-tsunami nationales et internationales ont t ralises. Des analyses de performance des systmes dalerte rapide aux tsunamis qui taient en place au moment de cette catastrophe ont galement t effectues. Suite ces tudes, de nombreux efforts sont actuellement dploys au Japon afin de renforcer le systme dalerte et damliorer la prparation aux tsunamis. Prs dun an aprs cet vnement dvastateur, lUNESCO/COI a organis conjointement avec le Japon et lUniversit des Nations Unies le colloque international sur le grand tsunami qui a frapp lest du Japon le 11mars 2011 et les systmes dalerte aux tsunamis : perspectives daction (Tokyo, Japon, 1617fvrier 2012), afin dexaminer les enseignements tirs de la catastrophe, dtudier ses implications en termes de politiques et limportance de la prparation et didentifier les amliorations apporter aux systmes dalerte aux tsunamis, le rle des mdias de masse et la coopration internationale. Ce colloque, auquel 290 physiciens et sociologues, exploitants de systmes dalerte, responsables des interventions durgence, planificateurs, journalistes, responsables et dcideurs politiques ont particip, a t ouvert par Son Altesse Impriale le Prince Hritier Naruhito, MmeIrina Bokova et M. Konrad Osterwalder (recteur de lUniversit des Nations Unies). 1c. Contribuer dvelopper les capacits des tats membres pour lvaluation des risques ctiers 32. Grce au Fonds durgence de lUNESCO, les valuations des risques qui devaient se drouler dans locan Indien et les Carabes auront bien lieu, avec des budgets rduits. Objectif de haut niveau 2 Mitigation de limpact des changements et de la variabilit climatiques et adaptation ces phnomnes 2a. Mieux faire comprendre le rle de l'ocan dans la variabilit et le changement climatiques 33. En 2011, la COI a continu dapporter son soutien au Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC), bien qu un niveau rduit, et lengagement de la Commission en faveur du PMRC a t clairement affirm lors de la confrence PMRC Open Science (Denver, 2428octobre 2011) (voir cependant le paragraphe 65). La COI a rpondu plusieurs demandes du PMRC relatives la modification de la composition du Comit scientifique mixte, pour lequel la COI a recommand une rpartition gographique plus quitable et un plus grand quilibre entre les sexes, mais aussi le maintien de locanographie en tant que discipline fondamentale reprsente au sein du Comit. 34. LIOCCP a ralis des progrs substantiels. Le plus grand ensemble de donnes mondiales sur le CO2 dans les eaux de surface a t rendu public le 14 septembre 2011 loccasion de la runion scientifique sur le carbone ocanique qui sest tenue lUNESCO. La ralisation de lAtlas du CO2 dans l'ocan de surface (SOCAT) a t entreprise en 2007 par le Projet international COI-SCOR de coordination des donnes sur le carbone ocanique (IOCCP), le projet dtude sur la couche troposphrique la surface de l'ocan (SOLAS) et le Projet de recherche intgre sur la biogochimie marine et l'cosystme (IMBER). Il rassemble aujourdhui 6,3 millions dobservations effectues dans le monde entier partir de navires ocanographiques, de navires commerciaux et de boues ancres depuis 1968. Lensemble de donnes fait tat des modifications du carbone ocanique comparables au clbre registre de Mauna Loa, ou courbe de Keeling, qui montre laugmentation du CO2 atmosphrique dans le temps. Lassemblage de ces donnes a t une vaste entreprise mene au cours des quatre dernires annes par des scientifiques marins spcialistes du carbone ocanique originaires du monde entier. 35. La COI a coorganis le troisime Colloque sur l'ocan dans un monde forte concentration de CO2 (Monterey, tats-Unis dAmrique, 24-27 septembre 2012), qui a reu plus de 400rsums et enregistr plus de 300 participants pour dbattre des effets de lacidification de locan sur les organismes, les cosystmes et les cycles biogochimiques marins. Le colloque se penchera galement sur les consquences socioconomiques de lacidification de locan, notamment sur les implications en termes de politiques et de gestion. 2b. Contribuer l'amlioration des prvisions climatiques grce l'observation de l'ocan et l'tude des processus ocaniques l'chelle rgionale et mondiale 36. sa 26e session, lAssemble a raffirm limportance du Systme mondial d'observation de l'ocan (GOOS) en tant que priorit de la COI, a adopt la rsolution XXVI-8, qui tend renforcer et rationaliser les structures du GOOS et fournir des orientations au programme, et a demand au nouveau Comit directeur du GOOS de prsenter des rapports aux deux organes directeurs de la COI. Se fondant sur le Cadre pour lobservation de locan labor lissue de la Confrence OceanObs09 (Venise, Italie, 21-25 septembre 2009) et sur dautres rapports, lAssemble a dcid par le biais de cette rsolution de reconduire lengagement de la COI lgard du GOOS en tant que systme holistique englobant les observations lchelle mondiale et ctire ax sur une approche qui tient compte des variables dobservation essentielles, en promouvant le rle du GOOS en matire de fourniture dobservations et de produits permettant dorienter les actions engages dans le cadre de conventions mondiales et en vue de lvaluation mondiale de ltat de locan des Nations Unies (Mcanisme rgulier), et en renforant la participation lchelle mondiale grce au soutien extrabudgtaire accru apport au dveloppement des capacits. La rsolution a reconfirm les organismes de parrainage du GOOS, identifi les organes directeurs de la COI comme tant les organes directement responsables de la gouvernance du GOOS, dissous le Comit intergouvernemental pour le GOOS (I-GOOS) ainsi que le Comit directeur scientifique du GOOS et cr un nouveau Comit directeur du GOOS qui est entr en fonction le 1er janvier 2012. 37. Le nouveau Comit directeur du GOOS (appel provisoire dans lattente de lapprobation des nouvelles dispositions par lensemble des organismes de parrainage) se compose de 15membres au maximum. Cinq sont dsigns par les groupes lectoraux des tats membres de la COI pendant lAssemble de la COI (au dpart, ceux qui ont t dsigns lI-GOOS-X en 2011). Dix experts scientifiques et techniques au maximum sont nomms par la Secrtaire excutive, en consultation avec le Bureau de la COI et les coparrains. La lettre circulaire de la COI n2397 (31 aot 2011) a sollicit des candidatures pour le nouveau Comit directeur du GOOS, qui devaient tre prsentes avant le 31 octobre 2011. Aprs consultation avec le Bureau de la COI et les coparrains, la Secrtaire excutive a nomm 10 experts, en tenant dment compte de lquilibre gographique et entre les sexes. 38. Le nouveau Comit directeur du GOOS a entam ses travaux par une runion virtuelle mene par voie lectronique partir de mars-mai 2011. Il tiendra sa premire runion plnire du 20 au 22 juin 2012 la COI, juste avant le Conseil excutif, et abordera les thmes suivants: le maintien des observations actuelles, llargissement de nouvelles variables et la rponse aux nouveaux besoins, ltude des priorits rgionales et le dveloppement des capacits. La dure du Conseil excutif tant raccourcie, le GOOS ne fera pas lobjet dun rapport spar. 39. La Commission technique mixte OMM-COI d'ocanographie et de mtorologie maritime (JCOMM) est un organisme unique en son genre au sein du systme des Nations Unies. Cest la fois un organe subsidiaire principal de la COI et un organe constitutif de lOMM. Ses structures et ses groupes dexperts mettent en uvre un programme de travail qui favorise la coordination entre les communauts et les institutions docanographie et de mtorologie maritime afin de rpondre aux besoins des tats membres de la COI et des membres de lOMM en matire dobservations ocaniques, de gestion des donnes en temps rel et de services ctiers et maritimes. 40. Le Comit de gestion de la JCOMM sa 9e session (Genve, Suisse, 13-16 septembre 2011) a recherch un soutien en faveur du nouveau Cadre mondial pour les services climatologiques et a examin les actions prioritaires dans les domaines de la rduction des risques de catastrophe, de la mise en uvre des observations in situ lchelle mondiale et du dveloppement des capacits. Les rseaux in situ dobservation de locan coordonns avec et au sein du Domaine dactivit relatif aux observations de la JCOMM ont t maintenus 62% de leurs objectifs de mise en uvre initiaux, un niveau de mise en uvre qui na pas chang depuis un certain nombre dannes. Ce taux reflte des investissements annuels constants dans le domaine des observations, mais qui ont cess daugmenter. Le Domaine d'activit relatif la gestion des donnes de la JCOMM, dont le plan de travail est labor et gr en troite collaboration avec lIODE, a dvelopp un Portail des donnes ocanographiques (oceandataportal.org) dsormais oprationnel, et a poursuivi ses travaux sur les normes relatives aux donnes et mtadonnes ocaniques. Le Domaine d'activit relatif aux systmes de prvision et aux services de la JCOMM a encourag une action coordonne au niveau des systmes oprationnels de prvision ocanique, de la prvision des vagues et des ondes de tempte, et des services de mtorologie maritime lis la scurit. Cinq nouvelles zones METAREA dans lArctique, au service de lactivit maritime croissante dans ces rgions sont devenues oprationnelles en juin 2011. 41. sa 4e session (23-31 mai 2012, Yeosu, Rpublique de Core), la JCOMM mettra laccent sur lexamen des ralisations obtenues par chaque domaine dactivit de la Commission et adoptera une structure rvise ainsi quun plan de travail pour la prochaine priode intersessions, en sadaptant aux nouvelles exigences, priorits et capacits. Conformment au mmorandum daccord avec lOMM relatif la JCOMM, la COI est responsable de cette session. En raison des modifications exceptionnelles et soudaines apportes au budget ordinaire de la COI pour 2012, les cots de cette session normalement assums par la Commission (y compris la traduction et linterprtation) seront pris en charge par la Rpublique de Core. 42. Le Systme mondial d'observation du niveau de la mer (GLOSS) rend compte officiellement au Groupe de coordination des observations de la JCOMM. sa 12e session, le Groupe d'experts sur le GLOSS (Paris, 7-11 novembre 2011) a pass en revue les progrs substantiels accomplis dans llaboration dun rseau mondial de stations margraphiques aux fins de ltude du climat et de lalerte aux tsunamis. Le groupe sest flicit du partage croissant des donnes margraphiques, et a adopt un nouveau plan de travail ax sur le perfectionnement et le maintien dun Rseau de base du GLOSS transmettant des donnes en temps quasi rel et intgrant des mesures de gorfrencement continu. 43. Les financements volontaires des tats-Unis dAmrique, aujourdhui suspendus, ont permis le financement initial de trois postes pour le GOOS et la JCOMM: le secrtariat technique du Groupe sur les observations ocaniques pour l'tude du climat et deux coordonnateurs techniques du Centre JCOMM de soutien pour les plates-formes d'observation in situ (JCOMMOPS). Les tats-Unis ont dcid de fournir cette contribution volontaire lOMM au lieu de la COI. Par consquent, lOMM deviendra le nouvel employeur des deux coordonnateurs techniques du JCOMMOPS, et un nouveau coordonnateur technique de lOOPC sera recrut Genve en 2012. 44. Un poste vacant dappui la JCOMM a t gel, mais la Chine a dtach un membre du personnel du cadre organique afin dassurer le secrtariat de la Commission. 2c. Mieux faire comprendre l'impact du changement et de la variabilit climatiques sur les cosystmes marins et leurs ressources vivantes 45. La COI poursuit son action de sensibilisation lacidification des ocans. Les niveaux croissants de dioxyde de carbone (CO2) dans latmosphre entranent une acidification des ocans des taux jamais observs au cours des 20 derniers millions dannes. Ce processus affecte les plantes et les animaux marins en provoquant la dissolution du carbonate de calcium, llment constitutif des coquillages et des squelettes et la base de la plupart du phytoplancton de locan. Les consquences sur les rseaux alimentaires marins seront probablement importantes, et des espces vitales pour la sant et la productivit de notre plante risquent de disparatre. La COI a pris la tte dun certain nombre dorganismes dONU-Ocans actifs dans ce domaine et particip la 17e Confrence des Parties la CCNUCC en organisant un vnement parallle visant faire connatre cette question importante (voir le paragraphe 17). Plus rcemment, la COI a anim une sance sur lacidification des ocans lors de la confrence intitule Plante sous pression (Londres, Royaume-Uni, 26 mars 2012). Le partenariat vise faire mieux connatre les pressions biogochimiques exerces sur locan, principalement par lacidification, mais aussi par la perte doxygne et laugmentation de la temprature. 46. La COI a poursuivi ses travaux sur les effets des changements climatiques sur les coraux mais aussi sur la pche. Concernant cette dernire, la COI soutient le projet indiSeas qui vise laborer un ensemble dindices afin dvaluer ltat des cosystmes marins exploits dans le monde, qui sont soumis de multiples facteurs de dgradation dans un monde en volution, lappui dune approche cosystmique de la pche. La COI a galement coparrain lAtelier international sur le climat et les pches ocaniques (Rarotonga, les Cook, 3-5 octobre 2011). 47. La COI a coorganis le second Colloque international sur les effets du changement climatique sur les ocans du globe (Yeosu, Rpublique de Core, 15-19 mai 2012). Objectif de haut niveau 3 Sauvegarde de la bonne sant des cosystmes ocaniques 3a. Contribuer activement au Mcanisme de notification et d'valuation systmatiques l'chelle mondiale de l'tat du milieu marin 48. La COI participe activement au Mcanisme rgulier des Nations Unies (voir le paragraphe13) en offrant un soutien scientifique et technique au Groupe dexperts des Nations Unies, lorganisation des ateliers rgionaux du Mcanisme et llaboration dun systme dchange dinformations, en collaboration avec le PNUE, afin de satisfaire les besoins du Mcanisme rgulier en matire dinformation et de communication. Par ailleurs, la COI tient ses tats membres informs des volutions rcentes, telles que la constitution dun vivier dexperts, pour lequel les tats membres ont t invits dsigner des experts nationaux. 49. En dcembre 2011, le projet du FEM sur un Programme d'valuation des eaux transfrontalires (TWAP) a t approuv par le Fonds. Les composantes marines (Grands cosystmes marins et zones de haute mer) qui seront mises en uvre par la COI et finances par le FEM hauteur de 1 million de dollars des tats-Unis, conduiront la prparation dune valuation de lenvironnement marin fonde sur des indicateurs, qui devrait avoir lieu dici 2014. Lvaluation du TWAP alimentera directement les travaux du Mcanisme rgulier des Nations Unies et reprsentera donc une contribution substantielle de la COI au Mcanisme. 50. La COI est lorganisme chef de file lappui du Groupe de travail du GESAMP sur Les sources, le devenir et les effets des micro-plastiques dans lenvironnement Une valuation mondiale qui est financ par des sources extrabudgtaires (PlasticsEurope). La runion de lancement sest tenue au Sige de la COI Paris (France), du 13 au 15 mars 2012. Des dcisions, qui fourniront des orientations scientifiques et techniques sur les micro-plastiques dun grand intrt pour le Mcanisme rgulier, ont t prises sur le contenu, le calendrier, les produits attendus et le public. 3b. Poursuivre les activits de recherche et de surveillance ncessaires pour viter la dgradation du milieu marin, conserver la biodiversit et permettre l'utilisation durable des habitats marins 51. Le plan de travail du Groupe intergouvernemental de la COI charg d'tudier les efflorescences algales nuisibles (IPHAB), y compris le programme COI-SCOR de recherche GEOHAB, a t mis en uvre dans le cadre du budget rduit. Les deux quipes spciales de lIPHAB sur les biotoxines marines et sur la taxinomie des algues, deux groupes de travail coparrains par le CIEM (Conseil international pour l'exploration de la mer), et les quatre groupes rgionaux COI/HAB se sont runis ou ont travaill par correspondance afin de remplir leurs mandats. Une confrence conjointe COI-CIEM-PICES (Organisation des sciences de la mer pour le Pacifique Nord) sur les HAB et le changement climatique est en cours de prparation, et les prparatifs dun atelier international ont dmarr en coopration avec des partenaires du secteur industriel afin didentifier les besoins en matire de recherche ainsi que des solutions concernant les HAB et leurs effets potentiels sur la dsalinisation de leau de mer. Le programme GEOHAB se prpare activement en vue dune confrence de synthse qui aura lieu en 2013. Avec le soutien de la Rpublique de Core, par le biais du Comit dorganisation de Yeosu, un projet rgional GEOHAB qui met laccent sur les pisodes de ciguatera et autres HAB benthiques toxiques a t lanc en mai 2012 en Asie du Sud-Est. Une runion scientifique ouverte a t organise du 29 au 31 mai 2012 sur le thme des HAB dans les systmes stratifis. Les activits de dveloppement des capacits restent essentielles pour le plan de travail de lIPHAB et les interventions dans ce domaine se sont droules comme prvu, dans la mesure o elles sappuient sur des fonds extrabudgtaires, des contributions en nature par le biais du Centre COI d'tudes scientifiques et de communication sur les algues nuisibles et sur le recouvrement des cots. Avec le soutien du Gouvernement flamand (Belgique), le Systme d'information sur les algues nuisibles a t mis niveau afin de mieux servir la fois les fournisseurs de donnes et les utilisateurs finals. Le Centre COI d'tudes scientifiques et de communication sur les algues nuisibles de Vigo (Espagne) est temporairement ferm depuis le 1er janvier, mais devrait rouvrir au cours du troisime trimestre 2012 lorsque laccord conclu entre la COI et lInstitut espagnol d'ocanographie sera renouvel. 3c. Dfinir et mener bien les activits de renforcement des capacits ncessaires pour prserver la sant des cosystmes ocaniques en mettant l'accent sur les besoins rgionaux 52. Pour donner suite la dcision de lAssemble sa 26e session (rsolution XXVI-10) de poursuivre les activits du Bureau des projets de la COI pour lIODE (change international des donnes et de l'information ocanographiques) Ostende (Belgique) et daccepter loffre faite par le Gouvernement flamand (Belgique) de continuer daccueillir le Bureau dOstende, un nouveau mmorandum daccord a t conclu entre la COI et lInstitut flamand de la mer (VLIZ) pour la priode comprise entre le 1er mai 2012 et le 31 dcembre 2016. En vertu du nouveau mmorandum daccord, le Gouvernement flamand mettra disposition les bureaux et les salles de runion et de confrence, prendra en charge le cot des services publics, la connexion Internet, les frais de maintenance, au moins trois employs sous contrat quivalent temps plein, et apportera une contribution financire dau moins 250000 euros par an en tant que participation aux dpenses de fonctionnement. 53. Une runion du groupe de travail intersessions pour la mise jour du Plan stratgique de la COI pour lchange des donnes et de linformation ocanographiques (2012-2015) sest tenue au Bureau des projets de la COI pour lIODE, Ostende, les 1er et 2 mars 2012. La runion, prside par M. Greg Reed (ancien coprsident de lIODE), a examin un projet de document qui avait t envoy aux groupes dexperts (Groupe d'experts sur la gestion de l'information marine GEMIM, Groupe d'experts sur les pratiques en matire d'change et de gestion des donnes biologiques et chimiques GE-BICH, et quipe d'experts sur les pratiques de gestion des donnes ETDMP) ainsi quau Groupe directeur pour lOBIS afin quils formulent des observations. Le projet de document a galement t distribu aux programmes de la COI (sciences ocaniques, observations et services ocaniques, dveloppement des capacits, tsunamis), le dlai pour la prsentation dobservations tant fix juillet 2012. Le projet final, y compris les observations reues, sera achev dici fin dcembre 2012. Il sera soumis lIODE-XXII pour un examen approfondi et prsent lAssemble sa 27e session pour adoption en 2013. Objectif de haut niveau 4 - Procdures et politiques de gestion susceptibles dassurer la viabilit du milieu ctier et marin et de ses ressources 4a. Renforcer la coopration rgionale et la participation des tats membres par le biais du renforcement des capacits et du transfert de technologie 54. La premire session de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents (IOCAFRICA) sest tenue les 2 et 3 mai 2012 au Bureau des Nations Unies Nairobi (Kenya) avec laimable soutien du Gouvernement de la Rpublique de Core. Plus de 55participants reprsentant 22 tats membres et dautres organisations et programmes ont particip la session. Les dlgus ont examin un large ventail de questions, notamment le fonctionnement de la nouvelle Sous-Commission, le plan de travail pour lexercice biennal en cours et les composantes du Plan stratgique qui sera affin dans les prochains mois. La session a adopt des rsolutions et recommandations axes sur llaboration du Plan stratgique de la COI pour lAfrique, le renforcement de la Sous-Commission, le dveloppement des capacits et le Plan de travail pour lexercice biennal 2012-2013. La Sous-Commission a lu un Bureau compos de M.Monde Mayekiso (Afrique du Sud) en qualit de Prsident et de MM.Jean Folack (Cameroun), Mohamed Said (gypte) et Mohamudally Beebeejaun (Maurice) en qualit de vice-prsidents. Au cours des prochaines semaines, le Bureau entamera le processus de finalisation du projet de Plan stratgique, qui sera examin par la Sous-Commission avant dtre prsent lAssemble sa 27e session en 2013. 55. La 9e session de la Sous-Commission de la COI pour le Pacifique occidental (WESTPAC) sest tenue Busan (Rpublique de Core), du 9 au 12 mai 2012. Les participants la session ont constat avec une grande satisfaction les progrs substantiels accomplis au cours de la dernire priode intersessions, grce aux efforts conjoints de revitalisation dploys par lensemble des tats membres et par le Bureau de la WESTPAC, et esprent que la dynamique actuelle de la Sous-Commission pourra tre maintenue long terme malgr linsuffisance des effectifs du Bureau. La Sous-Commission a (i) adopt le Programme et budget de sa prochaine priode intersessions, qui slve 2,5 millions de dollars des tats-Unis provenant de fonds extrabudgtaires, y compris le projet de la WESTPAC rcemment mis en place sur linteraction air/mer dans lextension du Kuroshio et son impact sur le climat, et deux groupes de travail de la WESTPAC portant respectivement sur la cartographie des mduses dangereuses et sur le dveloppement des technologies lies aux nergies marines renouvelables dans le Pacifique occidental; (ii) dcid de planifier une srie dactivits commmoratives en 2014 afin de clbrer son 25e anniversaire; (iii)pri la Secrtaire excutive de la COI de promouvoir le Rseau rgional UNESCO/COI de centres de formation et de recherche en ocanographie auprs des pays qui se sont dclars disposs participer ventuellement au rseau en crant des centres rgionaux de formation et de recherche dans leur domaine de spcialit. La Sous-Commission a lu par acclamation M.Somkiat Khokiattiwong (Thalande), M. Youn-Ho Lee (Rpublique de Core) et M.Vo Si Tuan (Viet Nam) respectivement en qualit de prsident, premier vice-prsident et second vice-prsident pour la prochaine priode intersessions de la Sous-Commission. Le 9eColloque scientifique international de la WESTPAC aura lieu au Viet Nam en 2014 et la 10esession de la WESTPAC se tiendra en Thalande dbut 2015. 56. La Sous-Commission de la COI pour la mer des Carabes et les rgions adjacentes (IOCARIBE) a coorganis avec lUnit de gestion des zones ctires de la Barbade (CZMU) un atelier rgional de formation sur la gestion intgre des zones ctires (ICAM) pour les tats anglophones des Carabes Bridgetown (Barbade), du 16 au 18 mars 2012. Ont pris part la runion 22 participants reprsentant Antigua-et-Barbuda, la Barbade, Curaao, la Grenade, le Guyana, la Jamaque, Sainte-Lucie et la Trinit-et-Tobago. La runion avait pour principal objectif daider les tats membres renforcer la rsilience des conomies des PEID qui dpendent en grande partie du tourisme ctier, en utilisant les connaissances et lexpertise de la CZMU de la Barbade afin de dvelopper leurs propres capacits de gestion des zones ctires et de conduire une valuation nationale des besoins en matire de renforcement des capacits. La runion a actualis le plan de gestion de lICAM pour les petites les des Carabes en y intgrant les questions conomiques et sociales ainsi que les rcentes priorits relatives ladaptation au changement climatique et la gestion des risques ctiers. Il a galement t convenu de mener des valuations nationales des capacits, des sciences et des technologies ainsi que des structures de gouvernance qui seront rassembles au sein dune valuation rgionale. Le Systme de planification ctire de la Barbade a t prsent aux dveloppeurs qui ont particip la runion et au Plan de gestion des zones ctires de la Barbade. Le groupe a convenu dlaborer un descriptif pour un projet dcennal accompagn dun plan quinquennal de mise en uvre, dont la coordination sera assure conjointement avec la COI. 4b. Faciliter les travaux scientifiques lis la gestion des ressources ocaniques et ctires 57. Suite la rsolution XXV-9, lAssemble sa 26e session a approuv le plan rvis pour une nouvelle activit consacre la recherche intgre sur les zones ctires et leutrophisation ctire ainsi qu ltablissement dun lien entre les sources de nutriments et leurs effets sur les cosystmes ctiers et notamment leur gestion, savoir un Programme de recherche de la COI sur les nutriments et leur impact ctier (N-CIRP). Le projet triennal conjoint PNUE/COI du FEM intitul Fondations mondiales pour remdier lenrichissement en nutriments et la rarfaction de loxygne causs par la pollution dorigine terrestre, lappui du cycle des nutriments lchelle mondiale, qui a t lanc en mars 2012, est une composante cl de la stratgie de mise en uvre. Le projet permettra dtablir un partenariat mondial solide sur la gestion des nutriments, de dfinir des mthodes quantitatives de modlisation concernant les apports en nutriments et leurs effets sur les eaux ctires lchelle mondiale, rgionale et locale, dlaborer une bote outils pour laction et de mener un projet pilote de rduction des nutriments dans le bassin versant de la baie de Manille aux Philippines et dans le lac Chilika en Inde. En raison des difficults financires de lUNESCO, le cofinancement du projet par la COI pour 2012 a t assur au moyen du Fonds durgence de lOrganisation. Dans le cadre de la stratgie de mise en uvre du N-CIRP, la COI participe galement activement un Partenariat mondial sur la gestion des nutriments (GPNM) avec des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des gouvernements. Le Partenariat organisera un vnement parallle la Confrence Rio + 20 afin de mettre laccent sur la gestion des nutriments. 4c. Promouvoir la mise au point et l'utilisation d'outils d'aide la dcision qui amliorent la gestion intgre des ocans et des zones ctires 58. Suite lexamen de la Stratgie rvise de lICAM (document IOC-XXVI/2 Annexe 11), lAssemble a approuv sa 26e session les objectifs de programme suivants pour le Programme ICAM de la COI: (i) Amliorer notre capacit collective ragir au changement et aux dfis dans les milieux ctiers et marins en dveloppant davantage les outils de gestion reposant sur des bases scientifiques telles que la gestion intgre des zones ctires, lamnagement de lespace marin, la gestion cosystmique et le concept de Grands cosystmes marins; (ii) Faire fond sur les programmes ctiers de la COI et de lUNESCO visant renforcer la capacit des tats membres appliquer les outils de gestion cosystmique; et (iii) Favoriser lintgration de ladaptation au changement climatique et de la prparation aux alas ctiers grce aux approches de la gestion par zone. Par sa dcision 8.2, lAssemble sa 26e session a pri le Secrtariat de prparer un plan daction dcrivant la mise en uvre rgionale et mondiale de lICAM/COI. Le document IOC/INF-1295 a t prpar sur la base des contributions fournies par les organes subsidiaires rgionaux de la COI. Priorits globales Priorit Afrique 59. Le Coordonnateur de la COI pour lAfrique a t nomm et affect au Bureau de lUNESCO Nairobi en mars 2012, et agit en tant que Secrtaire technique pour lIOCAFRICA. Le Charg de liaison rgional de la COI a t nomm en fvrier 2012 et affect au Sige de la COI. Il est principalement charg dassurer la liaison entre le Sige et les trois sous-commissions de la COI, savoir lIOCARIBE, la WESTPAC et lIOCAFRICA (voir le paragraphe 54). Le Secrtaire excutif adjoint et le Charg de liaison rgional consacreront une grande partie de leur temps cooprer avec le secrtariat des sous-commissions afin daider le personnel mettre en uvre les activits de la COI dans les rgions. 60. Afin de mettre en place un Bureau rgional de la COI pleinement oprationnel pour la Commission, des contributions financires et en nature sont ncessaires de la part des tats membres et des partenaires internationaux participants. Le Secrtariat de la COI continuera de collaborer troitement avec lensemble des tats membres afin de mobiliser les soutiens ncessaires qui assureront la viabilit long terme de la Sous-Commission. En troite collaboration avec les tats membres en gnral, et ceux dAfrique en particulier, le Secrtariat a continu de mettre en uvre les programmes en cours en Afrique, notamment GOOS-AFRIQUE, ODINAFRICA IV, le Projet Adaptation au changement climatique dans les zones ctires (ACCC) et les activits relatives aux tsunamis. Une collaboration a t engage afin de mettre en place un cadre de coopration long terme entre lAfrique et la Rpublique de Core dans le domaine de locanographie oprationnelle, par le biais du GOOS-AFRIQUE et de lInstitut coren de recherche-dveloppement en ocanographie. La COI a particip activement la 17eConfrence des Parties la CCNUCC Durban (Afrique du Sud), en dcembre 2011, travers un certain nombre dvnements parallles, notamment lvnement conjoint ACCESS/COI-UNESCO/PNUE sur Limportance de la science dans le dveloppement de lAfrique qui a runi des responsables gouvernementaux de haut niveau, y compris des ministres. galit entre les sexes 61. Les activits de la COI/UNESCO relatives la priorit galit entre les sexes ont mis laccent sur la recherche de l'quilibre hommes-femmes dans les initiatives de renforcement des capacits par le biais de la formation, de la recherche et de l'enseignement ainsi que dans le cadre des manifestations scientifiques organises par la COI. La COI a encourag la participation des femmes scientifiques ses activits, notamment en ce qui concerne les ateliers et les runions organiss. Une analyse des donnes ventiles par sexe a dmontr quen moyenne, la participation des femmes scientifiques slevait 27%. Le pourcentage le plus lev de femmes participant aux runions est observ la Section des sciences ocaniques, avec une moyenne de 37%. Une augmentation continue et croissante de la participation des femmes scientifiques, des agents de la protection civile et des gestionnaires ctiers aux ateliers et sessions de formation de la COI, a par ailleurs t enregistre et la cible prvue des 50% de participants de sexe fminin a parfois t atteinte. En ce qui concerne les rsultats escompts de la priorit galit entre les sexes pour le Secteur des sciences exactes et naturelles, le rsultat suivant est pris en compte: Promotion de la participation des femmes aux activits scientifiques, promotion des femmes scientifiques en tant que modles suivre et soutien aux jeunes femmes scientifiques 62. En ce qui concerne la promotion de modles auxquels les jeunes scientifiques puissent sidentifier, la COI a pris part la clbration par lUNESCO de la Journe internationale de la femme, en organisant une srie dentretiens avec dminentes ocanographes originaires des tats-Unis dAmrique, dItalie, de Maurice, du Canada et de la France. Des femmes ayant consacr leur vie locanographie et la protection de lenvironnement marin ont accept de raconter leur vcu et de nous aider comprendre de quelle manire la COI/UNESCO peut collaborer avec elles dans la promotion de lgalit entre les sexes. Grce ce projet, nous esprons encourager les jeunes femmes poursuivre des carrires scientifiques et notamment dans le domaine des sciences relatives locan. Administration et gestion Mises jour du Manuel de la COI 63. Afin de reconnatre pleinement les interventions menes par les tats membres en faveur de la mission de la COI par le biais de structures autres que les bureaux rgionaux, de programme et de projet et les secrtariats de la COI dirigs par le personnel de la COI/UNESCO, il a t propos dajouter au document IOC/INF-1193 (2005), qui sintitulerait alors Guidelines for the Establishment of Decentralized Offices and Partnership Centres (Principes directeurs applicables la cration de bureaux dcentraliss et centres de partenariat), une nouvelle sous-section 2.4 pour la catgorie Centre de partenariat,en tant que contribution directe des tats membres aux activits de la Commission (document IOC/EC-XLV/2Annexe11). Processus de recrutement du Secrtaire excutif de la COI 64. La Secrtaire excutive informe le Conseil excutif que son mandat prendra fin en novembre 2013. Par consquent, un processus de recrutement doit tre lanc afin que les tats membres disposent de suffisamment de temps pour valuer les candidatures avant de se prononcer au cours dune sance huis clos de la 46e session du Conseil excutif, comme prvu dans la procdure (voir le document IOC/EC-XLV/2 Annexe 4). Compte tenu des dlais statutaires, le processus de recrutement suivrait le calendrier ci-aprs : Dcembre 2012Annonce externe du poste vacant (60 jours).31 janvier 2013Date limite de candidature ( minuit, heure de Paris).1er fvrier 31 mars 2013Prslection Slection technique (HRM/Secrtariat de la COI). tablissement dune liste de candidats hautement qualifis (membres du Bureau, ancien Prsident, Secrtaire excutif s qualit).15 mars 2013Communication des dossiers tous les tats membres de la COI trois mois avant la 46e session du Conseil excutif en juin (date provisoire).17 juin 2013 (date provisoire)Le Conseil excutif sa 46e session se runit huis clos pour exprimer son opinion.17 juin 30 novembre 2013La Directrice gnrale adopte une dcision et nomme le Secrtaire excutif. Impact du dficit de trsorerie en 2011 65. En raison du dficit de trsorerie de la fin de lanne 2011 d la suspension des contributions statutaires des tats-Unis dAmrique et dIsral, la COI na pas pu mettre en uvre certaines parties du Programme et budget pour 2010-2011 (35C/5) finances par le budget ordinaire. Il est ici soulign que les contributions pour 2011 en faveur du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) (125000 dollars des tats-Unis) et du Bureau rgional des programmes de la COI Perth (80000 dollars des tats-Unis) nont pas t fournies en accord avec les partenaires. Dautres activits finances par le budget ordinaire ont t rduites (parmi elles, latelier rgional pour le Mcanisme de notification et d'valuation systmatiques l'chelle mondiale de l'tat du milieu marin (38000 dollars des tats-Unis), et le cofinancement en faveur du projet du FEM sur les Fondations mondiales pour remdier lenrichissement en nutriments et la rarfaction de loxygne causs par la pollution dorigine terrestre, lappui du cycle des nutriments lchelle mondiale (24000 dollars des tats-Unis)). 66. En 2011, la Directrice gnrale a allou 195000 dollars des tats-Unis la COI pour la contribution au processus Rio + 20. Toutefois, en raison de la ncessit de participer la rduction du dficit de trsorerie, seuls 17515 dollars ont t attribus en faveur du Plan pour la durabilit de locan et des zones ctires. En 2012, la Directrice gnrale a allou la COI 120000dollars du Fonds durgence en faveur de Rio + 20, ce qui a permis de rtablir le plan daction initial. 67. Des informations compltes sur limpact des difficults financires de lUNESCO sur les programmes de la COI en 2011 et 2012-2013 figurent respectivement dans les documents IOC/EC-XLV/2 Annexe 3 et IOC/EC-XLV/2 Annexe 8. Dcisions proposes 68. Compte tenu de ce qui prcde, le Conseil excutif souhaitera peut-tre adopter les dcisions suivantes: I. Rapport de la Secrtaire excutive Le Conseil excutif, 1. Ayant examin les documents IOC/EC-XLV/2 Annexe2 Add. et IOC/EC-XLV/2 Annexe3, 2. Prend note du rapport de la Secrtaire excutive sur lexcution du Programme et budget depuis la 26esession de lAssemble; 3. Approuve le Rapport sur lexcution du budget 2010-2011. II. Observations et services ocaniques Le Conseil excutif, 1. Ayant examin le rapport de la dernire session du Comit directeur scientifique du Systme mondial d'observation de l'ocan (GOOS-SC-I), 2. Accepte le document IOC/GOOS-SC-I/3s ainsi que les recommandations quil contient; 3. Ayant examin le rapport de la dernire session de la Commission technique mixte OMM/COI d'ocanographie et de mtorologie maritime (JCOMM-4), 4. Accepte le document JCOMM-IV/3s ainsi que les recommandations quil contient. III. Systmes d'alerte aux tsunamis et autres risques ctiers Le Conseil excutif, 1. Ayant examin les rapports des dernires sessions du Groupe intergouvernemental de coordination du Systme d'alerte aux tsunamis et autres risques ctiers dans la mer des Carabes et les rgions adjacentes (GIC/CARIBE-EWS-VII), du Groupe intergouvernemental de coordination du Systme d'alerte rapide aux tsunamis et de mitigation dans l'Atlantique du Nord-Est, la Mditerrane et les mers adjacentes (GIC/NEAMTWS-VIII), ainsi que le rapport du Groupe de travail sur les systmes d'alerte aux tsunamis et aux autres alas lis au niveau de la mer, et de mitigation (TOWS-WG-V), 2. Accepte les rsums excutifs, documents ICG/CARIBE-EWS-VII/3s et ICG/NEAMTWS-VIII/3s, ainsi que les recommandations quils contiennent; 3. Ayant examin en particulier la dcision propose par la septime session du GIC/CARIBE-EWS visant largir sa zone de responsabilit pour y inclure toute la rgion de lAtlantique Ouest,4. Modifie la rsolution XXIII-13 de la COI comme suit: Nom: Groupe intergouvernemental de coordination du Systme d'alerte aux tsunamis et autres risques ctiers dans la mer des Carabes et lAtlantique Ouest; Composition: tats membres de la COI dans les Carabes et lAtlantique Ouest; 5. Dcide de maintenir le TOWS-WG pour la prochaine priode intersessions ainsi que son mandat et sa composition actuels. IV. Organes subsidiaires rgionaux Le Conseil excutif, 1. Ayant examin les rapports des dernires sessions de la Sous-Commission de la COI pour l'Afrique et les tats insulaires adjacents (IOCAFRICA-I) et de la Sous-Commission de la COI pour le Pacifique occidental (WESTPAC-IX), 2. Accepte les rsums excutifs, documents IOCAFRICA-I/3s et WESTPAC-IX/3s, ainsi que les recommandations quils contiennent. V. Processus de recrutement du Secrtaire excutif de la COI Le Conseil excutif, 1. Ayant examin le document IOC/EC-XLV/2Annexe4 et le calendrier du processus de recrutement du Secrtaire excutif de la COI propos dans le document IOC/ECXLV/2Annexe2, 2. Approuve le calendrier propos et prie le Secrtariat d'inscrire cette question l'ordre du jour de la 46esession du Conseil excutif, et de prparer les documents ncessaires.  Voir:  HYPERLINK "http://www.unoceans.org/Index.htm" http://www.unoceans.org/Index.htm.  Les tats membres peuvent galement joindre directement le secrtariat du groupe directeur: Vladimir Ryabinin (PMRC, OMM,  HYPERLINK "mailto:vryabinin@wmo.int" vryabinin@wmo.int).  Les conclusions, les prsentations et la transcription intgrale du colloque sur le grand tsunami qui a frapp lest du Japon le 11 mars 2011 et les systmes dalerte aux tsunamis : perspectives dactionsont disponibles ladresse suivante:  HYPERLINK "http://ioc-tsunami.org/tohokusymposium" http://ioc-tsunami.org/tohokusymposium.  Voir galement le document IOC/EC-XLV/2 Annexe 8, paragraphe 8, dixime puce.  Les rsultats des observations sont disponibles ladresse suivante:  HYPERLINK "http://www.socat.info/" http://www.socat.info/.  La liste complte des membres du Comit directeur du GOOS est disponible ladresse suivante:  HYPERLINK "http://ioc-goos.org/gsc" http://ioc-goos.org/gsc.  Voir:  HYPERLINK "http://ioc-goos.org/vigsc" http://ioc-goos.org/vigsc.  Le rapport est disponible sous lintitul Rapport de runion de travail de la COI nN248.     IOC/EC-XLV/2 Annexe 2 page  PAGE 2 IOC/EC-XLV/2 Annexe 2 page  PAGE 3 IOC/EC-XLV/2 Annexe 2 IOC/EC-XLV/2 Annexe 2 Distribution limite Rsum En vertu de larticle 49 du Rglement intrieur, la Secrtaire excutive est tenue de soumettre chacune des sessions du Conseil excutif un rapport sur les travaux effectus depuis la session prcdente. Le prsent document dcrit les activits menes par le Secrtariat et les tats membres depuis la 26esession de lAssemble (22 juin 6juillet 2011) et jusquau 30 avril 2012. Il est complt par les documents suivants : IOC/EC-XLV/2 Annexe 2 Add. Mise en uvre des rsolutions des organes directeurs de la COI IOC/EC-XLV/2 Annexe 3 Rapport sur lexcution du budget 2010-2011 Le rapport met laccent sur la mise en uvre du programme, tandis que les dfis rsultant des difficults financires de lUNESCO sont examins dans le document IOC/EC-XLV/2 Annexe 8. Le rapport fournit des informations dtailles et concide pour lessentiel avec le rapport SISTER, qui ne fait plus lobjet dun addendum. Le Conseil excutif est invit prendre note du rapport de la Secrtaire excutive sur la mise en uvre du Programme et budget de la Commission depuis la dernire session de lAssemble et approuver le rapport sur lexcution du budget 2010-2011. Dcisions proposes: paragraphe 68. 02?@ABLMNSUVWahijrs|˹~~s^I7I#h(O5>*CJOJQJ\^JaJ)h'Ahl5>*CJOJQJ\^JaJ)h'Ah1v5>*CJOJQJ\^JaJhl5\^JaJh1v^JaJhvj8^JaJh(O^JaJhl^JaJ#h'Ahl>*CJOJQJ^JaJhl5\^J#hl5>*CJOJQJ\^JaJhl>*CJOJQJ^JaJhlCJaJ:hl5;>*B*CJOJPJQJ\aJhnH phtH @ABXivee$& #$/Ifb$$ dd$& #$/If[$\$a$b$Mkd$$Ifl4!&! 6 !6292 4 lae4f4$ <d$& #$/If\$a$b$ijf$ $& #$/If^a$b$!$ dd$& #$/If[$\$a$b$gd(OXkd|$$Ifl0!&& 6 !62 4 lae4 ññÓriaZPIa9hvj8hwhmHnHtH u h@5>*h>h@5>* hvj85>*h>h@>*hl^JaJy(*jhlCJU^JaJmHnHsH uhl5\^JaJhl>*CJOJQJ^JaJh(O>*CJOJQJ^JaJ#h'Ah1v>*CJOJQJ^JaJ#h'Ahl>*CJOJQJ^JaJ)h'Ahl5>*CJOJQJ\^JaJ)h'Ah1v5>*CJOJQJ\^JaJ6 8 9 i A  PUgd3gd3gd1vgdvj8gdvj8^gd@Xkd$$Ifl0!&& 6 !62 4 lae4  ) * / 0 4 5 6 7 8 9 i k x y z 2 3 A C     OPƵtkch-h3\h-h3@h-h3^JhnHtHh-^ohh-h3^Jh-h3H*h3 h-h3h@hvj8hvj8nH tH !jhvj8UhmHnHtH uh@hmHnHtH uhvj8hvj8hmHnHtH uhvj8hwhmHnHtH uhwhmHnHtH u&PR#$%,-56STQSTUWiK  8ETXY^ep ! # $ ŻhCF^JhnHtHh-h3^Jh3^JhnHtHh-h3^JhnHtHhh6\h-h36\h-h3H*\hh-^ohCFh-h3H*h-h3\ h-h3h38$ ";""--44;<?@FFJLOVP|XX]^O_`gdYTgd&P8$a$gd-^o$a$gdCFgd3gd3$ ' !!!!"";"""""""X#a######$2$' ')'2'''''))))) +,,,,,],i,--=-P-Q-]-g-h-Ʊh-h36 hYT56hYTh-^o56hYTh356 h-^o^Jhh^J h^Jh-h3^JhYTh-^o56hh56hhYTh356hhh-^o h-h3h35h-----------////33444445 555D5E5?6@6r7s7 8!8z8{888j9k93:E:F:L:M:S:T::;ݽݳݟݽݽݟݟݛݔݽ݈h-h3@\^J hhhh-h3PJnHtH h{h3hYTh356h-h3^Jh{ h-h{h-h3H*h-^o h-h3h3h-h36 hCFh3hCFh3h0;;N;O;;;;;;<<<@<A<<<==>7>>>*?3??@ @@@@@SAnAAAAAEBFBĿ֑֠֜֜֜֜֜zzrzmhh h{h hCFhh{h{hh-h3H*hh-h3h h3hhYTh356hh{h-h3H*h3hCFh3^JaJh hCFh3 hYT6h-h36hYTh356 h-h3h{@\^Jh-h3@\^Jh-h3@H*\^J&FBLBWB C CDDDD@EBEHEEEEEEEFFFF3G8GOIkIJJJJJJKKK LL0LLLLLLSMTMVMbMiMjM NNOOOOOOOﱬﬧב hUh h{\hh-h3\h h{h h3hhYTh356hh{ h{6h-h36h-h36^J jh-h30JU^Jh h-h3h-h3hh-h{h9OO P,PVPYPPPPPPPPPQQQQQQQQQ^R_RhRqRRRvSSSSSSSST THTJTHUKUUUUȻȷȷȷȻȭth{h{\mH sH  h\h-h3H*\h-h3\ h{\ h6\hh6\h-h36\h{h-h3^JhCF h-h3 hh h3hhYTh3hhYThCF56hhYTh356hh-h3h-UUV4VVVGWHWIWJWWWWWXXGX{X|XXX[[/\0\B\P\\\j]k]]]^ ^A^B^c^d^^^O_R_S_`̲̭̟̼̲̲̑̕̕thYThYT56hhYTh&P856h hk)h&P8h1vh-h3H*hh-h35PJnHtH h{hh-h3^Jh h3hhYTh356hh-h3h h-h3h-h3\^J h3\h{h{\h-h3\ h{\,````ccccdresete{eeeeeffAgGgggggggghhjj j!jad{~: ; g h            }yh;h;h;6hu5hhp^JhnHtH#hhpOJQJ^JhnHtHhhp^Jhhhp6hhpH*hhpOJQJ^JaJhhhpOJQJ^Jhhhph hhphph8FhpH*/2}pp <<$Ifgd 6kd$$IfTl0#   t0644 layt 6T23R}pp <<$Ifgd 6kd%$$IfTl0#   t0644 layt 6T}pp <<$Ifgd 6kd$$IfTl0#   t0644 layt 6T:  m}xsniidnV $$$1$Ifgdu5gdu5gdu5gdpgdpgdpkdG$$IfTl0#   t0644 layt 6T     # $ V r   =SVl-:\]z{ =e} M\an4@B23RȼȴȩȤȤȠȩȠȠ h>*h h>*hu5hu5CJaJhhu5H*hd hhu5>* hhu5hu5hu5CJPJaJhvj8h<*hhpB*^Jphhu5h hhp=*=ez^Bg' $$$1$Ifgdu5 $1$Ifgdu5 $1$Ifgdu5Rejw&'(+2ae OSY/0OacNOUViqŽ h@h@ hu55\hu5hu5PJaJhhu5H*h5E hh h>*hu5hu5CJaJhhu5hhhu55hhhu5B* phhhu55h@ hN)h@hhu5>* hhu5h0'(aO|qdPG> $Ifgdu5 $Ifgdu5$n$G$If^na$gdu5 n$If^ngdu5 <$Ifgdu5kd$$IfFR.5&&  t 0&644 l` ap ytu5cfa\Wgd3gd@kd$$IfF%"5&&  t 0&644 l` ap ytu5 $Ifgdu5 $Ifgdu5 $Ifgdu5 ()XYz{$%67;<  345ij/01UVlȢyph:1!h;0J h h; h:1!h;h&wh;0J hh;h; hqw8h; h&wh; h-h;jh;U h3h;huOh;^Jjh;0JUhuOh;0J hs h;jh;UmH sH  huOh;jh;0JU,;pe& ' = > $If $If^gdvj8$a$gd'Agd'Agdlgd&P8$a$gdqw8$a$gd3lmpq !HIbcefhĽIJٞٞهََ{{{{t h%h;jhdUhd h2-h; hvh;hah;0Jjh;Ujh;0J@UhK{kh;0J@ h h;jh;UmH sH hK{kh;@h; hK{kh;jh;0JU h:1!h;jh;0JU)   " # $ % ' 1 2 3 4 : < = > @ D X [ \ p q r y ʸʸʝ}yoaSh;KHPJ^JnHtHh;@PJaJnHtHh;@^JaJhd%jh;CJUhmHnHsH uh;5CJ(\^JaJ(h;5CJ0\^JaJ0hvj8h;5CJ \aJ "h1vh;5CJ \aJ mH sH h;5CJ \aJ mH sH  h%h;h;hw0JmHnHu h;0Jjh;0JU> A B C D Z [ \ q r y G!'"xpkkgdvj8$<gd@ 9r <$a$gd%ikdd$$IfT47FU !( VG*6    4 aUf4yt(O $If^ y !!!!!%%%%%%'%)%*%+%,%-%.%; h@h@hd h@h;h;^JaJhih;^JaJh;5^JaJhih;5^JaJh;hvj8h;H* hvj8h;'"""# $%+%,%-%.%gd@gdvj8S^Sgdvj8 3 0&P 1h. 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